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Bouslimani : la décision de fusionner les imprimeries publiques vise à fédérer leurs capacités

La décision du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, portant fusion des imprimeries publiques dans le cadre d’un nouveau plan de gestion, vise à «fédérer leurs capacités et à explorer de nouvelles voies leur permettant de diversifier leur activité», a affirmé, mardi à Alger, le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani.

Lors d’une visite d’inspection à la Société d’impression d’Alger «SIA», M. Bouslimani a indiqué que la décision prise en Conseil des ministres par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, concernant la fusion des imprimeries publiques dans le cadre d’un nouveau plan de gestion prévoyant de les placer sous la tutelle d’un seul établissement, visait à «fédérer leurs capacités et les aider dans l’exploration de nouveaux moyens pour l’activité d’imprimerie en dehors du tirage des journaux».

Le ministre a qualifié, dans ce cadre, la réorganisation des imprimeries de «nécessité impérieuse dans l’intérêt de la presse algérienne», relevant qu’il s’agira en premier lieu d’assainir les dettes qui se sont accumulées depuis de longues années, en demandant aux propriétaires des journaux d’assumer leur responsabilité pour permettre aux imprimeries publiques d’amorcer un nouveau départ.

Soulignant que toutes les imprimeries «risquent la faillite en raison de l’accumulation des dettes et le non-remboursement de celles-ci par les propriétaires des journaux», M. Bouslimani a fait remarquer que ces établissements facturaient encore sur la base de l’accord de 1997 lorsque le papier valait 45 DA le kilogramme, alors qu’il s’élève aujourd’hui à 213 DA le kg.

«Il est inconcevable» aujourd’hui pour les imprimeries publiques de continuer à tirer les journaux avec l’ancien prix, soit 5,60 centimes, en supportant le coût effectif de l’impression, en l’occurrence 22 à 25 DA la page, a-t-il ajouté. Si la situation persiste, a-t-il prévenu, «les imprimeries ne seront plus en mesure de s’acquitter de leurs créances détenues par l’Algérienne du Papier (ALPAP)».

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