L’Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP), a signé, vendredi à Alger, deux accords avec ses homologues sénégalaise et tanzanienne, visant à renforcer la coopération dans les domaines de la règlementation de la production des médicaments et des dispositifs médicaux, de l’échange d’informations et de partage d’expertises.
La signature des accords a eu lieu au Centre International des Conférences (CIC) “Abdelatif Rahal”, en marge de la séance consacrée à l’adoption de la “Déclaration d’Alger” qui a couronné les travaux de la Conférence ministérielle africaine sur la production locale de médicaments et les technologies de la santé, et ce, sous la supervision du ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ouacim Kouidri, et du ministre de la Santé, Mohamed Seddik Ait Messaoudene, et en présence des ministres de la Santé et de l’Industrie pharmaceutique et de leurs représentants de 28 pays africains, ainsi que de représentants d’organismes nationaux, africains et internationaux.
Dans ce cadre, le Directeur Général (DG) de l’ANPP, Chérif Delih, et le DG de l’Agence Sénégalaise de Règlementation Pharmaceutique (ARP), Alioune Ibnou Abou Talib Diouf, ont signé un mémorandum d’entente pour renforcer la coopération bilatérale dans le développement de la règlementation pharmaceutique et la protection de la santé publique.
M. Delih a, également, cosigné avec le DG de l’Autorité Tanzanienne des Médicaments et des Dispositifs Médicaux (TMDA), Adam Mitangu Fimbo, un accord prévoyant une action bilatérale pour la protection de la santé publique, le développement de la coopération en matière de règlementation pharmaceutique et l’échange d’informations et d’expertises.
“Ces deux accords permettront l’échange d’informations, l’harmonisation des normes, le partage des informations, la formation des experts et techniciens, ainsi que la reconnaissance mutuelle ultérieurement, ce qui nous permettra d’avancer ensemble vers le niveau standard international”, a précisé M. Delih dans une déclaration à l’APS.
Le même responsable a indiqué que ce type d’accords qui ouvre des perspectives pour l’exportation des produits pharmaceutiques algériens, s’inscrit en droite ligne dans les démarches visant à accroître la reconnaissance internationale de la qualité des produits pharmaceutiques nationaux.