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De quoi « Tamazgha » et le berbérisme sont-ils les noms ? (2/2)

Par Khider Mesloub

Dans le même ordre d’idée, de quoi le berbérisme est-il le nom ?

Historiquement, il est communément admis que le berbérisme naquit à l’étranger, avec le soutien de la main invisible de puissances occultes, avant d’essaimer en Kabylie, puis dans les autres régions de l’Algérie. En outre, le berbérisme a toujours été l’apanage de la petite bourgeoisie intellectuelle francophone. Dès l’époque de la lutte de Libération nationale, cette minoritaire frange de l’avant-garde des révolutionnaires algériens voulut placer son combat sous les auspices de la spécificité culturelle berbère de l’Algérie. Animée par un esprit laïque inculqué par l’école française, parfois d’obédience communiste (stalinienne), elle s’érigea contre l’orientation arabo-islamique imprimée au mouvement de Libération nationale par la majorité des membres de l’organisation anticolonialiste.

Vaincue au cours des années 1940, puis totalement effacée de la scène politique au cours des années de la guerre de Libération Nationale 1954/1962, la revendication berbériste resurgit au lendemain de l’indépendance. Portée par une minorité d’intellectuels établis en France et au Canada, la question berbériste prit une dimension politique solennelle, notamment par la création en 1966 de l’Académie berbère. Issus majoritairement de la Kabylie, ses principaux animateurs s’attelèrent dorénavant à élaborer une construction historique de l’Algérie totalement mythifiée. Ces berbéristes, issus pourtant d’un pays à l’histoire sans écriture, s’ingénient, encore aujourd’hui, à réécrire l’histoire de l’Algérie sur des fondements entièrement mythiques, voire falsifiés.

En effet, au cours de ces dernières décennies postindépendance, une histoire berbérisée à outrance de l’Algérie a réussi le tour de force de supplanter l’histoire officielle arabisée, tout autant tronquée, en vue de motiver la revendication identitaire berbère. Certes, la revendication linguistique berbère est légitime, mais elle ne doit pas autoriser la falsification de l’histoire de l’Algérie (et au-delà, du Maghreb) par les partisans de l’amazighité idéologique et utopique.

Sans conteste, ces dernières années, nous avons assisté à un véritable hold-up historique, perpétré par les berbéristes (à leur propos, il vaut mieux parler de franco-berbérisme, car les berbéristes kabyles sont plus francophones et francophiles qu’Algériens et algérophiles. Ils sont surtout arabophobes, autrement dit racistes, anti-arabes).

Dans leur entreprise de récupération chauvine ethnocentriste, ils se sont livrés à une construction idéologique d’un récit historique berbériste totalement mythifié. Pour appuyer leur mystification, ils n’hésitent pas à user et abuser d’anachronismes. Ainsi, appliquent-ils sans vergogne des schémas de pensée contemporains à des réalités historiques antiques.

Comme l’avaient écrit Jacques Alexandropoulos et Olivier Picard, « le berbérisme, c’est une interprétation idéologique de l’histoire du Maghreb faisant de la permanence d’une identité berbère la clé de cette histoire, pour en tirer des conséquences politiques ».

Historiquement, après avoir surfé sur l’idéologie identitaire linguistique, matérialisée par les revendications légitimes de la reconnaissance de la langue kabyle, le berbérisme a fini par sombrer, depuis deux décennies, dans l’ethno-différentialisme.  Fondamentalement, c’est dans le contexte international de surgissement de la montée des extrêmes droites identitaires et nationalistes qu’il faut inscrire l’émergence de l’ethno-différentialisme berbériste, incarné, en Algérie, par le MAK.

Le discours berbériste ethno-différentialiste se fonde sur une conception biologique de la race, l’éloge d’un enracinement ethnique, la fidélité au sang des ancêtres, la défense des traditions purement kabyles.

De manière générale, l’ethno-différentialisme est un concept élaboré par l’extrême-droite néo-fasciste. Selon ce courant ethno-différentialiste, des régions indépendantes divisées par ethnies devraient être instaurées. Ce mouvement prône la reconnaissance d’un héritage culturel inhérent à chaque ethnie, ethnie qu’il convient de préserver de toute altération raciale et pollution culturelle par l’érection d’un État indépendant, unique moyen de sauvegarder la communauté, car menacée de disparition selon ces ultras sectateurs.

Ainsi, sous couvert de la préservation de leur langue, de leurs traditions, les partisans de l’ethno-différentialisme, notamment les berbéristes, prônent le repliement communautaire ethnique, l’autonomisme, l’indépendantisme.

La rhétorique différentialiste s’emploie toujours à valoriser la différence ethnique, la spécificité culturelle, la pureté raciale, en l’espèce, dans le cas de l’Algérie, berbère, kabyle. Au nom de la préservation de la communauté, les chantres de l’ethno-différentialisme refusent tout métissage racial et culturel. Car, pour ces partisans de la pureté ethnique et culturelle, le métissage est assimilé à un génocide organisé à petit feu. Aussi, pour les ethno-différentialistes identitaires, seule une politique de repliement ethnique, matérialisée par la création d’un État indépendant, pourrait assurer la pérennité de la communauté. Telle est l’idéologie dominante du berbérisme ethniciste, notamment de sa mouvance extrémiste, le MAK.

De quoi le berbère est-il le nom ?

À ce stade de notre étude, dissipons tout malentendu. Explicitons notre point de vue sur le terme berbère. Nous employons le terme berbère par simple commodité éditoriale, autrement dit pour satisfaire aux exigences terminologiques habituelles usitées dans les médias et le cercle restreint académique.

Nous considérons le terme Berbère comme linguistiquement erronée et idéologiquement connotée, œuvre de puissances étrangères. Historiquement, le mot berbère, tout comme son dérivé berbérisme, est d’origine étrangère, forgé pour désigner des populations autochtones d’Afrique du Nord qui ne se sont jamais nommées berbères.

Car les notions de peuple, de nation, États-nation, étaient étrangères à ces populations tribales antiques. Chaque région du Maghreb étant constituée de plusieurs tribus (dont, pour prendre un exemple plus récent, notamment les grandes tribus Sanhadja Zouaouas, Zénète, Masmouda, Kutama, Awarba, Berghouata, Houaras), chaque tribu était décomposée en des sous-tribus. Toutes ces sous-tribus avaient une indépendance territoriale et décisionnelle. Chaque tribu constituait quasiment une « nation », viscéralement attaché à son autonomie, éprise d’indépendance.

Historiquement, le nom berbère est issu du mot barbarus, par lequel les Grecs, puis les Romains, désignaient tout peuple dont ils ne comprenaient pas la langue, qui s’exprimaient par « onomatopées » : « barbar », et qui ignoraient les coutumes et la civilisation gréco-romaines.

Par la suite, les Romains ont maintenu l’usage du mot « Berbère » pour désigner les peuples d’Afrique du Nord qu’ils n’ont jamais réussi à soumettre totalement, même après la prise de Carthage. Le terme est récupéré par les Arabes en barbar, devenu sous l’occupation coloniale française, berbère. À plus forte raison le vocable berbérisme est connoté idéologiquement, étant l’œuvre de la puissance coloniale française.

En Algérie, le terme berbère est, à juste titre, controversé. Et, surtout, politiquement clivant. Comme on l’a indiqué ci-dessus, alors que, pour la société tribale de l’Afrique du Nord, les notions de peuple, de nation et d’État-nation étaient totalement inconnues, aujourd’hui, depuis deux décennies, les berbéristes s’ingénient à employer le terme Amazigh (au singulier) et Imazighen (au pluriel) pour désigner les populations nord-africaines. Pourtant, aux yeux de l’habitant du Maghreb, sa « conscience nationale » ne dépassait pas sa famille, au mieux son village, sa tribu. Or, les berbéristes postulent l’existence d’un peuple berbère. Et, aujourd’hui, d’un peuple kabyle.

Comme s’il y avait un « peuple berbère » qui vivait comme une communauté nationale, étatique et territoriale, alors qu’à cette longue époque antique et « moyenâgeuse » les habitants du Maghreb ne parlaient pas le même dialecte d’un village à l’autre.

Comme tout le monde le sait, la langue berbère appartient à la famille des langues chamito-sémitiques. À titre d’information, les langues de la famille chamito-sémitique (dénommée également afro-asiatique ou afrasienne) couvrent une aire géographique extrêmement vaste. Cette aire s’étend du nord de l’Afrique (du Maghreb jusqu’au Nigeria en passant par la corne de l’Afrique – l’Éthiopie, l’Érythrée et la Somalie), le Proche-Orient, pour s’interrompre aux frontières de l’Iran. Ces langues étaient parlées par les différentes populations ethniquement apparentées. Ces populations, étroitement apparentées originellement à la même généalogie, sont classifiées en trois groupes.

On emploie les termes Chamites pour désigner les habitants de la Vallée du Nil, en l’espèce les Égyptiens ; Hamites pour nommer les habitants de l’Afrique du Nord, c’est-à-dire les « proto-berbères » ; et les Sémites pour désigner les habitants du Proche-Orient et la péninsule arabique, les Arabes.

En finir avec l’ethno-différentialisme propagé par les berbéristes

Cela étant, le surgissement de ce mouvement identitaire d’inspiration ethnique s’inscrit dans une phase aigüe de crise économique systémique sur fond de résurgence des populismes et des organisations néofascistes. Par ailleurs, ce mouvement réactionnaire identitaire berbériste s’insère dans un processus de décomposition systémique de la majorité des pays, en particulier ceux du tiers-monde, à l’instar de l’Algérie, en proie à des problèmes socioéconomiques particulièrement graves. Processus accentué par une phase historique contemporaine dominée par l’affrontement des puissances impérialistes sur le marché mondial, affrontement dans lequel ces États-nations néocoloniaux sont partie prenante, déchirés entre leurs allégeances passées et leurs intérêts présents et futurs.

Or, tandis que l’Algérie est en proie à une crise économique et sociale aiguë, la question berbère vient curieusement phagocyter la Question sociale. Pour ces protestataires kabyles, la revendication identitaire prime tout le reste, au nom de la berbérité. De leur « Berbérie » fantasmée. De leur « Berbérie » fossilisée éternelle

Une chose est sûre : avec sa vision étroite et opportuniste, la mouvance berbériste est incapable d’appréhender de manière objective la réalité historique algérienne. De son point de vue statique archaïque, l’Algérie (comme tout le Maghreb) est demeurée figée au même stade historique antique. Par conséquent, l’Algérie est berbère (de toute éternité). Une société tribale figée est incapable d’appréhender la société dans une approche historique dynamique, marquée par le perpétuel mouvement et le changement. Pour elle, la vie est un éternel recommencement du même cycle.

Prisonnière d’une vision dominée par l’invariance et l’involution, elle appréhende l’histoire dans une optique statique. Aussi, aujourd’hui n’est-il pas surprenant que le berbérisme, émanation d’une société tribale, définisse la nation d’un point de vue ethniciste, à la manière des Juifs. Or, tout cela est un construit idéologique, culturel et politique.

Le berbérisme racialiste, incarné par le MAK, est une idéologie semblable au sionisme : il est fondé sur des Mythes. Et la posture de victimisation adoptée par les berbéristes n’est pas sans rappeler étrangement celle des Juifs sionistes constamment affairés à se livrer aux sempiternelles lamentations victimaires pour mieux s’annexer l’histoire à des fins colonialistes, comme l’a écrit l’historien israélien Shlomo Sand dans son livre « Comment le peuple juif fut inventé ? ». Les Kabyles berbéristes s’adonnent aux mêmes impostures historiques pour persuader les authentiques Algériens d’expression kabyle de les rejoindre dans leur séditieuse entreprise sécessionniste ou OPA symbolique fondée sur l’idéologie amazighe.

En vérité, contrairement à l’idée communément répandue, l’idéologie racialiste défendue par le courant indépendantiste kabyle, représenté par le MAK, est jugée tellement méphitique qu’elle est massivement rejetée par l’immense majorité des Algériens, y compris en Kabylie. Ce mouvement est surtout fustigé pour son alliance et ses compromissions avec la monarchie marocaine et l’entité sioniste. Au reste, le soi-disant Gouvernement Provisoire Kabyle (MAK) s’était fendu le 10 décembre 2020 d’un communiqué pour saluer la normalisation des relations entre le Maroc et Israël : « Le Maroc vient de normaliser ses relations avec Israël. L’ostracisme, pour ne pas dire le racisme qui a sévi contre Israël de la part d’un certain nombre de pays est enfin levé. La Kabylie qui a de l’admiration pour la réussite économique, technologique et sociale de ce peuple vaillant, salue le roi du Maroc pour ce geste aussi sage que courageux face à tous ceux qui ont pour habitude de cultiver la haine du Juif. L’Anavad (Gouvernement Provisoire Kabyle en exil) et son président se réjouissent qu’une nouvelle ère s’ouvre pour ces deux peuples qui, apaisés, vont enfin cultiver entre eux le respect mutuel et la coopération dans tous les domaines au bénéfice de leurs peuples respectifs ».

En vérité, c’est à cette mouvance berbériste de se conformer à ce fait historique de la transformation radicale de la société algérienne au cours des siècles écoulés, et non aux Algériens, depuis des siècles linguistiquement et culturellement arabisés, d’épouser les postulats fantasmagoriques culturels et linguistiques de ces berbéristes intéressés, avides de pouvoir.

Ces derniers doivent se défaire de leur conception doctrinaire ethniciste de la nation algérienne éternellement berbère. La nation se fonde sur des réalités historique, linguistique, culturelle et religieuse en perpétuelle transformation. Mais surtout, la nation se fonde sur un mode de production (aujourd’hui industriel et urbain) et des rapports de production (aujourd’hui capitalistes) en perpétuels bouleversements, sous les assauts non pas des luttes ethniques ou raciales, mais de la lutte des classes.

Contrairement aux mystifications répandues par l’idéologie berbériste, déniant la factualité sociologique et culturelle arabe de l’Algérie, indéniablement la langue arabe comme la culture arabe sont constitutives de l’identité algérienne. La communauté algérienne, majoritairement musulmane depuis quatorze siècles, embrassa et la langue et la culture arabes. De ce fait, il est fondé historiquement et sociologiquement de définir, d’un point de vue civilisationnel (non ethnique comme l’appréhende le berbérisme) l’Algérie comme « arabe », avec des reliquats culturels berbères. Mais là n’est pas la caractéristique fondamentale de la société algérienne moderne.

La caractéristique essentielle de l’Algérie contemporaine est d’être une société capitaliste-industrielle-urbaine en pleine construction. Elle est donc formée majoritairement de prolétaires ; les reliquats de paysannerie étant voués à disparaître. Y compris en Kabylie.

Quoi qu’il en soit, ce n’est pas à une minorité communautaire linguistique algérienne, d’obédience berbériste kabyle, de modifier cette réalité sociologique, de nier cette dimension culturelle et linguistique arabe de l’Algérie, au nom d’une conception ethniciste anachronique de la nation. La région de la Kabylie fait partie intégrante de l’Algérie, avec ses spécificités linguistiques et culturelles qui doivent être préservées et reconnues officiellement. Cependant, le berbérisme kabyle n’a pas à verser dans une forme de politique linguistique et culturelle réactionnaire impérialiste contre la majorité des Algériens arabophones contemporains, sommés d’abjurer leur personnalité et leur patrimoine arabes séculaires, ou plus précisément arabes algériens.

L’idéologie berbériste est fondée sur une mystification et une mythification de l’histoire

Pour conclure. Nul doute, toute l’idéologie berbériste est fondée sur une mystification et une mythification de l’histoire. Alors que la Kabylie est demeurée durant des siècles hors histoire (de l’Algérie et, au-delà, du Maghreb, rançon de la survie de sa culture et de sa langue, conséquence de son isolat), aujourd’hui, nous assistons à l’usurpation de l’histoire de l’Algérie, perpétrée par les berbéristes pour appuyer ou leur projet sécessionniste, ou leurs revendications identitaires linguistico-culturelles-anachroniques. Cette altération de l’histoire nationale algérienne à des fins indépendantistes ou communautaristes doit être radicalement proscrite, dénoncée par le peuple algérien. En outre, en accaparant les personnalités historiques berbères de l’Afrique du Nord, toutes originaires de toutes les régions du Maghreb, les berbéristes kabyles se livrent à un véritable hold-up mémoriel et patrimonial : ils travestissent outrancièrement l’histoire de l’Algérie à des fins idéologiques ou séparatistes.

En tout état de cause, ce n’est pas aux prolétaires algériens de satisfaire les caprices ethnocentristes des berbéristes contre le principe de réalité historique algérien, mais aux berbéristes de se défaire de leur ethnocentrisme sclérosé capricieux pour intégrer enfin la réalité historique algérienne en perpétuelle transformation, en pleine mutation et modernisation.

Cette posture de victimisation n’est pas sans rappeler celle de certaines communautés établies dans d’autres pays, constamment affairées à se livrer aux sempiternelles lamentations pour mieux monnayer leurs indemnisations, négocier leur propulsion au sein des institutions étatiques, politiques et économiques. De fait, les Kabyles berbéristes s’adonnent-ils aux mêmes impostures pour persuader les Algériens d’expression kabyle de les rejoindre dans leur irresponsable entreprise sécessionniste ou leurs chantages et surenchères communautaristes en vue d’obtenir des avantages économiques, des sinécures et des prébendes.

Cela étant, dans un monde capitaliste uniformisé, en pleine décadence, par ailleurs écrasé par la vacuité existentielle, la question identitaire tente, par une forme de réappropriation d’un moi atomisé et dilué dans la masse anonyme, de rassembler autour de différences imaginaires, de particularismes surannés idéologiquement réactivés. De politiser les différentialismes culturels, religieux ou ethniques. De saturer, dans une société déjà amplement marquée par la surenchère des doléances vindicatives sociétales, l’espace public par des revendications communautaristes et essentialistes conquérantes.

Avec le berbérisme, favorisé par le délitement de la société algérienne et l’amollissement de l’esprit de combativité, on est passé de l’identitarisme à l’irrédentisme. En effet, si au début de son éclosion, la mouvance berbériste s’appliquait à culturaliser la question politique, aujourd’hui, depuis la fondation du MAK, elle s’acharne à ethniciser la question sociale.

Une chose est sûre, les revendications berbéristes ne se sont jamais fondées sur la rupture d’avec le capitalisme, la sécession d’avec l’ordre existant. Au contraire, ces revendications travaillent à l’intensification de l’expansion du libéralisme et de l’impérialisme, à l’exacerbation de la prédation capitaliste en Algérie. Et, surtout, à la division du prolétariat algérien, pris en tenaille entre le marteau des islamistes, qui ne jurent que par leur Oumma fantasmée, et l’enclume des berbéristes, qui ne rêvent que de leur Tamazgha utopique, récit berbériste à dormir debout.

Lire: De quoi « Tamazgha » et le berbérisme sont-ils les noms ? (1/2)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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