Un exemplaire du Saint Coran a été volé et brûlé dans une mosquée près de Lyon, dans le centre-est de la France, ont annoncé mardi les responsables du lieu de culte qui ont déposé plainte, entraînant l’ouverture d’une enquête.
Dans la nuit de dimanche à lundi, peu avant la prière du Fadjr, « un individu à visage découvert s’est introduit dans la salle de prière » d’une mosquée de Villeurbanne, près de Lyon, « s’est emparé d’un exemplaire du Coran, l’a incendié puis l’a déposé à l’extérieur de l’édifice avant de prendre la fuite », a détaillé dans un communiqué le Conseil des mosquées du Rhône (CMR), instance fédérative qui regroupe les lieux de culte musulmans du département du Rhône.
Il s’agit d’un « acte islamophobe d’une extrême gravité (…) dans un contexte déjà marqué par les violences à l’encontre de notre communauté » et « nous avons déposé plainte », ont aussi écrit les responsables de la mosquée Errahma sur son site internet.
Le maire socialiste de Villeurbanne, Cédric Van Styvendael, a condamné « un acte islamophobe de plus » et assuré de son soutien « l’ensemble des fidèles de la mosquée », dans un message posté sur les réseaux sociaux. Invoquant une « profanation odieuse » et une « atteinte grave à la dignité des fidèles et aux principes fondamentaux de notre République », le CMR appelle les autorités à « tout mettre en œuvre pour identifier l’auteur de cet acte et engager des poursuites exemplaires ».