Elle est issue de la communauté sahraouie, et a réussi à se faire élire au sein du parlement espagnol des législatives du dimanche 23 juillet. Elle s’appelle Tesh Sidi, candidate du parti de la gauche espagnole Sumar.
Jouissant de la confiance de Yolanda Diaz, qui qualifia le régime du Makhzen de dictature,Tesh Sidi réussira le pari d’être élue à Madrid, pour intégrer la prochaine assemblée espagnole.
Tesh Sadi et Yolanda Diaz se présentent comme les futures farouches opposantes de Pedro Sanchez au sein de la gauche espagnole.
La future députée, sahraouie Tesh Sidi, a été choisie par Yolanda Diaz pour un poste préférentiel. Son nom devance par exemple la ministre des Droits sociaux et secrétaire générale de Podemos Ione Belarra Urteaga ou l’illustre Inigo Errejon le numéro deux de ce parti d’extrême gauche. Le choix de candidature de la Sahraouie de Sumar n’est pas fortuit. Que Tesh Sidi devienne une figure clé dans l’espace de Diaz est un message clair à Sanchez et au PSOE (Parti socialiste espagnol) concernant la position adoptée par l’Exécutif dans le conflit du Sahara occidental entre l’occupant marocain et le Front Polisario.
Tesh Sidi qui a rompu ses liens avec sa famille d’accueil espagnole (arrivée à l’âge de sept ans) se dit s’impliquer peu à peu dans la question sahraouie en faveur du Polisario et de la cause sahraouie.
« Il faut être là où se prennent les décisions pour pouvoir changer les choses. Les Sahraouis doivent essayer d’être des présidents de la communauté dans leurs régions, des députés et des dirigeants partout » soulignée la nouvelle députée .