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Démantèlement d’une cellule de Rachad: Trois individus placés en détention préventive

Dans un communiqué diffusé ce mercredi par l’APS, le tribunal d’Oran annonce que trois individus ont été placés en détention préventive,et trois autres placés sous contrôle judiciaire, dans une affaire de complot contre la sécurité de l’État, incitation des citoyens contre l’autorité de l’État et atteinte à l’intégrité territoriale du pays.

« Trois individus ont été placés en détention et trois autres sous contrôle judiciaire alors que d’autres ont été relaxés après avoir été auditionnés par le juge dans la même affaire, précise la même source rappelant qu’en date du 23 avril dernier aux alentours de 14h00, un rassemblement a été enregistré au niveau de la Place du 1er novembre à Oran où deux individus ont été interpellés pour s’avérer que l’un était en lien avec le mouvement anti-régime dit Rachad en qualité de membre« lit-t-on dans le communiqué.

La même source souligne que « l’individu en question ,repris  de justice dans une affaire d’insulte à corps constitué», a été interpellé pour diffusion au public de fausses informations susceptibles de porter atteinte à l’ordre public et le délit de regroupement non armé»,soulignant que l’enquête des services de la Police judiciaire a permis de «découvrir une réunion secrète, prévue le 24 avril (le lendemain) en présence de plusieurs individus issus de différentes wilayas de l’ouest pour la désignation d’un Coordinateur régional de Rachad».

«Cette réunion devait constituer pour les partisans dudit mouvement l’occasion de se connaitre, de préparer l’escalade lors des marches du Hirak dans l’ouest du pays et d’oeuvrer à la mobilisation d’un maximum de jeunes», ajoutera le communiqué.

Selon la même source, «les investigations ont mis a nu un financement extérieur de cette activité, sous forme d’aides financières au mouvement pour le paiement des pénalités des procès, l’animation du Hirak, voire son escalade, et la préparation d’une réunion nationale en présence de toutes les parties opposées au pouvoir».

Le communiqué notera qu’en date du 29 avril, et après parachèvement de la procédure d’enquête par la brigade de lutte contre la cybercriminalité de la Sureté d’Oran, les mis en cause ont été déférés devant le Parquet du tribunal d’Oran et en vertu d’une requête introductive d’instruction.

Leur dossier a été transmis au juge d’instruction au Pôle pénal compétent pour «le délit de conspiration contre la sécurité de l’État, ayant pour objectif l’incitation des citoyens contre l’autorité de l’État et l’atteinte à l’intégrité territoriale» et «le crime d’adhésion à une organisation subversive activant à l’extérieur et à l’intérieur du territoire national», poursuit le communiqué.

Les chefs d’accusation portent également sur «le délit d’exposition au public de publications et de documents susceptibles de porter atteinte à l’intérêt national, pour tous les accusés», «le crime d’usage des technologies de communication et d’information pour le recrutement en faveur d’une organisation ou d’un groupe, pour les prévenus Z.M.A, (D.M), B.A, M.D.A» ainsi que «le délit d’obtention de financement de personnes à l’intérieur et l’extérieur du pays dans le but de commettre des actes susceptibles d’attenter à la sécurité de l’État et à ses institutions pour les accusés B.S, R.Y, G.M, K.M.H et B.M.T», conclut le communiqué.

 

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