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Acquittement de Khaled Tebboune: Victoire de la justice contre le complot

La justice algérienne vient de porter un coup dur à «  la justice du téléphone » initiée par El Isaba et à la justice discriminatoire initiée par l’Etat profond à l’occasion du verdict prononcé ce mercredi 26 février 2020, à l’encontre de Kamel Chikhi, dit El Bouchi, principal accusé dans l’affaire de trafic d’influence et de dilapidation de deniers publics.

Le verdict a également acquitté Khaled Tebboune, fils du président Abdelmadjid Tebboune, dont l’implication serait liée à une guerre menée contre celui qui s’est opposée à El, Isaba et ses plans de s’accaparer des richesses du peuple. Sur ce registre, il est nécessaire de souligner, que certains médias, inféodés à El Isaba et l’Etat profond, bien relayés par des groupes de réseaux sociaux engagés dans cette bataille de salir l’homme, qui gagnait des échelons, au sein de la population, à quelques mois de la présidentielle d’avril 2019, tentaient bien que mal de lier le nom de Khaled Tebboune à cette affaire des 701 kg de cocaïne saisis au port d’Oran , le mois de mai 2018. Cette guerre menée contre le père de Khaled Tebboune, prendra une allure plus féroce, à l’occasion de la tenue de la présidentielle du 12 décembre 2019, pour ternir l’image de la justice qui réussira durant quelques semaines à mettre hors d’état de nuire les acteurs les plus connus de l’oligarchie, à savoir Ali Haddad, les Kouninef, en plus des anciens premiers ministres à savoir, Ahmed Ouyahia et Abelmalek Sellal, et de plusieurs ministes et walis mis en cause dans des affaires de détournement et de dilapidation de deniers publics, de trafic d’influence et de transfert illégal de capitaux vers l’étranger. Ainsi, El Isaba, dont certains affiliés étaient proches du pouvoir décisionnel, préparaient l’annonce du verdict de l’acquittement de Khaled Tebboune, juste après l’annonce des résultats préliminaires de la présidentielle du 12 décembre, en vue de ternir l’image de l’élection d’Abdelmadjid Tebboune, salir l’image de la justice qui commençait à sortir de la tutelle du pouvoir exécutif, et des groupes d’intérêt, et par voie de conséquence, porter un coup dur à la première élection la plus transparence tenue en Algérie depuis son indépendance. L’annonce de l’acquittement de Khaled Tebboune, était destiné à accroître le sentiment chez l’algérien, que rien n’a changé, donnant un nouveau souffle à ceux qui voulait perdurer la crise politique en Algérie, à travers le plan des transitions et de la Constituante, proposés par une minorité qui voyait ses intérêts se volatiliser, à l’occasion du scrutin présidentiel du 12 décembre 2019, annonciateur d’une nouvelle république, matérialisant les articles 7 et 8 de la Constitution, largement revendiqués par le peuple algérien. Echouant à matérialiser le plan prévu le soir du 12 décembre, la frange affiliée à El Isaba tentera de récidiver le 19 décembre 2019, à l’occasion de la cérémonie de prête de serment, en vue de délégitimer Abdelmadjid Tebboune, dont l’élection ouvrira la voie à un nouveau mode de gouvernance qui n’arrangera nullement les plans de l’OPA d’El Isaba, l’Etat profond et leurs sbires. Les deux plans devaient servir à la matérialisation de certains groupuscules à l’occasion du Hirak des vendredis, apprend-t-on.
Par ailleurs, il est important, de relever cette tendance discriminatoire, initiée par certains à l’égard des décisions de justice, en applaudissant la libération de leurs mentors et serviteurs, et maudissant la libération des opposés à leurs plans et dogmes. D’ailleurs, les algériens s’interrogent sur l’attitude de certains « avocats » qui s’autoproclament opposés au système, et qui courent pour défendre les figures de ce système. A bon entendeur

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