Il n’a pas usurpé le qualificatif du profil du néocolonisé utilisé par l’auteur et chercheur algérien Ahmed Bensaada dans son livre « Kamel Daoud: Cologne,contre-enquête ». Il s’agit bien entendu de Kamel Daoud, qui vient de dépasser toutes les frontières pour illustrer son allégeance aux colonisateurs. Dans un entretien accordé à France Inter, le néocolonisé et auteur de « Meursault: contre-enquête, étale ses qualités de soldat attitré du néocolonialisme en avançant encore une fois que la France est loin d’une dictature à l’opposé de l’Iran, de l’Egypte ou de l’Algérie, s’inscrivant dans la logique du mensonge démentie » par les dizaines de manifestations réprimées par les services français de sécurité à l’égard des manifestants français venus exprimer leur désaccord avec Jupiter au sujet de la loi sur la réforme des retraites adoptée finalement par un processus dictatorial et anti-démocratique, via l’usage excessif de l’article 49.3 utilisé plus de dix fois par le gouvernement français dirigé par Elizabeth Borne.
Le néocolonisé par excellence, bénéficiaire de la nationalité française pour son allégeance à Macron, pourra-t-il convaincre la classe prolétarienne française des arguments avancés sur France Inter?, sachant que KD n’a pas hésité l’année écoulée à appeler les français à voter pour le candidat de l’oligarchie financière internationale.
S’agissant de ses réponses aux déclarations de l’ancien patron de la DGSE et ambassadeur de France à Alger, Xavier Driencourt et l’ancien premier ministre français Edouard Philippe,qui se sont positionnés pour l’annulation de l’accord sur l’immigration de décembre 1968, signé entre la France et l’Algérie, KD se montra encore défenseur de l’ancien occupant, qu’il lui accorde le droit de souveraineté, faisant fi de l’obligation du respect des accords internationaux. » La France est un pays souverain » dira-t-il, pour justifier la violation par Paris d’un accord international. En néocolonisé, il qualifia l’Algérie d’enfant gâté, insultant au passage les souffrances de 132 ans de colonisation barbare qui a fait plus de 10 millions de morts que l’ancien sympathisant de l’islamisme radical, inscrit dans le registre des statistiques » sans impact » selon ses propos. Il ne manque d’ailleurs pas de qualifier l’Algérien qui défend son histoire et les sacrifices de ses ancêtres d’anti-français.
Une insulte non seulement aux algériens mais aux français défenseurs du droit des Peuples à l’autodétermination, à la liberté , à l’indépendance et à la justice que son idole Albert Camus n’a pas reconnu lorsqu’il s’agit du droit des algériens à sortir du joug du colonialisme, préférant « sa mère » allusion à la puissance coloniale.
La sortie de KD sur le média français, est loin d’être innocente d’ailleurs, elle s’inscrit dans cette droite ligne de l’Etat profond français qui n’a pas encore digéré la détermination de la Nouvelle Algérie à se frayer un chemin au sein des concerts des Nations loin du tutorat européen, en particulier français, qui focalise ces derniers temps sur l’Algérie, en raison du refus d’Alger, de reconduire l’accord d’association avec l’Union européenne et qui avait porté un important préjudice financier à l’Algérie, durant la période 2005-2020, oscillant entre 250 et 300 milliards d’euros.
Rappelons, que l’ancien sympathisant de l’islamisme politique, condamné par le tribunal d’Oran pour violence et usage d’arme blanche à l’égard de son ancienne épouse, révélé par Algérie54, s’est de nouveau exprimé sur les tensions entre Paris et Alger, épargnant la France qu’il aime, selon ses dires, et accusant les algériens de la revendication de la reconnaissances des crimes coloniaux, de la restitution des archives et aussi des crânes exposés comme des trophées dans les illustres musées français, comme références à la « civilisation exportée » à l’Algérie, de faire un fonds de commerce mémorial.
Kamel Daoud, pourra-t-il nous expliquer si la France qu’il aime, et qui prône la défense du climat via plusieurs sommets du COP est en mesure de venir dépolluer et décontaminer les sites de ses anciens essais nucléaires, pour sauver l’environnement et des milliers de vies exposées aux crimes écologiques français. « Est-ce que les Algériens détestent la France ? Oui. Est ce qu’ils aiment la France ? Oui. Est ce qu’ils détestent la langue française ? Oui. Est-ce qu’ils pratiquent la langue française ? Oui. Cela reste la langue de la réussite, la langue du départ, la langue du projet de vie », indique le néocolonisé, appelé à interrogé son mentor Macron si la langue de Molière est sollicitée dan le Business,la financière international et le monde du Data.
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