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December 6, 2025

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La 4e Conférence africaine des startups d’Alger, une occasion d’examiner de nouveaux mécanismes du financement de l’innovation

 La 4e édition de la Conférence africaine des startups, qu'abrite l’Algérie à partir de samedi, constitue une occasion d’examiner de nouveaux mécanismes de financement des entrepreneurs innovants, et qui constitue un pilier essentiel de l’écosystème continental dans ce domaine, indique la présidente de l’Association africaine des startups "Taas Africa", Just Omomo Ibe.

 La 4e édition de la Conférence africaine des startups, qu’abrite l’Algérie à partir de samedi, constitue une occasion d’examiner de nouveaux mécanismes de financement des entrepreneurs innovants, et qui constitue un pilier essentiel de l’écosystème continental dans ce domaine, indique la présidente de l’Association africaine des startups “Taas Africa”, Just Omomo Ibe.

Mme Ibe a expliqué, dans une déclaration à l’APS, que cette conférence, prévue du 6 au 8 décembre à Alger, constitue une occasion pour les gouvernements africains d’adopter des modèles de financement innovants, d’élargir les fonds d’innovation et d’offrir des incitations fiscales aux investisseurs dans le domaine de l’innovation.

Elle a affirmé que l’accès au financement demeure l’un des plus grands défis auxquels sont confrontées les startups en Afrique, car les banques exigent des garanties “lourdes” ne correspondant pas à la nature de l’activité de ces entreprises, tandis que les investisseurs étrangers considèrent le marché africain comme étant “à haut risque”.

Outre la problématique du financement, les startups du continent font face à plusieurs défis, notamment l’amélioration des infrastructures numériques, en particulier l’Internet haut débit, les incubateurs d’innovation, les solutions cloud et les partenariats public-privé, permettant aux startups de se concentrer sur le développement de leurs produits et l’expansion vers de nouveaux marchés, selon la présidente de “Taas Africa”, basée à Lagos.

L’instabilité des textes réglementaires, la complexité des procédures administratives et leur inadéquation constituent également un véritable obstacle à la croissance des startups dans de nombreux pays africains, selon Mme Ibe, qui a mis en avant le rôle de cette conférence pour y faire face, notamment à travers un dialogue direct et franc entre les gouvernements et les différents acteurs de l’écosystème des startups.

Elle a indiqué que des pays africains ont réalisé des progrès remarquables en matière d’amélioration de l’écosystème des startups, et qu’il s’agit de modèles dont il convient de s’inspirer à l’échelle du continent, soulignant l’importance pour la conférence de discuter de la question du rapprochement des lois économiques et commerciales entre les pays africains afin de faciliter l’accès des startups aux différents marchés du continent.

La 4e conférence des startups en Algérie constitue une occasion idoine de renforcer ce rapprochement et de soutenir la coopération transfrontalière entre les porteurs de projets innovants, ajoute la responsable, soulignant que son association œuvre à développer une banque de ressources complète, afin de construire des entreprises innovantes capables de créer de la richesse et de renforcer la contribution de l’économie numérique au développement global de l’Afrique.

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