Le rideau est tombé ce mercredi 10 septembre sur la 4e édition de l’IATF, organisée par l’Algérie, avec à la clé un succès remarquable en matière de conclusion de contrats entre opérateurs économiques africains allant dans le sens de la consolidation de l’intégration africaine dans le commerce africaine ou le continent est appelé à améliorer son piètre et insignifiant score de 3% dans les échanges commerciaux internationaux.
Si il est important de retenir le couronnement de cette édition d’Alger par la signature de contrats d’une valeur de plus de 48,3 milliards de dollars, dont 11,4 milliards de dollars au profit de l’Algérie, contre 43,77 milliards de dollars lors de la précédente édition organisée en Egypte en 2023, il est primordial de révéler l’impact diplomatique et médiatique de cet évènement pour notre pays. En abritant cet évènement, organisé de fort belle manière, selon les témoignages des hôtes et des délégations participantes venues des quare coins du continent, l’Algérie a réussi son pari de son redéploiement,dans une région qui constitue sa profondeur géostratégique, rappelant le rayonnement du pays des martyrs durant la période faste de son histoire, quand il était très courtisé par ses pairs africains.
Aujourd’hui, l’Algérie est revenu à son initial paradigme panfricain, n’en déplaise à certains qui multipliaient les attaques mensongères dans le cadre d’une campagne hostile et haineuse orchestrée par des officines néocoloniales, et relayée par des valets et indigènes à l’ancien colon.
Forte de son potentiel humain ,ses énormes potentialités matérielles, ses richesses naturelles, et un 3e PIB africain, l’Algérie via un ambitieux plan d’intégration régionale est appelée à jouer et tenir un rôle prépomdérant dans le développement du continent,le retour à la paix dans plusieurs de ses régions, en sa qualité de pays promoteur de la stabilité et de la paix, via ses efforts et actions comme acteur-clé au sein du Conseil de la Sécurité et la paix de l’Union Africaine, et au Conseil de Sécurité de l’ONU, oùelle ne cesse de plaider avec ses pairs africains, une réforme au sein de l’organisation onusienne, permettant au continent africain, longtemps marginalisé de postuler à un ou deux sièges au sein du CS de l’ONU.
Depuis son arrivée au pouvoir en décembre 2019, le président de la république Abdelmadjid Tebboune accordait un intérêt particulier au redéploiement de l’Algérie sur la scène africaine. La création de l’Agence Algérienne de coopération internationale, dont l’annonce a été faite par le président de la république Abdelmadjid Tebboune en février 2020 à partir d’Addis-Abeba, siège et sanctuaire de l’UA, résume l’intérêt qu’accorde l’Algérie à un retour rapide sur la scène continentale après une disette de quelques décennies, liées au terrorisme barbare et à la chaise vide observée depuis 2000, malgré les espérances nourries avec l’annonce du NEPAD, dont l’un des acteurs promoteurs, l’ancien président nigérian Olusegun Obasango était présent en sa qualité de président du Conseil consultatif de l’IATF 2025, était présent à l’édition d’Alger.
Sur ce registre, il faut rappeler, que l’annonce en février 2020 de la création d’une Agence Algérienne de coopération internationale à vocation Africaine, destinée à renforcer la coopération de l’Algérie avec les pays voisins, notamment avec les pays du Sahel, revêt une importance capitale pour la stratégie du président de la république en matière de redploiement sur la scène continentale.
Cette agence aura pour principale mission “la concrétisation sur le terrain de notre volonté de renforcer l’aide, l’assistance et la solidarité avec les pays voisins, notamment les pays frères au Sahel”, avait déclaré le président Tebboune lors de l’ouverture du sommet de l’Union africaine en février 2020 devant ses pairs africains.
La création de cette agence s’inscrit dans le cadre d’un vaste plan accompagnant une stratégie d’intégration régionale, contenant la concrétisation d’importants projets structurants d’infrastructures de base, comme la route Transsaharienne reliant non seulement le nord du sud du pays,mais l’Algérie au Nigeria en passant par le Niger, avec la possibilité de s’étendre au Tchad, dont le président Mahamat Idriss Deby, présent à Alger, à l’occasion de l’ouverture de la 4e édition de l’IATF exprimait son souhait ; la Dorsale de la fibre optique permettant aux voisins maliens, nigériens, mauritaniens, libyens et aussi tchadiens de bénéficier de la connextion Internet, la concrétisation de l’ambition gazoduc TSGP, reliant le Nigeria à l’Europe via le Niger et l’Algérie, la concrétisation de la route Tindouf – Zouirette reliant l’Algérie à la Mauritanie, le lancement des lignes maritimes reliant le port d’Alger à ceux de Noukchott en Mauritanie et Dakar au Sénégal, l’ouverture des lignes aériennes desservant la capitale algérienne à des destinations continentales, comme Douala au Cameroun, Addis-Abeba en Ethiopie, Dar Essalem en Tanzanie, Abuja au Nigeria, Johannesbourg en Afrique du Sud, et bientôt N’djaména au Tchad et qui renforcent déjà les dessertes aériennes existentes reliant Alger à plusieurs villes africaines, l’ouverture d’agences bancaires algériennes dans plusieurs villes africaines permettant la fluidite des échanges commerciaux et la circulation des biens et des personnes, la hausse d’octroi de bourses à l’adresse des étudiants africains, sont autant d’indicateurs allant dans la direction de l’augmentation du flux d’investissements et des échanges commerciaux.
A cela s’ajoute l’accord d’avril 2024, de partage de l’exploitation de la nappe albienne avec ses voisins maghrébins, et la création de cinq zones de libre-échange avec les pays voisins tels la Mauritanie, la Tunisie, la Libye, le Mali et le Niger,dont la portée ne sera que bénéfique en matière de la stabilisation des population, la création d’emplois , de capteur d’investissements nationaux africains, la réalisation d’équipements éducatifs, sanitaires, et économiques, permettront la réussite des plans de lutte contre la terrorisme, le trafic de drogue , d’armes, de traîte humaine et de l’immigration clandestine
La concrétisation de la voie ferrée reliant le nord de l’Algérie à son sud avec la possibilité de s’étendre à ses voisins subsahariens ainsi que la concrétisation des mégaprojets miniers comme celui de Gara Djebilet, confirmeront l’Algérie, comme un hub économique reliant l’Afrique à l’Europe et l’Asie, et comme un Etat-pivot et incontournable sur la scène internationale. Tant pis pour ceux qui ont misé sur l’isolemnt de l’Algérie.