A la une, Contribution

DÉCRYPTAGE

La classe politique allemande dénonce le califat islamique mais se soumet servilement au caïdat sioniste

La vile et servile classe politique allemande, instance politique la plus soumise au caïdat sioniste dans l’Union européenne, est scandalisée. Elle est vent debout après une manifestation d’islamistes à Hambourg, organisée ce samedi 29 avril.

Khider Mesloub

La vile et servile classe politique allemande, instance politique la plus soumise au caïdat sioniste dans l’Union européenne, est scandalisée. Elle est vent debout après une manifestation d’islamistes à Hambourg, organisée ce samedi 29 avril.

Selon la presse allemande, le rassemblement s’est tenu à l’appel de l’association «Muslim Interaktiv» dont le logo était présent sur de nombreuses pancartes.

Lors de cette manifestation un millier de personnes aurait appelé « à l’instauration d’un califat à Hambourg ». Les manifestants auraient brandi des pancartes reprochant nommément aux médias leur «islamophobie», notamment à propos de la guerre exterminatrice menée par les israéliens à Gaza. Sous le slogan « N’obéissez pas aux menteurs, les manifestants ont exprimé leur soutien aux Palestiniens en réclamant la «vérité» au lieu des «fake-news».

Quoique la manifestation se soit déroulée dans le calme, elle a néanmoins suscité une forte réprobation de la pitoyable classe politique allemande, entièrement dominée par le caïdat sioniste. 

« Une manifestation difficile à supporter », a déploré la ministre de l’Intérieur.  « Voir une telle manifestation islamiste dans nos rues est difficile à supporter. C’est une bonne chose que la police de Hambourg ait répondu à la criminalité par une présence importante. La ligne rouge à partir de laquelle la protection du droit à la manifestation et à la liberté d’expression prend fin doit être claire », a déclaré la ministre de l’Intérieur, Nancy Faeser, au journal Tagesspiegel, lundi 29 avril.

« Pas de propagande terroriste pour le Hamas », a-t-elle poursuivi auprès du quotidien berlinois.

En revanche, la propagande terroriste pour l’État nazi d’Israël est tolérée, voire vivement encouragée, par l’ensemble de la classe politique allemande, complice de crimes de guerre et de génocide commis à Gaza.  Pire, elle est institutionnalisée. Il est de la plus haute importance de rappeler que l’Allemagne est le deuxième fournisseur d’armes à Israël, derrière les Etats-Unis. 

Dès le déclenchement de la guerre exterminatrice menée par Israël contre les populations civiles palestiniennes de Gaza, l’immonde bourgeoisie allemande, par la voix de son chancelier Olaf Scholz, s’est rangée derrière les criminels de guerre sionistes. « À l’heure actuelle, la seule place pour l’Allemagne est celle auprès d’Israël », avait affirmé Olaf Scholz dans sa déclaration gouvernementale du 12 octobre. « Israël a le droit de se défendre. Le gouvernement fédéral soutient Israël dans ce contexte, notamment en lui fournissant des équipements militaires et médicaux », avait-il ajouté. L’Allemagne est ainsi l’un des principaux soutiens d’Israël, dont l’existence a été élevée au rang de « raison d’état » dans le pays qui a inventé le nazisme. 

La bourgeoisie allemande fustige les manifestants qui auraient appelé « à l’instauration d’un califat à Hambourg », mais cautionne depuis plusieurs décennie l’instauration du caïdat sioniste dans toute l’Allemagne. 

Pour rappel, toutes les institutions allemandes sont contrôlées par le lobby sioniste, la mafia internationale sioniste. Une mafia qui a instauré un caïdat sioniste mondiale. Le caïdat, dans son sens étroit mafieux et sioniste, est un système de hiérarchie sociale et suprémasciste propre au milieu (ou gouvernance mondiale), dans lequel des caïds sionistes imposent leur loi. Leur domination. Leur suprématie. Leur idéologie suprémaciste. 

Par définition, la mafia est une entité criminelle dont la particularité essentielle est de nier son existence même, de ne pas admettre ses agissements sanguinaires. Telle est la caractéristique fondamentale du sionisme : la dénégation de son essence criminelle. Israël, pays colonial fondé sur le suprémacisme, composé de mercenaires sionistes tortionnaires et génocidaires, n’a-t-il pas l’outrecuidance et l’indécence de se présenter comme une démocratie ?

Curieusement, la mafia émerge à la même époque que le sionisme. En tout cas, la mafia et le sionisme émargent au même registre criminel. L’escroquerie financière pour la mafia, l’escroquerie historique pour le sionisme. La fraude mémorable en tous genres pour la mafia, la fraude mémorielle pour le sionisme.

La mafia fait, par la force, main basse sur la fortune de richissimes citoyens, le sionisme, lui, s’empare par les armes des terres des pauvres Palestiniens.

On peut même affirmer que mafia et sionisme sont synonymes. Deux entités prédatrices enfantées par l’Europe capitaliste, alors en pleins bouleversements politiques et transformations économiques, dans sa florissante phase impérialiste, colonialiste, raciste, suprémaciste.

Le phénomène mafieux et sioniste participe d’un processus d’extorsion financière ou territoriale opéré par la fraude structurelle et le recours permanent à la violence.

La mafia comme le sionisme peuvent être définis comme une entreprise tentaculaire – association de malfaiteurs ou malfaisants – qui œuvre, par la violence, à l’exercice de la domination sur des territoires en vue d’accumuler du pouvoir social, une hégémonie financière.

Si la mafia assoie son pouvoir sur le crime organisé, le sionisme, lui, appuie sa puissance sur la spoliation meurtrière systématique. Ce sont deux entités scélérates sans foi ni loi. Pour les deux entités prédatrices, la violence est à la fois utilisée pour s’emparer respectivement des richesses financières ou territoriales et pour protéger leur instance scélérate, notamment par l’intimidation ou la guerre. Les deux entités usent de méthodes sanguinaires pour défendre leurs intérêts, la prise de contrôle d’un territoire ou d’un marché. La mafia comme le sionisme œuvrent à l’instauration d’un caïdat mondial. 

Quand un malfrat intègre la mafia, il devient mafieux jusqu’à sa mort. En revanche, quand un suprémaciste se convertit au sionisme, à l’exemple du bourgeois ou politicien allemand, il demeure sioniste jusqu’à l’extermination de tous les non-sionistes présents en Palestine occupée ou excommunication de l’espace public de tous les contestataires pro-palestiniens. 

Tout comme l’assassinat fait partie du mode opératoire de la mafia, le massacre de masse fait partie intégrante du mode de gouvernance du sionisme.

Si la mafia est réputée pour son sadisme – ses membres se livrent sans scrupule à des tortures sur leurs victimes – et sa propension à faire régner la terreur, le sionisme, lui, est renommé pour sa barbarie génocidaire et son inclination à régner par le terrorisme étatique. Le génocide des populations civiles palestiniennes illustre cette tragique réalité. 

À ce sionisme, autrement dit le caïdat sioniste, la classe politique occidentale est totalement assujettie. La capitale du caïdat sioniste est Israël, pays théocratique, désormais dirigé par des fanatiques religieux génocidaires.

La classe politique allemande fustige l’islamisme mais soutient inconditionnellement le sionisme. Pourtant, le sionisme est au judaïsme ce que l’islamisme est à l’islam, un dévoiement politique de la religion hébraïque, une perversion du dogme spirituel judaïque. Le sionisme se fonde sur le militarisme, le bellicisme, le colonialisme, un système de domination et d’apartheid, autrement dit le suprémacisme, fondements politiques et idéologiques issus de l’Europe capitaliste impérialiste, notamment l’Allemagne nazie.

Que le sionisme contemporain se soit mué en entreprise belliqueuse génocidaire ne semble nullement scandalisé la classe politique allemande. Que le sionisme actuel soit devenu le nouveau Daech ne scandalise nullement la bourgeoisie allemande. Que toute la société israélienne se soit transformée en Daech, ses habitants, fanatisés, mués en terroristes menaçant la vie, non seulement des Palestiniens, mais de l’ensemble de l’humanité, avec leur jusqu’au-boutisme belliciste génocidaire, ne scandalise nullement la bourgeoisie allemande. 

Pour rappel, si Daech voulait rétablir le califat dans tous les territoires musulmans, le sionisme veut aujourd’hui ressusciter son fantasmagorique royaume hébraïque antique dans tout le Proche-Orient. Si Daech s’activait à islamiser et fanatiser le monde entier, le sionisme daéchien s’affaire aujourd’hui à sioniser et fasciser toute l’humanité. Si Daech était une dérisoire multinationale terroriste, l’Etat daéchien israélien, lui, prouve qu’il est une gigantesque puissance militariste terroriste. Si l’Etat islamique de Daech a été classé comme organisation terroriste par de nombreux pays, dorénavant, l’Etat daéchien israélien est considéré comme une armée de terroristes par la majorité de l’humanité.

C’est cet Etat daéchien israélien, considéré comme une armée de terroristes par la majorité de l’humanité, que la vile et servile classe politique allemande soutient inconditionnellement. C’est ce système de caïdat sioniste génocidaire que l’abjecte bourgeoisie allemande vassalisée défend indéfectiblement. 

Partager cet article sur :

publicité

Articles similaires