Après avoir été lynché par la machine propagandiste, dominée par les entremetteurs des plateaux des différentes chaînes des télévisions algériennes, le président de la Fédération Algérienne de Football FAF, Djahid Zefizef a annoncé ce dimanche 16 juillet son départ de l’instance footballistique pour avoir échoué à intégrer le Comité Exécutif de la Confédération Africaine de Football.
Sur ce registre, il est important de souligner, que dès l’annonce de la défaite de Djahid Zefizef , la machine propagandiste des maquignons se met en activité pour coller tout le mal du football algérien à l’homme, sans pour autant fournir des arguments objectifs et appropriés de l’échec du système footballistique national, et sportif en général, gangréné par la corruption, le copinage, les passe-droits, l’incompétence et surtout l’incompétence et l’absence de vision et de visibilité. L’échec de la FAF de faire partie du Comité d’Exécutif de la CAF ne date pas d’aujourd’hui. Même celui que les maquignons de la propagande le présentaient comme « héros national » avait échoué en 2017 face au candidat marocain Fawzi Lakjaa. Cet échec ne doit nullement occulter les échecs et scandales de d’autres disciplines du sport national, comme le Judo, avec ce qui s’est passé pour le judoka Fethi Nourine et son entraîneur au Japon, à l’occasion des JO 2020, la Boxe avec la pugiliste Imane Khelif,disqualifiée de la finale des championnats du Monde de Boxe qui se sont déroulés en Inde, ou tout récemment avec le nageur Jaouad Syoud, et qui a failli rater le prochain mondial prévu au Japon, même avec ses 11 médailles d’or gagnés lors des Jeux Panarabes d’Alger qui viennent de s’achever. Ces scandales ne datent nullement d’aujourd’hui, car de nombreux athlètes et qui avaient hissé haut l’emblème national, dans les différentes manifestations internationales, avaient été écrasés par la machine de l’incompétence, le copinage et la gabegie des responsables véreux du mouvement sportif national. Et là, il est indispensable de rappeler, aux maquignons de la propagande au profit des clans et groupes d’intérêt restreint, et qui n’est nullement national, le combat tenu par le regretté et ancien ministre de la jeunesse et des sports Yahia Guidoum, qui insistait sur l’alternance, pour secouer les pérennisés. Aujourd’hui, il est indispensable d’inculquer une nouvelle culture, avec l’intronisation de profils dans les différentes fédérations sportives, à la hauteur du standing de l’Algérie, et des défis que connaît le monde. Le sport est devenu un acteur incontournable dans la Soft Power, et ce n’est pas la propagande rétrograde de certains entremetteurs devenus » une référence » pour les médias algériens via des tweets, qu’on peut avancer, et figurer au devant de la scène sportive internationale. Le représentant de n’importe quelle fédération doit être soumis à une formation appropriée pour maîtriser les enjeux des coulisses et des lobbyings, dans un monde sportif dominé par le pouvoir des multinationales et l’argent.
La représentativité ne doit pas se limiter à des membres au sein des comités Exécutifs des fédérations internationales, mais aussi, à des représentativités au sein des différentes commissions(médicale, d’arbitrage, d’éthique, et aussi de la communication). Tout le monde a critiqué l’échec de Djahid Zefizef, alors qu’aucun des maquignons de la propagande, devenus par voie de circonstances des entraîneurs et des dirigeants n’ont jamais réussi à figurer dans la commission de communication de la CAF. L’unique exception n’a jamais réellement défendu l’Algérie, pour ne pas dire le contraire.
Dans le même cadre, il est judicieux de rappeler, l’affaire Kharouf, à l’origine de la disqualification de l’Algérie à la CAN de 1994 tenue en Tunisie. L’assainissement du mouvement sportif national passe inéluctablement par la mise hors d’état de nuire des pique-assiettes, et des maquignons qui pullulent et qui occupent les plateaux des télévisions précoccupées par le nombre de l’audimat que du développement du sport national sur des bases saines et solides.
