Faute d’une feuille de route pour mettre sur la table tous les dossiers qui empoisonnent les relations algéro-françaises, en vue de bâtir des rapports sereins et durables, pour le bien des peuples des deux rives, la France sous OPA de l’extrême droite surfe sur la surenchère et l’escalade et navigue vers la rupture, via des subterfuges farfelus illustrant le déclin de l’ancienne puissance coloniale qui se confine sur des dossiers de bas étage comme les OQTF, et Boualem Sansal.
D’ailleurs, le reportage d’une chaîne de télévision publique, sur une prétendue poursuite d'”opposants” par les services de renseignements Algériens, sur injonction de la DGSI française, illustre le déclin de cette France, qui à visage découvert, révèle qu’elle est le commanditaire et l’employeur de l’organisation terroriste du MAK.
Sur ce registre, il est clair que l’Etat profond français craint la défection des éléments de l’organisation dirigée par le terroriste et maître- chanteur Ferhat M’henni. La réaction de la famille de Belabaci par la voix de Madjid frère d’Aksel Belabaci, qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt en Algérie, dont la Cour d’appel de Paris avait il y a quelques jours reporté l’examen d’une demande d’extradition émise par l’Algérie .
Et c’est pour cette raison, que l’affaire de Boualem Sansal est de nouveau mise sur orbite de la propagande et de la désinformation en vue de dénigrer la justice Algérienne et par voie de conséquence bloquer l’extradition des terroristes commanditaires d’actes terroristes en Algérie.
L’Etat profond français fait croire aux français qu’il a des cartes pour plier la fermeté et la détermination des Algériens à construire une relation équitable, en remettant tous les dossiers sur la table( la mémoire, les archives, la décontamination des sites des essais nucléaires français en Algérie, l’immigration, les visas, la circulation des biens et personnes entre les deux pays, la coopération économique, scientifique et culturelle).
L’Etat profond français, otage du logiciel néocolonial, mené par l’extrême droite, par le biais de ses supplétifs comme Bruno Retailleau, François Bayrou ou le sprinter agent diplomate Xavier Driencourt, qui défile sur les plateaux des télévisions françaises et marocaines, depuis son rapatriement à Paris, continue de diffuser des menaces, via les subterfuges des OQTIF, ou Air Algérie, sachant qu’en cas d’interdiction de la compagnie aérienne Algérienne de fouler le sol français, c’est Air France qui payera le prix fort des représailles Algériennes. Alger pourrait l’interdire à survoler l’espace algérien lors de ses dessertes reliant la France à l’Afrique.