La justice française a émis un avis défavorable, mercredi 19 mars, aux six demandes d’extradition vers l’Algérie d’Abdeslam Bouchouareb, ministre de l’industrie et des mines de 2014 à 2017 sous la présidence d’Abdelaziz Bouteflika, mettant définitivement fin à cette procédure.
Le refus de l’extradition est justifié par « l’état de santé et de l’âge » d’Abdeslam Bouchouareb. Installé dans les Alpes-Maritimes, Abdeslem Bouchouareb fait l’objet d’un mandat d’arrêt émis par la justice algérienne.
Le refus d’extrader Abdeslem Bouchouareb, plaque tournante du plan de mise à mort de l’industrie algérienne, intervient en pleine tension diplomatique entre Alger et Paris, dans le sillage de la politique algérophobe menée par les néocoloniaux de l’extrême droite française via le ministre plouc de l’intérieur Bruno Retailleau voulant à tout prix imposer des expulsions sans se référer au droit international via le respect des traités consulaires signés entre les deux pays.
D’ailleurs, les algériens étaient convaincus que Paris n’extradait nullement son poulain, et les arguments justifiant ce refus d’extradition ne sont pas convaincants. Il convient de rappeler, que le prétendu avocat de Boualem Sansal, l’ami juré du génocidaire Benjamin Netanyahou, en l’occurrence François Zimeray, a joué un rôle important dans l’exfiltration de Carlos Ghosn, l’ancien patron de Renault/ Nissan du Japon, sachant que ce dernier a le même profil de Bouchouareb, illustrant à merveille cette justice française aux mains de la mafia de la finance internationale.