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December 7, 2025

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La leçon algérienne sur l’antisémitisme

Dans le cadre de sa visite en Italie, le président de la république Abdelmadjid Tebboune, a rencontré le pape Léon XIV. Une rencontre qui s'inscrit dans le cadre de la culture et la civilisation algérienne millénaire attachée à la paix , au vivre ensemble, à la tolérance, et à la lutte contre toute forme de fanatisme, terrorisme et sionisme dont certains veulent le lier à l'antisémitisme

Dans le cadre de sa visite en Italie, le président de la république Abdelmadjid Tebboune, a rencontré le pape Léon XIV. Une rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la culture et la civilisation algérienne millénaire attachée à la paix , au vivre ensemble, à la tolérance, et à la lutte contre toute forme de fanatisme, terrorisme et sionisme dont certains veulent le lier à l’antisémitisme

Dès son investiture, le souverain pontife a tenu à rendre hommage à la figure algérienne de la Méditerranée Saint Augustin, et a prévu de se rendre en Algérie à l’occasion de sa tournée méditerranéenne prévu l’automne prochain.

Très attaché à la figure de Saint Augustin, le pape Léon XIV nourrit le désir de visiter Annaba, où se trouve la basilique dédiée à l’évêque d’Hippone, ainsi que Souk Ahras, sa ville natale. Il s’est d’ailleurs présenté comme un « fils de Saint Augustin » dans un message adressé au président Tebboune en mars dernier, exprimant son souhait de se rendre en Algérie.

La visite papale envisagée s’inscrit dans une dynamique de reconnaissance de l’héritage augustinien et du rôle que peut jouer l’Algérie comme trait d’union entre cultures et religions.

Au delà de l’aspect protocolaire, qui marqua la visite du Président Tebboune au Vatican, il faut retenir la haute portée diplomatique et surout civilisationnelle, qui met les ennemis de l’Algérie sur la défensive.

Le message adressée par l’Algérie par l’action de son président contrecarre les desseins des castes néocoloniales et sionistes. Ces dernières tentaient bien que mal de coller l’étiquette d’antisémite à l’Algérie et son président qui refusaient le diktat imposé par le sionisme et le génocide des enfants, femmes et vieillards palestiniens par la bande de Gaza.

L’Algérie, depuis le début de ce génocide en octobre 2023, n’a cessé d’interpeller la conscience de l’humanité sur ce qui se passe à Gaza au su et au vu du monde, attirant par conséquent les foudres des génocidaires de l’entité sioniste soutenus par l’Occident, ses instruments propagandistes, par la machine de l’industrie militaire, et surtout par le silence de la communauté internationale.

A travers ce message, l’Algérie compte mettre fin à cette amagame entretenue par certaines officines pro-sionistes faisant des acteurs et actes anti-sionistes des actes antisémites.

En autorisant le chanteur français Patrick Bruel, de se rendre dans la ville de sa naissance Tlemcen, l’Algérie est loin d’être un pays antisémitisme, comme l’entendent lui coller certaines officines sionistes et néocoloniales. Mais, le chanteur français n’avait pas été à la hauteur de ce geste algérien et avait profité de cette visite « humanitaire » pour faire de la politique en se rendant à Oran et Alger, en accordant une interview à un journal français, ou il n’a pas hésité à confirmer son attachement et son soutien au régime d’Apartheid de l’entité sioniste.

A l’opposé de Roger Hanin enterré en février 2015 à Alger, sa ville natale . Ce dernier portait l’Algérie dans son coeur, contrairement à Enrico Macias alias Gaston Ghrenassia, connu pour être un acteur clé dans les massacres des algériens à Constantine durant la glorieuse révolution du premier novembre 1954, et qui s’ajoute à sa participation en soldat de l’armée sioniste dans la guerre de 1973.

Via le génocide des palestiniens, le monde réussit bien à distinguer le sionisme de l’antisémitisme. S’attaquer au sionisme est loin d’être un acte antisémite. L’Algérie de Saint Augustin, de l’Emir Abdelkader et des glorieux martyrs de la révolution du premier novembre 1954, ne peut jamais être qualifiée d’antisémite. L’humanité est appelée à se libérer des mensonges du sionisme pour bâtir un monde de paix tourné vers la justice, le progrès, la tolérance et le vivre ensemble. A bon entendeur.

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