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December 8, 2025

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La militante suédoise Greta Thunberg épouse la cause sahraouie

La militante suédoise Greta Thunberg, connue pour son combat pour la préservation du climat a indiqué ce lundi à partir des camps des réfugiés sahraouis à Tindouf qu' « Il n’y a pas de justice climatique sous l’occupation, personne n’est libre tant que nous ne sommes pas tous libres. ».

La militante suédoise Greta Thunberg, connue pour son combat pour la préservation du climat a indiqué ce lundi à partir des camps des réfugiés sahraouis à Tindouf qu’ « Il n’y a pas de justice climatique sous l’occupation, personne n’est libre tant que nous ne sommes pas tous libres. ».

Evoquant son accueil par la population sahraouie, la militante suédoise dira que « l’hospitalité est très émouvante, et j’en apprends beaucoup plus sur l’occupation et la répression actuelles, la violence, le pillage et l’exploitation des ressources naturelles que le peuple sahraoui a dû endurer«

Depuis l’une des tentes qu’elle a visitées après son arrivée d’Espagne en bateau et sa traversée de l’Algérie, Thunberg a affirmé que « le peuple du Sahara Occidental a le droit à l’autodétermination, à la liberté et à la dignité ». « À l’heure actuelle, ils sont violemment privés de ces droits. Le monde regarde et se tait. Je veux être l’une des personnes qui ajoutent leur voix aux appels pour la libération du Sahara occidental”, a-t-il déclaré à propos d’un territoire occupé depuis 1975 par le régime marocain.

« Tous ceux qui peuvent s’exprimer doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour mieux comprendre la situation et essayer de briser ce silence, car personne n’est libre tant que tout le monde ne l’est pas, et cela vaut aussi pour le peuple sahraoui », a soutenu Greta Thunberg, qui s’était déjà illustré par son soutien au peuple palestinien, victime d’un génocide perpétré par les généraux sionistes de Tel Aviv.

D’ailleurs, elle n’a pas tardé à évoquer les liens étroits entre les deux entités makhzenienne et sioniste, en soulignant qu’“il n’y a pas de justice climatique sans droits de l’homme ». Une recette que Thunberg applique au Maroc comme à l’entité sioniste à un moment marqué par le cuisant échec subi par le régime du Makhzen le 4 octobre 2024, suite à l’arrêt de la Cour de Justice de l’Union Européenne CJUE, et qui a annulé les accords agricole et de pêche entre Rbat et Bruxelles,  au motif qu’ils n’ont pas le consentement du peuple sahraoui.

Pour la militante suédoise, la souffrance des sahraouis “est un exemple classique de l’injustice climatique, de la façon dont l’une des régions les plus vulnérables au climat est affectée par la crise climatique de manière très disproportionnée, et de la façon dont les personnes les moins responsables de la crise climatique, si c’est le cas, ce sont eux qui souffrent le plus de ses conséquences, ainsi que de l’exploitation des ressources naturelles et du colonialisme vert que le Maroc a l’intention de faire. « Mais nous allons tout faire pour essayer de leur demander des comptes et demander justice pour le peuple sahraoui », a-t-elle souligné.

Devenue l’une des figures de proue de l’urgence climatique et confrontée à l’inaction des dirigeants mondiaux, la jeune militante de 22 ans participe jusqu’à ce mardi à une rencontre organisée par ses compatriotes Benjamin Ladraa et Sanna Ghotbi, qui ont parcouru 48 000 kilomètres à vélo autour du monde pour sensibiliser l’opinion publique internationale sur le déni du droit international au Sahara Occidental.

Thunberg a reconnu qu'”il est absolument honteux de voir comment le monde continue de trahir le peuple sahraoui et continue de réduire au silence les massacres et les pertes extrêmes auxquels les gens sont confrontés quotidiennement, forcés de vivre dans des camps de réfugiés, incapables de retourner sur leurs terres, avec des familles séparées et constamment confrontés à la répression, à l’oppression et à la violence extrêmes ».

« Je suis indignée par le silence du monde et des médias, mais aussi de la communauté internationale, et par le fait que l’échec constant des institutions internationales à garantir l’obligation de rendre des comptes ne nous laisse que l’impunité pour les responsables de ces crimes de guerre extrêmes et écologiques », a-t-elle martelé .

Pour la militante suédoise, candidate récurrente au Prix Nobel de la paix, il est essentiel que « les voix sahraouies soient au centre de nos demandes de justice ». « Leur situation et l’occupation continue sont un exemple de l’injustice du système actuel », a-t-elle déclaré.

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