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La persécution des journalistes indépendants se poursuit en France

Le média français Disclose annonce ce mardi 3 décembre que sa journaliste Ariane Lavrilleux est convoquée au tribunal de Paris, le 17 janvier 2025, en vue d’une possible mise en examen, dans le cadre d'une enquête judiciaire visant à identifier les sources de ce canard médiatique.

Le média français Disclose annonce ce mardi 3 décembre que sa journaliste Ariane Lavrilleux est convoquée au tribunal de Paris, le 17 janvier 2025, en vue d’une possible mise en examen, dans le cadre d’une enquête judiciaire visant à identifier les sources de ce canard médiatique.

Quinze mois après sa garde à vue de 39 heures et la perquisition de son domicile par des policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), notre journaliste Ariane Lavrilleux est convoquée, vendredi 17 janvier 2025, en vue d’une possible mise en examen pour « appropriation et divulgation d’un secret de la défense nationale », indique Disclose.

Et de poursuivre « avec cette convocation pour un interrogatoire de première comparution dans le bureau d’une magistrate spécialisée dans la lutte antiterroriste, un nouveau cap est franchi dans les pressions exercées contre les journalistes qui enquêtent sur des affaires d’État » . 

Pour rappel, en novembre 2021, Ariane Lavrilleux avait contribué, aux côtés de trois autres journalistes, à la révélation par Disclose d’informations d’intérêt général sur une opération militaire secrète de la France en Égypte, baptisée « opération Sirli ».

Cette mission a conduit à l’exécution arbitraire de centaines de civils égyptiens, le tout sur fond de vente d’armes. Pour sa participation à cette enquête, notre journaliste encourt une peine de cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende » ajoute le média. Par ailleurs, il faut noté que Ariane Lavrilleux avait souligné qu’elle était traquéé par des policiers de la DGSI, un service d’ordinaire mobilisé dans la lutte contre le terrorisme et le contre-espionnage.

Sur ce registre, Disclose fait savoir que son journaliste a fait l’objet de surveillances physiques lors de ses déplacements professionnels et privés ; son téléphone portable a été géolocalisé en temps réel ; ses comptes bancaires ont été épluchés, tout comme ses achats de billets SNCF ou ses communications privées sur le réseau social X. La DGSI a aussi surveillé les bureaux de la rédaction de Disclose, en région parisienne, souligne la même source.

Pour rappel, quatre journalistes de Disclose créé en 2018, ont été auditionnés par la DGSI, il y a deux ans

Benoît Collombat et Geoffrey Livolsi, auteurs de l’enquête Transport aérien : soupçons de trafic d’influence dans l’armée, avaient été convoqués en audition libre en compagnie de Jacques Monin, directeur des enquêtes et de l’investigation de Radio France, qui avait diffusé l’enquête dans l’émission Secrets d’info sur France Inter, selon des sources proches du dossier, citées ce 7 décembre 2022 par l’AFP.

Il convient de rappeler, qu’un mois après sa garde à vue et la perquisition de son domicile par les agents de la DGSI, la journaliste de Disclose, Ariane Lavrilleux, est intervenue au Parlement européen, mardi 17 octobre 2023, pour dénoncer les menaces croissantes pour la liberté de la presse en France.

« Ma détention n’est pas un accident : elle est rendue possible par un dévoiement récent des mesures anti-terroristes, qui ont fragilisé la liberté de la presse et le droit à l’information des citoyen·nes en Europe », a martelé Ariane Lavrilleux, devant les eurodéputés. Ariane Lavrilleux, qui a signé plusieurs enquêtes sur les ventes d’armes de la France à des régimes qualifiés par les « démocraties occidentales  » « d’autoritaires », intervenait au Parlement européen, mardi 17 octobre, dans le cadre de la remise du Prix Daphne Caruana Galizia 2023.

Disclose, cible de la DGSI

Disclose qui prétend défendre la liberté d’expression, est devenue la cible des services de renseignements français en particulier la DGSI, suite à ses enquêtes révélatrices sur des pratiques frauduleuses perpétrées par les institutions françaises dites démocratiques et de transactions effectuées en violation du droit international. Et c’est dans cette optique , que ce média est la cible aussi d’un acharnement de la justice française aux ordres , comme l’atteste Dans un jugement rendu le 19 juillet 2019, le tribunal administratif de Montreuil s’oppose à ce que Disclose, Amnesty International France et le Centre pour les droits humains et constitutionnels accèdent aux documents douaniers liés aux livraisons d’armes françaises vers l’Arabie saoudite, l’Égypte et les Émirats arabes unis, soupçonnés de crimes contre l’humanité au Yémen. Disclose avait également fait part il y a quelques semaines de livraison d’équipements électroniques à l’entité sioniste, malgré les déclarations mensongères de Macron au sujet d’un éventuel embargo d’armes à cette caste de généraux génocidaires qui perpétuent une épuration ethnique dans la bande de Gaza, selon les dires mêmes de son ancien ministre de la guerre Moshé Yaalon. Il s’agit d’équipements électroniques pour des drones soupçonnés de bombarder des civils à Gaza. Du matériel de guerre fabriqué par Thales et dont l’expédition la plus récente était prévue le 26 mai 2024, révélait Disclose, documents confidentiels à l’appui.

Les journalistes opposés à l’Etat profond français, traqués

Si le média français Disclose révèle aujourd’hui que ses journalistes , comme Ariane Lavrilleux sont la cible des services de renseignements français à l’instar la DGSE ou la DGSI, épaulées , il faut bien le préciser par des médias mensonges comme BFM ou Cnews, et qui s’ajoutent aux traditionnels médias publics au service du Quai d’Orsay ou du Palais de l’Elysée, ou bien cette caste dite « d’intellectuels » à la solde des lobbys sionistes et de l’Etat colonial français. Sur ce plan; il faut citer les cas d’Anne-Laure Bonnel, censurée par Cnews, pour avoir révélé des vérités sur la guerre en Ukraine, au même titre que Christelle Néant qui avait indiqué à Algérie54, qu’elle risque l’arrestation si elle rentre chez elle en France.

Christelle Néant est la cible du régime français, pour avoir médiatisé la réalité du terrain dans le Donbass. C’est deux journalistes reporters s’ajoutent à Marine Vlahovic retrouvée morte lundi matin dernier dansson appartement à Marseille. Une mort suspecte liée à son engagement au profit des journalistes palestiniens de la bande de Gaza, dont on dénombre près de 200 martyrs et des dizaines de blessés, cibles de la machine génocidaire de l’entité sioniste, de facto épargnée par les médias mensonges de l’hexagone.

Ariane Lavrilleux et Boualem Sansal

Au moment ou les médias mensonges de l’Etat colonial français mènent une campagne haineuse contre l’Algérie, coupable d’avoir arrêté un ressortissant algérien dénommé Boualem Sansal, accusé d’atteinte à la souveraineté nationale, la journaliste Ariane Lavrilleux ainsi que ses confrères de Disclose, sont auditionnés régulièrement depuis 2018, par la DGSI, et convoqués par la justice française que son ministre, Garde des Sceaux Eric Dupont-Moretti, qualifie » d’indépendante ». Pourquoi donc, priver la justice algérienne de son droit le plus absolu, de traiter le cas de l’indigène informateur Boualem qui « sent sale ».

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