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DÉCRYPTAGE

La présidentielle du 7 septembre consacre le rejet des périodes de transition

En annonçant les résultats définitifs de la présidentielle du 7 septembre dernier, la Cour Constitutionnelle a remis les pendules à l'heure, en rétablissement les candidats Abdelali Hassani Cherif du MSP et Youcef Aouchiche du FFS, dans leurs droits, suite à la polémique suscitée par les résultats contradictoires annoncés par l'ANIE dirigée par Mohamed Charfi, qui semble dépassé par un évènement de grande importance pour le devenir du pays.

En annonçant les résultats définitifs de la présidentielle du 7 septembre dernier, la Cour Constitutionnelle a remis les pendules à l’heure, en rétablissement les candidats Abdelali Hassani Cherif du MSP et Youcef Aouchiche du FFS, dans leurs droits, suite à la polémique suscitée par les résultats contradictoires annoncés par l’ANIE dirigée par Mohamed Charfi, qui semble dépassé par un évènement de grande importance pour le devenir du pays.

Ce qu’il faut retenir de cette joute électorale, est la naissance de nouvelles figures politiques nationales, comme les deux candidats à la présidentielle Abdelali Hassani Cherif et Youcef Aouchiche, et qui peuvent porter les espoirs de leurs formations politiques à un avenir meilleur, pour le bien du pays et de la cohésion nationale, en dépit des oppositions au sein de leurs partis politiques menées par des courants au discours stérile et stéréotypés.

Les deux candidats malheureux de la présidentielle du 7 septembre pourraient constituer une opposition positive au sein de l’échiquier politique nationale, et au niveau des institutions représentatives de l’Etat, en devenant des forces de propositions pour des solutions aux problèmes du pays. Un pouvoir solide et fort nécessite une opposition solide et forte aussi pour le bien du pays et l’amélioration des conditions de vie des citoyens, dans un schéma politique de démocratie participative , regroupant le pouvoir et le contre-pouvoir.

Par ailleurs, il faut noter que l’issue de cette joute électorale a mis fin aux dernières illusions des adeptes des périodes de transition qui sont sortis de leurs trous et torpeur pour tenter de ternir l’image du verdict des urnes, suivant un agenda qui détermine bien des desseins élaborés dans des officines étrangères.
Le coup d’envoi de cette campagne hostile a été donné au lendemain de l’annonce par le président de la république Abdelmadjid Tebboune, en mars dernier de l’élection présidentielle anticipée, trois mois avant sa date prévue.

Durant cette période, les critiques avaient ciblé la date du scrutin qui semblait pourtant à priori convenable, car coincidant avec la rentrée sociale, et permettant de former un nouveau gouvernement qui pourrait préparer le projet de loi de Finances 2025, dans les délais pour la présenter aux deux chambres du parlement, et préparer aussi les échéances importantes des prochains mois comme la commémoration du 70 ème anniversaire du déclenchement de la glorieuse révolution du premier novembre.

La sagesse l’a emporté, le peuple algérien a triomphé et ceux qui se collent aux périodes de transition, encaissent une nouvelle défaite, en raison de leur obstination à croire à l’ère révolue des nominations, loin de la volonté populaire. Le peuple algérien a dit son mot à l’occasion de son adoption de la constitution du premier novembre 2020, en optant pour la pérennisation de la voie constitutionnelle.
Ironie du sort, ceux qui n’ont aucun ancrage populaire, se cachent aujourd’hui, derrière le taux de participation, alors que cet important indicateur n’a jamais été un élément indispensable pour annuler une élection.

D’autre part, il faut noter que le verdict de l’urne nous impose aujourd’hui de revoir certains comportements tenus lors de la campagne électorale, par certains acteurs, à l’origine des polémiques, de la provocation et surtout la démobilisation populaire.

Pour mener à bien son nouveau mandat pour parachever les réformes déjà engagées pour assoir l’Etat -Nation tourné vers le progrès et le développement, le président Tebboune n’a nullement besoin d’acteurs populistes excellant le folklore, ou d’opportunistes qui ont bien défilé lors de la campagne électorale, mais de de la mobilisation des forces vives, dévouées pour la cause nationale et l’intérêt général. A bon entendeur.

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