Ce lundi 7 juillet 2025, marque un nouveau jalon dans la concrétisation du méga-projet de la ligne ferroviaire minière reliant le Sud-ouest au Nord du pays avec la réception du tronçon Tindouf-Gara Djebilet, de 135 km, deux mois et demi après la réception d’un premier tronçon dans la wilaya de Bechar, le 24 avril dernier, dans la ligne droite de la dynamique imprégnée par le président de la république Abdelmadjid Tebboune pour assoir une intégration régionale indispensable pour le développement socioéconomique de l’Algérie et ses voisins maghrébins et sahéliens au profit des peuples africains qui aspirent à la paix, la justice et le développement .

La réception de ce nouveau jalon coincide avec le renforcement du partenariat énergétique entre Sonatrach et ENI, dans le cadre du partenariat stratégique entre Alger et Rome, et dans la perspective de la concrétisation du Plan Mattei, et coincide également avec l’ouverture ce mardi 8 juillet de l’événement promotionnel de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025), prévue du 4 au 10 septembre prochain à Alger, rehaussé par la présence d’un hôte de marque en la personne de l’ancien président Nigerian Olesungo Obasanjo, l’un des acteurs clés du NEPAD, en compagnie de regretté et ancien président Algérien Abdelaziz Bouteflika et l’ancien président sud-africain Thabo M’beké.

Ces évènements font de l’Algérie, sous l’égide du président Tebboune, une destination attractive, compte tenu des projets structurants réalisés, ou en cours de réalisation, comme la voie ferrée reliant le Nord au Sud Algérien, d’Alger à Tamanrasset, la route Transsaharienne, indispensables au corridor économique au même titre que la Dorsale transsaharienne.

 La route Transsaharienne reliant Alger à Lagos au Nigeria, longue de 10000 km, via 6 pays à savoir l’Algérie, la Tunisie, le Mali, le Niger, le Tchad et le Nigeria, sachant que le taux d’avancement des travaux a atteint 90%. Dans sa section algérienne (2.400 km), la transsaharienne est entièrement achevée.

La concrétisation de la voie ferrée reliant Alger à Tamarasset sera le meilleur moyen de transport de marchandises, et qui va relier certains pays voisins enclavés, en leur donnant accès aux ports algériens, dont certains sont en plein travaux d’extension et de modernisation . Des projets sructurants qui s’ajoutent au projet de la route Tindouf -Zouirete en Mauritanie, permettant à la région du Sud-Ouest Algérien, longtemps isolée, d’avoir des perspectives prometteuses avec la concrétisation du projet de la Zone de Libre-Echange avec la Maurianie, très bénéfique pour les peuples Algérien et Mauritanien.

Pour sa part, la concrétisation de la Dorsale Transsaharienne constitue l’un des piliers de l’intégration régionale, mise en oeuvre par les hautes autorités du pays.

Le projet a vocation à créer une dynamique technologique favorisant l’émergence d’une économie numérique dans les pays concernés à même de contribuer au développement du commerce électronique sur le continent et des services financiers en ligne et à l’amélioration du climat des affaires.

La Dorsale Transsaharienne à fibre optique est longue de 2600 km de fibre optique reliant Alger à In Guezzam., sachant qu’une extension d’une autre ligne jusqu’à la wilaya de Tindouf , permet à toute cete caste région de bénéficier des derniers développements des technomogies de la communication et l’information suscepibles de mener à bien les différents projets de développements socioéconomiques.

Pour rappel, l’Algérie a doublé sa capacité de bande passante internationale avec l’entrée en service d’un câble sous-marin, notant que le projet stratégique transsaharien, constitue, un modèle de partenariat réussi entre les pays africains .

Le projet de Dorsale transsaharienne à fibre optique reliant l’Algérie, le Niger, le Nigeria, le Tchad, le Mali et la Mauritanie s’inscrit dans le cadre de l’initiative du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD).

Sur ce registre, il est primordial de mettre en exergue l’ambitieux mégaprojet de transfert d’eau d’In-Salah vers Tamanrasset sur une distance de 750 km, et qui témoigne l’intérêt qu’accorde l’Etat à l’approvisionnement en eau potable de qualité pour la satisfaction des besoins des citoyens, et renseigne sur les efforts sans répit déployés pour gagner la bataille de l’eau.

Plus gros projet de transfert d’eau en Algérie, de par sa taille, ce projet gigantesque comprend 48 forages et permet d’acheminer 100.000 m3/jour d’In Salah vers Tamanrasset pour alimenter des centaines de milliers d’habitants de cette région du sud algérien et appuyer le développement local.

Les projets structurants, à l’instar du mégaprojet du siècle de Gara Djbilet, de la route transsaharienne, route Tindouf -Zouirette, la voie ferrée reliant le nord au Sud de l’Algérie ,de la dorsale africaine en fibre optique et du gazoduc reliant l’Algérie et le Nigeria, la promotion de l’aéroport international d’Alger Houari Boumediene en hub, ainsi que les projets d’extension de plusieurs ports, traduisent la volonté et l’engagement de l’Algérie de réaliser l’intégration régionale dans le continent africain, au profit des peuples africains.

La mise en exploitation des gisements de Gara Djebilet, ainsi que l’entrée en exploitation des autres grands projets miniers à savoir le mégaprojet de phosphate intégré à Tébessa à l’extrême est du pays, et du gisement de zinc et de plomb de Tala Hamza-Amizour, dans la wilaya de Béjaïa, concrétisent cette volonté algérienne de diversifier soon économie, sortir de la dépendance aux hydrocarbures et donner un élan certain à l’appareil productif en industrie et en agriculture. Des partenariats gagnant-gagnant verront l’économie algérienne se propulser davantage et consolideront la souveraineté de l’Etat-National cher aux dignes fils du pays des martyrs.