Durant trois jours , la capitale de la Saoura , a abrité la conférence internationale sur l’eau “CWREC ’25, tenue à la faculté de médecine de l’université de Béchar du 12 au 14 avril, un évènement qui s’inscrit dans le cadre du plan des pouvoirs publics Algériens à sensibiliser l’opinion publique nationale et aussi l’opinion publique internationale de la guerre menée le régime expansionniste du Makhzen d’assécher la région de la Saoura et contraindre sa population à un exil forcé vers d’autres régions du pays.
L’objectif du plan diabolique du régime du Makhzen vise à priver la population algérien de toute stratégie de développeent socioéconomique, en construisant des barrages de l’autre côté dela frontière en violation du droit international et des traités internationaux initiés par l’Organisation des Nations Unies.
Le droit à l’accès à l’eau, comme instrument de sensibilisation
Connue pour son engagement et respect du droit international, l’Algérie accentue son offensive diplomatique à l’adresse de la communauté internationale. Sa participation très remarquée au Forum Mondial de l’eau à Bali l’année écoulée, comme première étape , s’inscrit dans cette stratégie de sensibilisation de la communauté internationale sur les menaces et dangers de la construction et l’exploitation et la construction de quatre barrages non loin de la frontière algérienne par le Maroc. Un acte de surcoit délibéremment hostile, comme l’a bien souligné le ministre Algérien des ressources en Eau lors de son intervention devant les participants au Forum Mondial de Bali tenu entre la fin mai et le début juin 2024.
Une position réaffirmée à l’occasion de la tenue de la 10e réunion des parties de la Convention sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontières et des lacs internationaux qu’a abritée Ljubljana, en Slovénie, du 23 au 25 octobre 2024.
Ceci dit, la conférence internationale sur l’eau “CWREC 25, tenue du 12 au 14 avril à Béchar s’inscrit dans la continuité du processus de l’intérêt qu’accorde l’Algérie à la préservation de ses ressources hydriques, comme facteur primordial de sécurité nationale. Les plaidoyers tenus au niveau des différentes instances internationales et régionales s’inscrit dans le cadre des principes fondamentaux de la diplomatie algérienne,nés des valeurs et de la doctrine de la glorieuse révolution du premier novembre à garantir l’accès à l’eau potable aux citoyens du monde entier, conformément au droit international.
Le recours à la réalisation et l’exploitation de quatre barrages par le Maroc, n’est pas seulement une agression contre l’Algérie mais une agression contre la communauté internationale et une violation et atteinte à la Charte des Nations Unies. L’hostilité avérée du régime du Makhzen à l’égard de la population de cette chère région du pays n’a rien à envier à la politique génocidaire de l’entité sioniste menée contre le peuple palestinien de la bande de Ghaza privée de l’eau potable, sous l’oeil et le silence coupable de la communauté internationale.
Après trois jours de travaux ( communications et ateliers) les chercheurs ,universitaires et experts nationaux et internationaux venus de différents horizons participants à la conférence internationale sur l’eau “CWREC 25, confirment les menaces et dangers aux allures d’une guerre prémiditée menée par le régime du Makhzen contre le peuple Algérien en privant la population de la Saoura de son droit à l’accès à l’eau de ses oueds et surtout de son barrage de Djerf Torba. Si la justice divine a permis à cette région de souffler avec les pluies de l’automne dernier, il en demeure que le forcing à contraindre le régime du Makhzen de cesser sa guerre et son hostilité, devra être de mise, en sensiblisant et en impliquant les scientifiques nationaux et internationaux, les instances internationales, les politiques des pays défenseurs du droit international et des médias nationaux et internationaux.
Les participants à la conférence de Béchar n’ont pas manqué après des débats riches et fructueux à saluer les efforts menés par l’Etat Algérien à garantir l’accès de l’eau à ses citoyens de cette région et par conséquent à mener une politique de développement socioéconomique, via la réalisation d’importants projets structurants allant dans le sens d’amélioration du cadre de vie des citoyens, et offrant une prise en charge aux générations futures, en leur assurant un accès certain à l’eau, source de la vie.
L’accord entre Alger, Tunis et Tripoli d’avril 2024, un jalon pour le développement
L’Algérie, la Tunisie et la Libye ont signé, il y a presque une année, un accord portant la création d’un mécanisme de concertation sur la gestion des eaux souterraines communes dans le Sahara septentrional.

Pour Alger, l’accord ouvre une nouvelle page prometteuse en matière de coordination et de coopération entre les trois pays maghrébins dans un domaine vital, à savoir les ressources en eaux, sur lequel repose tout processus de développement.
Les dirigeants des trois pays, les Présidents Abdelmadjid Tebboune, Kaïs Saïed et Mohamed Younes El-Menfi s’étaient convenus, lors de la 1ere réunion consultative tenue à Tunis, d’activer au plus vite des mécanismes conjoints pour l’exploitation des eaux souterraines communes dans le Sahara septentrional et d’accélérer la mise en œuvre du projet d’interconnexion électrique des réseaux de transport d’électricité entre les trois pays.
Cet accord est dorès et déjà une étape en matière de renforcement du partenariat économique entre les trois pays, et une expression du sens réel du bon voisinage entre les peuples Algérien, Tunisien et Libyen, augurant un espoir de voir cette région vivre dans la stabilité, la paix, le développement et la prospérité.
A l’inverse de la politique hostile du Makhzen qui ne lésine pas sur les moyens pour mettre en oeuvre cette région dans l’instabilité et la tension.
L’image du Fellah, attaché à la terre et sa patrie
La tenue de la conférence internationale sur l’eau “CWREC 25 a été une opportunité à la presse nationale et internationale de s’enquérir sur les préoccupations des agriculteurs de la région affectés, en grande partie par la sécheresse “imposée” par le régime du Makhzen, via la violation du droit international garantissant le droit à l’accès à l’eau potable et la construction de quatre barrages non loin de la frontière Algérienne.

Pour les agriculteurs de cette région interrogés par nos soins, leurs vies dépend de l’eau. ” On vit avec l’eau, et sans cette denrée, on meurt” diront-ils. Une expression pour témoigner leur attachement à la terre et à l’Algérie. Les pluies de l’automne derniers étaient salvatrices cette année, après plusieurs années de sécheresse liée à la baisse du taux de la pluviométrie et surtout à l’agression du régime du Makhzen, via la construction et l’exploitation de quatre barrages, en violation aux traités internationaux, régissant l’exploitation transfrontalière des cours d’eau.
Pour l’agriculteur Tayeb El Hilali, le ciel a été généreux cette année avec d’importantes chutes en automne dernier, permettant une récolte dépassant les espérances, et augurant un espoir de voir cet immense espace devenir un réservoir céréalier dans cette vaste région.
Au passage, les agriculteurs rencontrés dans la région d’Abadla, dont le barrage de Djord Torba, et la zone humide ont été durement affectés par l’agression marocaine, nous ont exprimé leur attachement et leur appartenance à la terre, s’engageant à défendre la souverainté de l’Algérie sur ses ressources hydriques,et àparticiper activement à la concrétisation des projets agricoles initiés par les pouvoirs publics.
En conclusion, il est primordial de souligner, que la conférence sur l’eau tenue à Bechar, nous a enseigné la nécessité de travailler d’arrache pied au niveau des institutions universitaires et scientifiques, pour les sensibliser davantage à plaider la cause nationale, auprès des instances scientifiques internationales, et à l’occasion des grands rendez-vous internationaux traitant le dossier de l’eau, et les sensibiliser sur le danger que constitue la politique guerrière et agressive du régime du Makhzen,pour priver les populations Algériennes de l’ouest et du sud-ouest de leurs droits àl’accès àl’eau potable.
Les arguments du “changement climatique” et de la “baisse du taux de pluviométrie”, ne sont plus de mise face à l’ampleur des dégats et des dangers sur l’Eco-Système provoqué par le Maroc dans le cadre de sa politique d’agression et d’hostilité menée contre l’Algérie.

Se cacher derrière les arguments du “changement climatique” et de la “baisse du taux de pluviométrie” ne servira nullement les intérêts de l’Algérie et des préoccupations de la population de la région du Saoura. Exercer d’autres moyens de pression sur l’agresseur marocain, via des partenaires de l’Algérie pourrait donner des résultats plus probants.