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L’Algérie face aux sanctuaires de la néocolonisation

Un Boualem chasse un autre, telle est la campagne médiatico-politique menée par la France néocoloniale pour salir l'image de l'Algérie, qui se présente comme un partenaire- clé et pivot sur la scène régionale et surtout africaine.

Un Boualem chasse un autre, telle est la campagne médiatico-politique menée par la France néocoloniale pour salir l’image de l’Algérie, qui se présente comme un partenaire- clé et pivot sur la scène régionale et surtout africaine.

Le ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau qualifie la décision d’Alger de refouler l’expulsé Boualem d’humiliation de la France, oubliant que c’est lui l’artisan de cette humiliation de son pays, en optant pour une mesure administrative en violation du droit et de la prétendue justice française.

Dans un contexte ou Paris brandit l’accusation de l' »apologie au terrorisme » comme prétexte pour diaboliser l’Algérie et ses institutions, la République Démocratique du Congo RDC, via son Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), a accusé ce vendredi 10 janvier, les médias français, RFI , France 24 et TV5 Monde d’apologie au terrorisme, en diffusant des contre-vérités la situation sécuritaire dans la province du Nord-Kivu, à l’est du pays. Le gouvernement français, rapatrie-t-il ses médias propagandistes ? Le gouvernement français rapatrie-t-il aussi ses combattants terroristes de Syrie, comme le réclame la Turquie?

Le gouvernement français de François Bayrou qui pourrait être rattrapé par une motion de censure a précipité l’expulsion de l’influenceur pour éviter qu’elle puisse être examinée par un juge, en violation avec les pouvoirs du départements de la justice que dirige d’ailleurs son prédécesseur Gérard Darmanin.

Sur ce registre, il est primordial de souligner que la chasse aux influenceurs algériens a pris des proportions démesurées, reflétant l’impasse dans laquelle se trouve l’Etat profond de la France néocoloniale. Parier sur le sprinter agent diplomate Xavier Driencourt, qui défile sur les plateaux, pour dénigrer l’Algérie, ses institutions et son peuple, ne fait qu’augmenter l’escalade.

Le sprinter Xavier Driencourt devient au même titre que Bruno Retailleau les porte- flambeaux de cette haine viscérale, à l’égard de l’Algérie, et l’appel pour l’annulation des accords de décembre 1968, ne vise qu’à tendre la perche à l’extrême droite et le RN, pour échapper à la chute imminente du gouvernement Bayrou, dont le test est prévu le 16 janvier prochain. Et c’est dans cette perspective, que François Bayrou a tenté de soudoyer la LFI, pour éviter de passer à la trappe.

Pour envoyer un signal à la gauche, Bercy a évoqué la possibilité de taxer les plus fortunés sur le patrimoine détenu dans des holdings. Emmanuel Macron a fait part de ses critiques sur ce projet lors d’une réunion avec François Bayrou ce vendredi à l’Elysée. La chute du gouvernement dirigé par François Bayrou après celui de Michel Barnier qui n’avait pas fait long feu, signifie la chute de la Vème république. Et comme il y a des similitudes entre les évènements de 1958 avec la chute de la IV république, liée à la guerre d’Algérie, il n’est pas exclu que la probable chute de la Vème république française, sera liée avec la nouvelle « guerre  » que mène la France néocoloniale contre l’Algérie.

L’empreinte de l’oligarchie compradore et le CAC 40

Compte tenu de l’acharnement politico-médiatique de la France néocoloniale, mené par des instruments propagandistes de l’oligarchie compradore, comme LCI, BFMTV, ou Cnews, il est clair que les locataires du CAC 40 sont derrière, pour tenter vainement d’exercer des pressions sur Alger, en vue de préserver ses intérêts obtenus au temps de la Issaba.

Et ce n’est pas le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot, qui va nous démentir en évoquant ce vendredi 10 janvier des mesures de rétorsion si Alger « continue l’escalade ».

Dans un entretien sur LCI, celui qui avait été humilié en Palestine Occupée par les soldats sionistes et qui vient d’évoquer la loi du plus fort, en réagissant aux convoitises de Donald Trump et Elon Musk, s’est dit « stupéfait » par le refus de l’Algérie de reprendre l’influenceur Boualem, expulsé par la France jeudi mais refoulé dès son arrivée.

A court d’argument, Jean-Noël Barrot, reprend le discours consommé du sprinter Driencourt sur les visas, sachant que son pays vole les algériens, à travers un processus de rejet massif, conjugué au non remboursement des frais des demandes de visas. Ce vendredi, les médias de l’oligarchie compradore, des Vincent Bolloré, Xavier Niel, Bernard Arnault , Rodolphe Saadé ( patron de CMA CGM et chouchou de Macron) et Martin Bouygues dont le groupe avait mal digéré la concrétisation du projet de la Grande Mosquée d’Alger, n’ont pas tardé à nous faire sortir un sondage ubuesque de 72% de français favorables au gel des avoirs des algériens.

Il s’agit d’un logiciel consommé et dépassé, illustrant la doctrine de la France néocoloniale qui résiste au paradigme du changement que connaît le monde vers un ordre multipolaire. Au bord de l’insurrection sociale eu égard à l’état financier du pays, le régime français ne peut pas se départir de la posture néocoloniale , et s’éternise à faire taire son peuple , en lui mentant au sujet de son devenir socioéconomique.

Sans le pillage des richesses des pays de l’Afrique , la France ne survivra pas longtemps aux nouvelles mutations que connaît le Monde. Quand Macron distribuait les bonnes notes au régime du Makhzen , c’est pour le féliciter de l’avoir ouvert les portes du pillage des richesses du Sahara Occidental et d’être le bon élève et le discipliné sous-traitant des affaires juteuses en Afrique subsaharienne, où il vient d’être chassé.

L’Algérie qui s’emploie à défendre les causes justes de ce monde, de plaider pour un nouvel ordre mondial plus juste et pour une représentativité africaine au Conseil de Sécurité de l’ONU, par des pays souverains authentiques défenseurs des intérêts des peuples du continent africain est classé dans la case des mauvais élèves par la France néocoloniale.

Cette dernière qui digère mal la notion de partenariat gagnant-gagnant, tente bien que mal de saborder le redéploiement politico- diplomatique de l’Algérie sur la scène africaine, via son supplétif marocain, s’oppose à un renforcement de la coopération entre Alger et Bruxelles, via un nouvel accord mutuellement bénéfique tenant compte de la nouvelle réalité économique algérienne tournée vers l’exportation, et la diversification de ses partenaires et de ses produits.

L’Algérie de l’après 2019, refuse de reconduire un accord d’association ayant lésé les intérêts du pays et bradé ses richesses, en occasionnant un préjudice financier d’un montant avoisinant les 300 milliards d’euros entre 2005 et 2020 et qui était largement bénéfique aux entreprises françaises qui faute d’investissements productifs et de transfert de technologie, avaient transféré des dizaines de milliards d’euros.

Aujourd’hui, l’Algérie est devenu un partenaire fiable, très sollicité par de nombreux pays dont des européens, comme l’Italie dont le partenariat stratégique pourra assoir une réelle et pérenne coopération entre les deux rives de la Méditerranée et entre les continents africain et européen, débarrassée de la doctrine néocoloniale que véhicule toujours la France néocoloniale.


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