Vaincu et en mauvaise posture, le locataire du Palais de l’Elysée, opte pour une nouvelle guerre d’Algérie, à l’occasion de sa nouvelle sortie annonçant la suspension de l’accord de 2013 sur les exemptions de visa pour les détenteurs de passeports officiels et diplomatiques. Une annonce qui flirte avec les desseins d’une nouvelle guerre d’Algérie que Jupiter contre mener contre le peuple algérien.
Une annonce qui s’inscrit dans le cadre de la nouvelle escalade de Paris, menée par le président français contre l’Algérie renforçant par voie de conséquence l’attitude néocoloniale de son ministre de l’intérieur Bruno Retailleau, et confirme que la droite française est totalement en symbiose et homogéneité avec le discours et le programme raciste et fasciste de l’extrême droite française.
Pour en revenir à l’accord de 2013 sur les exemptions de visa pour les détenteurs de passeports officiels et diplomatiques, il faut préciser que cet accord n’a jamais été une revendication algérienne. L’Algérie refusait depuis 1986, la proposition de Paris de conclure un accord pareil. Une proposition renouvelée en 2007 sans pour autant susciter l’intérêt de la partie algérienne.Il a fallu attendre 2013 pour voir les deux parties conclure un accord d’exemptions de visa pour les détenteurs de passeports officiels et diplomatiques
Il convient de rappeler, que le ministère algérien des Affaires étrangères avait dans un communiqué rendu public le 19 mai dernier, dénoncé, tant sur le fond que sur la forme, la décision des autorités françaises.
Sur la forme, le ministère algérien des Affaires étrangères dénonce la communication « douteuse » de cette décision qui se fait à travers des « fuites à des médias savamment sélectionnés par les services du ministère français de l’Intérieur et de la Direction générale de la police française ».
Sur le fond de la décision française, le même communiqué « rejette » l’allégation de Paris, qu’il qualifie « d’inexactitude et de contre-vérité », et assure que l’Algérie n’a jamais été la première à manquer à ses obligations au titre de l’Accord de 2013.
Le ministère des Affaires étrangères a tenu à rappeler que l’exemption des Algériens détenteurs de passeports diplomatiques du visa pour la France découlait à la base d’une « proposition » que la France a faite à plusieurs reprises à l’Algérie, dès 1986 (année d’introduction du visa pour les Algériens) et que l’Algérie n’a accepté qu’en 2007, avant que cela soit élargi pour les détenteurs de passeports service dans le cadre de l’accord de 2013.
Le communiqué du ministère des Affaires étrangères estime que la partie française « tend vers le gel ou la suspension » dudit Accord mais tout en « évitant soigneusement d’en assumer les responsabilités et les conséquences ». Concernant la position de l’Algérie envers cet accord, le communiqué assure que le pays ne lui accorde « aucun intérêt particulier, ni aucun attachement significatif ».
L’Algérie assure cependant qu’elle « prend dûment acte de ce qui s’apparente à une suspension de fait de l’Accord de 2013 sans le respect par la France des procédures requises » assurant qu’elle « y répondra par une application stricte de la réciprocité à la juste mesure du manquement de la partie française à ses obligations et engagements ».
Macron se verse dans le chantage
En pleine déconfiture sur la scène internationale, dans le dossier de l’Ukraine, dont les conséquences sont plus que catastrophiques pour la France sur le plan socioéconomique interne, et qui s’ajoutent aux tarifs douaniers imposés par Donald Trump, ainsi que sur le dossier du génocide du peuple palestinien, où la France continue de livrer des armes à l’armée génocidaire la “plus démocratique” de l’entité sioniste, et de priver les miliants propalestiniens de leurs droits de dénoncer le génocide de la bande de Gaza, en les accusant d’antisémites, Emmanuel Macron tente d’impliquer ses partenaires européens, dans ses tensions avec Alger.
Macron voit d’un mauvais oeil le renforcement du partenariat stratégique tissé entre Alger et Rome, et ne digère pas de voir Berlin solliciter le président de la république Abdelmadjid Tebboune, effectuer une visite en Allemagne, qui déboucherait sur une coopération accrue avec l’ogre allemand dont le premier perdant et la première victime serait la France et sa politique néocoloniale.
Macron ne digère pas encore de voir Alger, se tourner vers des partenaires plus fiables respectant la souveraineté de l’Algérie et ses positions à l’égard des questions internationales, et disposés à édifier des partenariats économiques mutuellement bénéfiques. Sur ce registre, les tentatives de Paris de faire échouer les négociations d’un nouvel accord d’association entre Alger et Bruxelles,ont boosté la détermination de l’Algérie d’aller vers des partenaires européens plus sérieux, débarassés des dogmes et paradigmes de la néocolonisation.
Jupiter démasqué
Emmanuel Macron à l’origine de l’impasse diplomatique et de la rupture quasi consommée aujourd’hui, suite à sa grande erreur stratégique de reconnaître la colonisation des territoires du Sahara Occidental, fait tomber son masque de néo-fasciste, qui tentait de faire nous faire rouler dans sa farine, en annonçant en 2017 à Alger, qu’il considérait la colonisation de la France à l’Algérie comme un crime contre l’humanité, appelant au passage les algériens à tourner la page. Cette déclaration s’avère un subterfuge pour remettre en selle les nostalgiques de l’Algérie française, des résidus de l’organisation terroriste de l’OAS, et leurs proches et disciples. Aux commandes de la France, il ne tarda pas de tenter “d’effacer” l’histoire millénaire de l’Algérie, via des propos racistes, fascistes et scandaleux, et qui coincidaient avec des campagnes haineuses et d’hostilités menées contre l’Algérie par les médias mensonges, l’Etat profond français ,les larbins néo-indigènes et les membres des organisations erroristes du MAK et Rachad, bien soutenus par les Retailleau, BHL, Dati, Sarkozy, Driencourt, Nunez, Zemmour, les Le Pen, Bardella, Valls et consorts.
Et comme cerise sur le gateau, Jupiter ne manquait pas l’occasion de chanter le lundi soir 17 avril 2023, avec des membres d’association néo-nazis surnommée «Canto»proche d’Eric Zemmour, pour fêter sa réforme des retraites.
Macron qui n’a pas tardé à actionner ses réseaux larbins de la 5e colonne, et des organisations terroristes du MAK et de Rachad, pour semer le chaos en Algérie est attendu de pied ferme par la révolte sociale àla rentrée sociale.