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December 8, 2025

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TRIBUNE

L’Algérie n’est pas n’importe quel pays et les Algériens ne sont pas n’importe quel peuple

Les projets d'envergure se multiplient. Les investisseurs de tous les coins de la planète se ruent vers l'Algérie, ardemment désireux d'embarquer dans cette locomotive, déjà en marche, du développement africain tous domaines confondus. 

Par Mil Boumaza

Les projets d’envergure se multiplient. Les investisseurs de tous les coins de la planète se ruent vers l’Algérie, ardemment désireux d’embarquer dans cette locomotive, déjà en marche, du développement africain tous domaines confondus. 

Les Algériens établis à l’étranger reviennent en force vers leur pays d’origine, d’aucuns pour contribuer à son essort économique ou scientifique, d’autres pour simplement y vivre et se sentir chez eux, dans un climat plus clément et plus serein, notamment en raison d’un environnement d’insécurité grandissante, conséquence d’un discours xénophobe, encouragé par les médias occidentaux.

Les ingénieurs, les chercheurs algériens, hommes et femmes, démontrent leur potentiel. Leur génie s’affirme, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du territoire national, comme en témoignent les innombrables prix, distinctions et brevets qu’ils glanent à l’international. La jeunesse algérenne dévoile sa créativité et son originalité dans tous les domaines de la production humaine (littérature, musique, start-ups, etc)

En réalité, lorsque l’on s’y penche : aussi loin que l’on plonge le regard, l’Algérie a de tout temps été un lieu de culture et constitué véritablement un berceau du savoir, où ont éclos et se sont épanouis de nombreux savants et esprits supérieurs.

Dès l’antiquité, l’université de Timgad abritait une importante bibliothèque publique. L’université de Madaure a vu étudier un certain Saint Augustin et sortir de ses bancs, Apulée, l’auteur du célèbre recueil des Métamorphoses, connu sous le nom de l’Âne d’Or. 

Au Moyen Âge, durant la période islamique, les universités de Tlemcen (droit, médecine, astronomie, théologie, etc ), et de Constantine (jurisprudence islamique, langue et littérature, mathématiques, philosophie, etc) ont constitué de hauts lieux et centres de savoir ayant rayonné sur toute la Méditerranée, notamment l’université de Bejaïa, qui a influencé l’Europe médiévale (Fibonacci y a étudié les sciences et y a appris les chiffres arabes) et a joué un rôle central dans la formation d’Ibn Khaldoun, qui, auprès de savants algériens, y a étudié les mathématiques, le droit, l’histoire, la logique, etc et y a même enseigné un certain temps.

Cette Algérie mutimillenaire attire, séduit par son potentiel économique, humain, intellectuel, sa géographie et son histoire. Par conséquent, elle suscite la rancœur et bien des aigreurs parmi des parties empêtrées dans le déclin, le marasme politique, social ou sécuritaire.

D’où les tentatives de division et les atteintes à l’unité nationale. Ainsi, l’on s’escrime à détourner les forces vives et créatrices qui sont orientées vers les sciences de l’infiniment grand (technologies spatiales), et de l’infiniment petit (technologie nucléaire et quantique), ainsi que l’édification, doucement mais sûrement, d’une nation prospère et puissante avec des pôles régionaux d’envergure continentale (pôle pharmaceutique, industriel, technologique, énergie renouvelable, Silicon Valley algérienne en collaboration avec son importante communauté exerçant dans la fameuse baie de San Francisco, semi-conducteurs pour une sûreté et une indépendance technologique, etc).

D’où les tentatives de division et les atteintes à l’unité nationale en instrumentalisant des questions identitaires (mais pas seulement), comme si la nation algérienne était une république bananière, que l’on prétend faire régresser à des considérations tribales dignes des obscures temps préhistoriques.

Les  néoharkis et les pseudo-États, qui ont été créés par des généraux français ou l’impérialisme britannique, peuvent bien aller au diable avec leurs affidés et parrains genocidaires. Que nous importe, à nous, peuple algérien, patriote, amoureux et fier de l’histoire, de la beauté et de la diversité de notre pays-continent, que celui-ci se déclare amazigh, celui-là arabe ou l’autre encore javanais ou même poulpe. 

Le peuple algérien, instruit et cultivé, est conscient de ce qui nous lie : notre histoire et notre terre nourricière pour la laquelle des millions de nos glorieux et valeureux héros ont versé leur sang et sacrifié leur vie. 

De nombreuses voix s’interrogent et nous questionnent sur l’origine de notre, désormais proverbiale, fierté. Elle vient de notre longue lutte pour la liberté, d’une révolution qui a marqué l’histoire contemporaine et a inscrit le peuple algérien au panthéon des grandes nations de ce monde. Elle provient du respect que les plus grands hommes de notre temps ont témoigné à l’égard de celle qu’on a qualifiée de Mecque des révolutionnaires, et qui est restée, malgré les traitrises, les complots et les pressions, fermement attachée au côté des causes justes. 

Tout au long de notre histoire nous avons connu l’adversité. Elle ne nous a jamais abattu. Elle nous a toujours plus unis et rendus plus forts. 

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