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L’Algérie poursuivra sur la voie de l’indépendance décisionnelle de l’Afrique

Le président du Conseil de la nation, M. Salah Goudjil, a affirmé, jeudi à Malabo (Guinée équatoriale), dans une allocution lue en son nom par le vice-président du Conseil, M. Ahmed Kharchi, que l'Algérie poursuivra sur la voie de l'indépendance décisionnelle de l'Afrique, soulignant que l'attachement à la profondeur africaine était un choix stratégique exprimé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, indique un communiqué du Conseil.

Le président du Conseil de la nation, M. Salah Goudjil, a affirmé, jeudi à Malabo (Guinée équatoriale), dans une allocution lue en son nom par le vice-président du Conseil, M. Ahmed Kharchi, que l’Algérie poursuivra sur la voie de l’indépendance décisionnelle de l’Afrique, soulignant que l’attachement à la profondeur africaine était un choix stratégique exprimé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, indique un communiqué du Conseil.

Lors d’une rencontre consultative de la Ligue des sénats, conseils consultatifs et conseils similaires d’Afrique et du monde arabe », sous le thème: « Les partenariats et initiatives interrégionales: opportunités d’intégration et de développement », M. Goudjil a indiqué que « l’Algérie constate avec fierté le lancement de projets d’intégration africaine de haute qualité, reflétant son attachement à la profondeur africaine, en tant que choix stratégique exprimé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui avait déclaré que « l’Algérie est africaine de par son destin et de son prolongement » et que « le rassemblement de l’Afrique ne saurait se réaliser qu’à travers les démarches des Etats africains ».

Il a exprimé sa fierté quant aux initiatives d’intégration économique lancées par l’Algérie afin de contribuer au développement et à la reprise économique du continent, à l’instar du projet du réseau de fibres optiques pour développer l’économie numérique régionale dans le Sahel, rappelant également les efforts diplomatiques de l’Algérie pour fournir davantage de soutien, de financement et de solidarité, en vue d’atténuer les effets dévastateurs du recul de la croissance économique dans les régions arabe et africaine.

Le président du Conseil de la nation a présenté l’approche « constante » de l’Algérie visant l’indépendance décisionnelle de l’Afrique, en lui permettant de retrouver sa pleine souveraineté sur ses richesses et son sol et en garantissant le droit de ses peuples à la liberté et à l’autodétermination, car l’Algérie est convaincue que « les partenariats économiques fructueux sont ceux qui sont inséparables du partenariat dans l’adoption de nobles valeurs humaines enracinées depuis des siècles dans l’histoire des régions arabe et africaine, et que les opportunités d’intégration ne peuvent se concrétiser dans un environnement international et régional où persistent encore l’injustice, la tyrannie, l’occupation, le racisme et le terrorisme ».

Cette approche, poursuit M. Goudjil, « souligne la relation étroite entre la sécurité et le développement, la prospérité et la liberté, la stabilité et l’octroi des droits ».

« Nous devons poursuivre nos efforts pour stopper le génocide perpétré par l’occupation israélienne à Ghaza et dans les territoires palestiniens occupés, et œuvrer ensemble pour libérer l’Afrique de la honte du colonialisme et poursuivre le legs de ses courageux pionniers qui ont combattu l’esclavage, le racisme, l’occupation et le pillage des richesses des peuples », a-t-il dit.

Il a précisé que le thème de cette réunion intitulée « Renforcer l’action parlementaire commune des pays du Sud pour relever les enjeux du développement et les défis environnementaux », « correspond parfaitement à la situation internationale et régionale actuelle marquée par des mutations accélérées dans leurs aspects positifs et négatifs ».

Le président du Conseil de la nation a en outre indiqué que les défis posés à tous les niveaux, notamment sur les plans environnemental et technologique, constituent « un fardeau supplémentaire qui s’ajoutent aux difficultés politiques, économiques et sécuritaires auxquelles sont confrontées les régions africaine et arabe », soulignant que ces défis représentent également « une opportunité propice à l’émergence de nouvelles perspectives pour les économies des pays africains et arabes et un stimulant pour les réformes afin de s’adapter au changement mondial et sortir de la spirale du sous-développement pour atteindre l’autonomisation et le leadership ».

« L’Algérie s’emploie à relever les défis renouvelés au service du processus de renouveau et de réforme dans cette Algérie nouvelle, dont les fondations sont posées par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, en s’appuyant sur une expérience démocratique réussie qui se poursuit à travers des étapes cruciales d’une transition démocratique fluide fondée sur la volonté du peuple », a-t-il dit.

La dernière de ces étapes a été l’organisation de l’élection présidentielle le 7 septembre 2024, au cours de laquelle « le peuple algérien a choisi la continuité pour une Algérie victorieuse: la continuité dans l’édification de la nouvelle République, dans les réalisations, les réformes, la stabilité et le développement global dans le cadre d’un Etat social », a souligné M. Goudjil.

« L’Algérie victorieuse, sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, poursuivra sa marche sérieuse vers l’économie de la connaissance basée sur les sciences, les technologies, l’innovation, la numérisation et les énergies renouvelables, et assurera les exigences de cette grande mutation économique à travers l’encouragement des startups, la création d’un environnement propice à la recherche scientifique et au développement des capacités et de l’infrastructure du savoir », a-t-il ajouté.

Et de rappeler, par là-même, que l’Algérie, « à travers son Plan national Climat (PNC) aspire à s’adapter aux retombées négatives du changement climatique et à respecter ses engagements internationaux », et œuvre aussi à « réduire ses émissions de gaz à effet de serre en s’appuyant sur ses propres capacités et moyens », a conclu M. Goudjil.

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