L’ambassade d’Algérie en France, a officiellement porté plainte auprès de la juridiction française compétente à l’encontre de Louis Sarkozy, fils de l’ancien président Nicolas Sarkozy, suite aux propos graves qu’il a tenus contre l’Algérie et à ses menaces de brûler le siège de la mission diplomatique algérienne à Paris.
Après avoir appelé à tuer tous les habitants de Ghaza, lors d’une interview sur LCI, le 26 septembre 2024, Louis Sarkozy dans une interview au journal Le Monde a appelé à brûler l’ambassade d’Algérie à Paris.
«Si j’étais aux manettes et que l’Algérie arrêtait Sansal, je brûlerais l’ambassade, je stopperais tous les visas et j’augmenterais de 150 % les tarifs douaniers.» a-t-il souligné.
Des déclarations qui ont suscité l’indignation de la communauté Algérienne en France, qui ne tarda pas à interpeller les autorités françaises à prendre les mesures nécessaires contre cette campagne d’algérophobie menée par des lobbys néocoloniaux de l’extrême droite française.
En France, l’incitation à la violence et à la haine est punie par la loi. L’association «Union Algérienne» a écrit sur son compte sur la plateforme X : «Félicitations à Louis Sarkozy qui veut suivre les traces de son père : la prison. Incitation aux crimes et délits : jusqu’à 5 ans de prison et une amende de 45 000 euros.» L’association avait indiqué que son avocat, Nabil Boudi, a déposé une plainte à l’encontre de Louis Sarkozy, en raison de ses déclarations appelant à incendier l’ambassade algérienne à Paris.
Une information confirmée par l’avocat lui-même sur son compte X, ajoutant : «Nous espérons que Monsieur Retailleau (ministre de l’Intérieur, ndlr) réagira avec la même diligence que dans l’affaire des influenceurs algériens.»