Par Mil Boumaza

Sans surprise, les USA, acteurs majeurs de l’Axe du Génocide, ont opposé leur véto à l’adhésion de la Palestine en tant que membre à part entière au sein de l’ONU. Difficile de ne pas rapprocher ici la main levée du représentant états-unien au salut nazi qui a conduit à l’extermination une partie de l’humanité.

Pourtant un acte aussi symbolique que cette adhésion aurait donné quelque beaume au coeur d’une population massacrée quotidiennement et soumise à une ignoble famine, dont les victimes vont très vite se compter en milliers et surpasser de beaucoup celles des bombardements de l’armée la plus immorale du monde.

Est-il raisonnable, est-il admissible que la paix du monde soit otage des seuls caprices ou des visées génocidaires d’un ou deux États voyous, qui ignorent la volonté de l’ensemble des membres de l’ONU et méprisent les lois internationales et les institutions qui les ont mises en place ? 

Quelque chose ne fonctionne pas dans cette machine qui a déraillé dès les premiers conflits où les intérêts de certaines puissances, toujours les mêmes, ont été impliqués, et dont l’unique et principale réalisation semble être cette double standardisation, cette hiérarchisation des peuples et des nations, ayant mené à un chaos à peu global. On est là bien loin de l’esprit de la Charte de l’ONU où tous les peuples et nations sont sensés être égaux et avoir les mêmes droits.

Est-il possible, est-il admissible que l’on dénie l’existence d’un quelconque peuple et son droit inconditionnel et inaliénable à l’autodétermination ? Que prétend-on faire des peuples palestiniens et saharaouis, à qui l’on a usurpé la terre, les richesses, effacé l’histoire, etc ? Faudra-t-il les éradiquer, les effacer de la surface de la terre ? Car même invisibilisés, cela ne semble ni suffisant ni satisfaisant à ces adeptes de la religion du nettoyage ethnique, de la négation des peuples, du génocide.

Soit donc ces empêcheurs de paix de tourner en rond doivent être expulsés de ces institutions, soit le système de véto doit être revu, voire retiré ou encore le Conseil de Sécurité doit être supprimé.

Quoi qu’il en soit, quelque chose doit être faite car la paix monde ne peut rester otage ou sous la menace d’un État se croyant au-dessus de toute loi et de toute morale.