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Le gouvernement poursuit ses efforts pour améliorer l’exercice des droits et libertés

Le gouvernement poursuit ses efforts visant à mettre en place le cadre juridique propice à l’amélioration des conditions d’exercice des droits et des libertés, en consécration des nouvelles dispositions de la Constitution, selon la Déclaration de Politique générale du gouvernement, qui a été présentée mardi au Parlement, par le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane.

« Le gouvernement a poursuivi ses efforts visant à mettre en place le cadre juridique propice à l’amélioration des conditions d’exercice des droits et des libertés, en consécration des nouvelles dispositions de la Constitution et à favoriser, à travers le dialogue et la concertation avec la société civile, une participation active de la population, notamment les femmes et les jeunes, dans les affaires publiques, afin de renforcer le tissu social », précise le document qui englobe le bilan de tous les secteurs entre septembre 2022 et août 2023.

Dans ce cadre, ajoute le document, le gouvernement « s’est attelé à renforcer davantage les libertés de réunion, de manifestation pacifique, de création et d’adhésion aux partis politiques, associations et organisations syndicales ».

Il a, en outre, « finalisé l’élaboration des deux projets de loi portant respectivement sur les partis politiques et les libertés de réunions et de manifestations pacifiques, et qui visent à consacrer les nouvelles dispositions de la Constitution ayant consolidé ces deux libertés », indique la Déclaration de politique générale, précisant que « ces deux textes fondamentaux sont inscrits à l’ordre du jour de cette session parlementaire ».

Deux textes de lois relatifs au droit syndical et au droit de grève ont été, par ailleurs, promulgués, « afin de renforcer le dialogue social dans le monde du travail, de consolider l’exercice du droit syndical et prévenir les conflits collectifs ».

Il s’agit d’une réforme du cadre juridique d’exercice de ces droits et libertés en vigueur, datant des années 1990, afin de l’adapter aux évolutions socio-économiques qu’a connu l’Algérie et aux standards internationaux en la matière, relève le document, soulignant que « ces textes devraient favoriser une participation active des partenaires sociaux aux réformes socio-économiques profondes engagées par le Président de la République ».

Le gouvernement a, en outre, « poursuivi ses actions visant à encourager l’épanouissement de la société civile, notamment à travers la facilitation des démarches relatives à la création des associations et leur implication active dans la gestion des affaires publiques, ainsi que l’accompagnement, dans leurs essors, de l’Observatoire national de la société civile et du

Conseil supérieur de la jeunesse, deux forums des forces vives de la société, fruits des réformes phares du Président de la République ».

Il s’est attelé également à renforcer davantage les libertés de la presse et des médias, dans le cadre du respect des règles éthiques et déontologiques et des valeurs nationales, procédant dans ce cadre, à l’adoption de la nouvelle loi organique relative à l’information et à l’élaboration de deux projets de loi relatifs à l’activité audiovisuelle et de la presse écrite et électronique.

Dans le cadre du développement de la communication institutionnelle, des sessions de formation ont été organisées au profit d’acteurs locaux (responsables de cellules de communication, journalistes, représentants de la société civile…), en vue de réhabiliter et de renforcer l’action des cellules de communication et consolider davantage la cohérence de la communication Gouvernementale, relève la même source.

 

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