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ANALYSE

Le jeu hypocrite des EAU

Abou Dhabi annonce ce jeudi 4 avril avoir cessé la poursuite de la coordination diplomatique avec son allié sioniste suite à l'assassinat des sept humanitaires de World Central Kitchen WCK, et indique avoir blâmé l'ambassadeur sioniste accrédité aux EAU, selon les médias émiratis.

Abou Dhabi annonce ce jeudi 4 avril avoir cessé la poursuite de la coordination diplomatique avec son allié sioniste suite à l’assassinat des sept humanitaires de World Central Kitchen WCK, et indique avoir blâmé l’ambassadeur sioniste accrédité aux EAU, selon les médias émiratis.

Une annonce, confirmant que ce petit émirat se verse dans le sélectif vis à vis des victimes. Il a fallu que l’entité sioniste assassine des humanitaires occidentaux, pour secouer « la conscience humanitaire » des dirigeants émiratis.
Ce régime fantoche n’a ressenti aucun remords à l’égard des victimes palestiniennes dont le nombre dépasse aujourd’hui les 30000 martyrs, après six mois d’extermination quotidienne, se contentant de cette poudre aux yeux de larguer des « aides humanitaires » ou d’encourager la réalisation d’un quai américain à Gaza, destiné à soutenir implicitement l’entité sioniste à accentuer le blocus sur cette enclave palestinienne. L’objectif assigné est bien entendu la liquidation des mouvements de la résistance palestinienne qui rejettent les accords d’Abraham, la normalisation avec l’entité sioniste, et bien entendu la liquidation de la cause palestinienne dans le cadre de ce qui est appelé « deal du siècle ».

D’ailleurs, il n’est pas surprenant de voir les EAU, et ses relais propagandistes s’attaquaient à l’Algérie, qui reste l’un des rares pays arabes déterminés à soutenir les palestiniens pour l’édification d’un Etat palestinien souverain. La position algérienne se confirme aujourd’hui, via ses efforts diplomatiques soutenus et sans relâche,ayant permis l’adoption par le Conseil de Sécurité d’une résolution appelant à un cessez le feu immédiat dans la bande de Gaza et l’acheminement d’aides humanitaires à la population gazaouie.

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