A la une, Contribution

Le jeu malsain d’Amnesty international

A l’instar de RSF et autres ONG, Amnesty International, est un instrument  » droit de l’hommiste »  de propagande et de subversion pour justifier toute campagne d’hostilité à l’égard d’un pats qui ne se plie pas au diktat des puissances coloniales.

Les tentatives de pays dits souverainistes qui font de l’indépendance de leurs décisions politiques et économiques, leur cheval de bataille, sont aussitôt attaqués et dénigrés via  certains rapports fallacieux de droits de l’homme, établis dans des laboratoires aux desseins connus, à la solde d’officines néocoloniales, impérialistes et sionistes. Sur ce registre, il est important de revenir àla mise en garde de Francis Boyle, ancien membre du conseil d’administration d’Amnesty-USA,  contre Amnesty International et Amnesty-USA qualifié d’outils impérialistes ». Amnesty International avait bien publié en 1990 ce qu’on appelle le « mensonge des couveuses », qui a légitimité la 1ère guerre d’Irak.

Dans ce contexte, il est primordial de souligner que notre pays n’a pas échappé aux rapports mensongers d’Amnesty International depuis des décennies. Des rapports mensongers qui cautionnaient le génocide du Peuple Algérien, par la nébuleuse terroriste, de surcroit soutenue par cette même Amnesty International via ce qui était connu dans les années 90 par « Qui Tu Qui ».

Aujourd’hui, les actions prônées par les hautes autorités du pays, pour ressouder le socle social via la mise en œuvre d’une loi pour consolider la paix sociale, dérangent les officines établies de l’autre rive de la Méditerranée, et c’est pour cette raison qu’Amnesty International est engagée dans une nouvelle bataille pour discréditer l’Algérie et ses honorables institutions. Les mégaprojets initiés par l’Algérie, pour l’intégration régionale, comme la Transsaharienne, la Dorsale Transsaharienne, le gazoduc TSGP, visant la stabilisation des populations de certains pays limitrophes comme le Mali, le Niger, la Mauritanie et au delà, comme le Nigeria et le Tchad, accompagnés  par des bons offices pour instaurer la paix dans  la région du Sahel, via la promotion du dialogue inter-malien et inter-libyen, pour contrecarrer les desseins terroristes et néocoloniales, sont du mauvais goût d’Amnesty International qui se nourrit des drames et malheurs des populations exposées au terrorisme international.

L’approche Algérienne désavoue Amnesty International

L’approche Algérienne est claire, lutter contre le terrorisme, et attaquer le sous-développement dans les foyers sources de pauvreté, de maladies et d’immigration clandestine. La mise en œuvre de programmes d’éducation, de soins, de création d’emplois et de conditions de vie dignes, visant la  stabilisation des populations, dans le cadre d’un plan d’intégration régionale, barre la route aux réseaux de trafic de traite humains, d’immigration clandestine, de trafic de drogue et de terrorisme, ce qui diminue l’impact de l’influence d’Amnesty International et qui bénéfice d’importantes sommes d’argent via ces dossiers.

Amnesty International et la boucherie des migrants africains de Melilla

Les images et vidéos diffusées sur les réseaux sociaux et les chaînes de télévision du monde, le mois de juin dernier, au sujet du carnage de migrants d’africains, qui s’apprêtaient à rejoindre l’Espagne via l’enclave de Melilla, n’a pas suscité la bonne « conscience » d’Amnesty International pour la préservation des vies humaines des mains des criminels et tortionnaires du régime du Makhzen. Amnesty International se contentait d’un communiqué insignifiant en date du 28 juin,2022; quatre jours après le vendredi sanglant ayant fait 37 morts. Le communiqué n’est que la poudre aux yeux face à cette indignation massive exprimée par la communauté internationale, choquée par les images et vidéos de la répression et traitement infligés par l’appareil répressif du Makhzen aux migrants africains, comme l’indiquaient les condamnations du Président de la Commission de l’Union africaine (UA),Moussa Faki Mahamat, ou des responsables de l’ONU.

« Je suis profondément choqué et préoccupé face au traitement violent et dégradant des migrants africains qui tentaient de franchir une frontière internationale du Maroc vers l’Espagne, avec la violence qui s’ensuit entraînant la mort d’au moins 23 personnes et de nombreux blessés », avait indiqué Moussa Faki dans un communiqué publié sur le site de l’UA.

« J’appelle à une enquête immédiate sur la question et rappelle à tous les pays leurs obligations en vertu du droit international de traiter tous les migrants avec dignité et de donner la priorité à leur sécurité et à leurs droits humains, tout en s’abstenant de recourir à une force excessive », ajoutait-t-il.

Le scénario des réfugiés syriens réédité

La « complaisance » d’Amnesty International avec le régime du Makhzen ne fait plus aucun doute, son impuissance à faire condamner Rabat au sujet de la boucherie des migrants africains de Melilla, et les parodies judiciaires ciblant les migrants africains ayant échappé au lynchage du vendredi noir du 24 juin 2022, dans le sillage d’arrestations musclées menée par la machine répressive du Makhzen, confirme cette tendance.

La justice marocaine a condamné le mois dernier 33 migrants africains à 11 mois de prison ferme chacun pour « entrée illégale » au Maroc, après une tentative meurtrière d’entrée dans l’enclave espagnole de Melilla fin juin, indiquait le collectif de la défense des migrants. « Le tribunal de première instance de Nador a condamné aujourd’hui l’ensemble des (33) migrants à onze mois de prison ferme chacun », a déclaré à l’AFP leur avocat Khalid Ameza. « C’est un jugement très sévère au regard des éléments du dossier et des circonstances des faits », avait souligné l’avocat, faisant part de son intention de faire appel. Où est passé Amnesty International?

 Dans le même cadre, il est primordial de rappeler des 41 réfugiés syriens, dont des enfants et des femmes enceinte jetés par l’armée du roitelet dans le désert de Figuig. Un drame que le Makhzen comptait coller sa responsabilité à l’Algérie, via son arsenal médiatique de propagande , bénéficiant de « l’inefficacité » d’Amnesty  International sur ce dossier. Et comme à son accoutumée et fidèle à ses principes de novembre 1954 et ses valeurs ancrées de sa civilisation millénaire, l’Algérie accepta de rapatrier les 41 réfugiés syriens  « à titre humanitaire »  le 2 juin 2017. Un geste salué par la communauté internationale, ayant permis de mettre à nu les manoeuvres malsaines d’un régime versé totalement dans la gabegie, le mensonge, l’estocade, et le déni du droit.
Le Sommet mondial de Marrakech sur l’immigration
Il est clair que l’approche de création de centres de rétention au Maghreb, pour accueillir les migrants subsahariens, faisait l’affaire des ONG dont Amnesty International, et aussi du Maroc qui utilisait la carte des migrants comme carte de pression et surenchère à l’égard de l’Espagne et l’Union Européenne, pour justifier son occupation des territoires du Sahara Occidental et le pillage des richesses naturelles du Peuple Sahraoui. L’envoi de 8000 migrants  dont des enfants à l’assaut de la Péninsule ibérique ont eu raison de Madrid et son gouvernement socialiste qui se plia au diktat du roitelet pour soutenir son plan d’autonomie des territoires sahraouis occupés, en violation du droit international et des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU. A l’opposé, l’Algérie est plus favorable à un plan de développement des pays subsahariens permettant aux africains de bénéficier d’infrastructures et conditions de développement socioéconomique, et de stabilisation des populations et évitant par voie de conséquence la mort en Méditerranée. Accueillant le sommet mondial de l’immigration à Marrakech, en décembre 2018,le roitelet en valet,  offrait ses services aux anciens colons occidentaux, pour l’implantation des centres de rétention  des migrants subsahariens.  Le roitelet n’a pas hésité un instant à sauter sur l’occasion pour marchander sur le dos des africains à la recherche d’une vie digne et qui ne sont que des victimes de la colonisation imposée par les parrains de ce sommet de Marrakech. Evidemment, et fidèle à ses positions constantes et ses principes, l’Algérie s’est opposée farouchement à la proposition des anciens colonisateurs, préférant la mise en œuvre d’une démarche globale, basée sur le développement socioéconomique des régions subsahariennes, touchées par la sécheresse, la famine, les maladies, en vue d’offrir les conditions de vie adéquates, permettant aux populations de se maintenir dans leurs régions et environnement. Paradoxalement, le Maroc, qui abritait le sommet de l’immigration en 2018, dont les résolutions ont été entérinées ensuite par l’ONU, viole aujourd’hui ce qui est appelé le Pacte de Marrakech. La balle est dans le camp d’Amnesty International.

Partager cet article sur :

publicité

Dessin de la semaine

Articles similaires