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Le racolage makhzenien de la place publique française

En vue de détourner l’opinion publique de son pays, le régime du Makhzen réactive ses réseaux propagandistes en appelant à la tenue dimanche prochain 10 septembre d’une manifestation hostile à l’Algérie, pour répondre au communiqué du MDN qui a mis à nu les pratiques malsaines de ce régime qui met en danger la vie de ses ressortissants, pour la simple raison de dénigrer l’Algérie et ternir son image. La nouvelle stratégie du régime du Makhzen survient après son échec de mettre la main sur le « Hirak » en France, via ses larbins affiliés aux organisations terroristes de Rachad et le MAK

Refusant de se référer à l’usage légal, en formulant une requête consulaire de rapatriement du corps de « l’inconnu », le régime du Makhzen, utilise ses relais, pour organiser une manifestation en France et non sur son sol, où les manifestations organisées par les marocains dénonçant la précarité et la cherté de la vie ou de la normalisation avec l’entité sioniste, sont quotidiennement réprimées et qui s’ajoutent aux manifestations organisées par les sahraouis pour revendiquer le respect des droits de l’homme. L’envoyé spécial du SG de l’ONU,pour le Sahara occidental, Staffan De Mistura en est un parfait témoin des violations des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés, par les forces d’occupation marocaines.

Le Makhzen utilise ses ressortissants, comme boucliers humains

Le régime du Makhzen détient déjà un record, celui d’avoir envoyé 10 mille migrants marocains, dont un nombre important d’enfants à l’assaut des enclaves espagnoles de Ceuta et Mellilia, comme boucliers humains, pour exercer des pressions sur l’Espagne en vue de changer sa position vis à vis de la cause sahraouie. Un objectif atteint, via le président du gouvernement espagnol, le socialiste Pedro Sanchez, bien roulé dans la farine des scandales de l’espionnage de son téléphone, via le logiciel espion Pegasus, les privilèges accordés à son épouse, et l’espionnage de l’ancienne cheffe des services de renseignements espagnols.

L’envoi de 10 mille migrants marocains a eu lieu les 17 et 18 mai 2021, un chiffre jamais enregistré dans la région en une seule journée. Comment expliquer cet afflux massif de migrants dans ce territoire espagnol situé au nord du Maroc ?

Une année plus tard, le Makhzen assassine des dizaines de migrants africains

Une année plus tard, presque jour pour jour, des dizaines de migrants sub sahariens ont été froidement assassinés par les  forces du Makhzen, suscitant la colère de la communauté internationale. Et aucune association en France n’a appelé à manifester en France, pour condamner ce régime devenu un cancer dans la région.

La mort suspecte du Consul de France à Tanger

Ainsi, il est légitime de s’interroger sur la mort suspecte du consul de France à Tanger, Denis François, retrouvé pendu dans sa résidence, le 19 novembre 2020,quelques semaines après sa nomination. Le consul de France à Tanger aurait été lié p à la princesse Lalla Salma, épouse de Mohamed VI, par une relation d’intimité. Le sort de la princesse fait partie des énigmes du Palais Royal. Certaines sources marocaines avancent même que l’ancienne épouse des commandeurs des croyants aurait été liquidée, et enterrée à l’intérieur du palais à Rabat. Un sort qui serait identique au consul de France à Tanger, dont le Quai d’Orsay dirigée par Catherine Colonna dite « Coloniale » n’a jamais été éclairé.

L’assassinat prémédité des transporteurs algériens

Le 1er novembre 2021, le régime du Makhzen avait perpétré un crime contre l’humanité, en bombardant trois transporteurs algériens, loin de ses frontières. Un acte terroriste survenu le jour d’une date fort symbolique pour les algériens, et qui demeure impuni jusqu’à ce jour, à l’opposé des forces navales algériennes qui avaient lancé des avertissements aux vacanciers qui s’amusaient en dehors des frontières du régime du Makhzen, à l’intérieur d’une zone militaire, relevant du territoire algérien, dans une conjoncture marquée par la fermeture des frontières entre les deux pays

L’acte terroriste perpétré contre trois ressortissants algériens, à proximité de la frontière avec la Mauritanie, s’avère un acte de terrorisme d’Etat, qui n’a rien à envier aux pratiques quotidiennes de son allié sioniste, dont les crimes restent impunis.

un acte terroriste « lâche », le régime du Makhzen aura joué toutes ses cartes et confirmé à l’opinion publique internationale ses pratiques relevant du « terrorisme d’Etat ».

En réagissant de la sorte, l’Algérie a usé de son droit légitime de défendre sa souveraineté territoriale face à la guerre de la drogue et du terrorisme que mène le régime du commandeur des croyants et aussi le père spirituel du trafic de drogue.
L’hystérie propagandiste des relais du Makhzen et ses alliés sionistes nostalgiques de l’Algérie Française et de la Françafrique, trouve son explication dans la fuite de Mohamed VI du Gabon juste après le coup d’Etat  pour retrouver refuge chez l’ancien protecteur, avec qui des lobbys tentent de le rapprocher d’Emmanuel Macron qui digère mal de voir son ancienne pré-carré, et zone d’influence, mise sous tutelle de l’entité sioniste

 

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