Par Mohamed El Abassi
La diplomatie algérienne sous la conduite du Président Tebboune vient juste d’être auréolée d’une reconnaissance exceptionnelle par Moscou, à la faveur de la visite d’Etat qu’il vient d’effectuer en Russie, et d’une avancée diplomatique sans complexe, lui reconnaissant son indépendance, son rôle, son poids et son influence sur l’échiquier international.
Ahmed Attaf s’en va sans répit, aborder un périple européen pour rencontrer ses pairs alors que d’autres pays amis, lui ont réservé des rencontres avec les plus hautes autorités, comme en Serbie.
De l’Italie à l’Allemagne, le choix est pertinent pour une démonstration diplomatique magistrale dans ces capitales qui ont accueilli le ministre des affaires étrangères algérien, avec autant d’écoute et de proximité, en savourant les analyses et le point de vue algérien tout en lui accordant crédit et raison.
Durant son périple diplomatique, le ministre Ahmed Attaf a livré la position algérienne sur les questions qui préoccupent le monde, l’Europe, l’Afrique, l’Asie et par delà, les ambitions algériennes que l’Algérie entend défendre, une fois siégeant au conseil de sécurité. L’éventail de ces questions sont d’un dénominateur commun en partage avec la communauté internationale: la paix et la sécurité internationales, la démocratisation du système international pour le triomphe du droit, de la justice et de la défense de la légalité internationale.
La position diplomatique algérienne, par principe, est tout aussi fondée sur la morale politique et une crédibilité sans entache, d’un partenaire économique, qui accomplit son devoir et assume ses responsabilités.
L’avenir de l’Europe est intimement lié à son partenaire algérien pour compter sur lui de pourvoir, à ses besoins énergétiques, selon une base contractuel et des engagements d’un commun accord. Le message est clair pour rassurer autant sur la parole donnée que sur le renforcement et l’élargissement d’une coopération gagnant- gagnant dans l’intérêt d’un partenariat sans complexe.
L’histoire et les réminiscences du bon vieux temps de ce diplomate, jadis en poste à Belgrade, ont été revisitées par M. Attaf en Serbie. Des embrassades et une forte accolade avec la veuve du photographe de la révolution algérienne, ont été un moment fort pour rappeler ce qu’un autre pays, embourbée dans un complexe de culpabilité historique et mémoriel, n’arrive pas à dépasser pendant que le temps des remontrances décomplexées d’une certaine relation tarde à venir.
Pendant ce temps, l’Algérie fraie son cheminement en Europe, en Afrique, en Asie et dans le monde si vaste pour l’accueillir à bras ouverts en la respectant et en l’honorant.
