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Le Prof. Mohammad Marandi analyse le conflit entre USA/Israël et l’Iran dans le contexte d’une guerre au Moyen-Orient

L’armée de l’entité d’Israël fonctionne comme une légion engagée dans une guerre par procuration pour le compte de Washington sans que ce dernier ne soit soupçonné d’en être l’ordonnateur.

Par Amar Djerrad

L’armée de l’entité d’Israël fonctionne comme une légion engagée dans une guerre par procuration pour le compte de Washington sans que ce dernier ne soit soupçonné d’en être l’ordonnateur.

C’est la même tactique utilisée dans tous les conflits provoqués par les Etats-Unis dont ceux du Moyen-Orient où les actifs américains sont nombreux et cruciaux.

À propos de cette base nommée, Israël, rappelons une déclaration de Dick Cheney – toujours d’actualité tout comme l’attitude et la politique immuable de son pays – qui, un jour, a laissé entendre que les États-Unis devraient permettre à Israël d’agir librement, sans intervention directe ni pression sur eux « pour qu’ils le fassent » (comprendre, faire ce qu’on lui demande de faire). Le monde sait qu’Israël est incapable d’agir seul sans un soutien substantiel des États-Unis et de l’OTAN au sein de laquelle il a un statut particulier.

Les gesticulations et autres déclarations de Washington sur des actions de « bons offices » ou « conseils » pour éviter l’escalade ou autres attaques ne figurent pas dans la « culture » agressive et provocatrice des Américains. Ce sont des mensonges pour distraire les siens et l’adversaire. On a remarqué que lorsqu’ils font de telles annonces, c’est pour dissimuler des actions inverses. L’avantage de ce genre de déclaration est qu’elle révèle le contraire de ce qu’ils prétendent faire en croyant duper l’adversaire.

Ils sont engagés depuis le début en fournissant les armes, les conseillers, les informations et les mercenaires. Ils ne s’arrêteront que s’ils sont ébranlés dans leur système financier et marchand insidieux !

Les bellicistes Étasuniens cherchent la guerre contre l’Iran en suscitant toutes sortes de provocations. Leur temporisation vient du fait qu’ils veulent d’abord convaincre le monde que c’est l’Iran lui-même qui l’a déclenchée. Ils s’attendent à ce que « le monde » soit ainsi de leur côté. Les projets du cupide qui compte seul sont, pour lui, toujours fructueux.

L’Iran – en conformité avec ses principes, sa foi, sa patience – a été obligée de répondre ce 1er octobre de façon catégorique et assez fortement, cette fois, aux multiples crimes de l’entité sioniste que soutiennent également le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne.

Comprendra qui voudra (ou pourra) la mise en garde claire de l’ambassadeur et représentant de l’Iran auprès des Nations Unies, aux soutiens occidentaux et régionaux du régime israélien : « Notre conseil est qu’ils n’entrent pas dans le conflit … et qu’ils restent à l’écart de la bataille…si un pays aide l’agresseur, ce pays sera considéré comme complice du crime et une cible légitime».

Si la preuve est donnée que l’Iran, contrairement aux USA, ne bluff pas ; elle doit avoir des atouts et moyens assez puissants pour se permettre un tel avertissement !

Dans cette interview M. Mohammad Marandi, professeur à l’Université de Téhéran, analyse et évalue la situation des forces en conflit et particulièrement la dernière réponse massive, mais calculée, de l’Iran à Israël ainsi que ses effets. Il évoque aussi et surtout la prochaine réplique de l’Iran si d’aventure l’entité y répond dans le contexte d’une guerre totale au Moyen-Orient.

A. Djerrad          

 

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