L’annonce surprise ce jeudi 21 mars de la prochaine présidentielle pour le 7 septembre prochain, s’avère judicieuse et sage à la fois, elle permet la consécration de la démocratie par la voie constitutionnelle et la fin des illusions pour ceux qui continuent de parier sur l’anarchie, le désordre et les périodes de transition.

Le choix de cette date est loin d’être fortuit, dans la mesure ou elle précède la rentrée sociale, et permet l’organisation de la cérémonie d’investiture et la nomination d’un nouveau gouvernement dans des délais suffisants pour débattre et adopter la loi des Finances 2025, et aussi organiser les festivités commémorant le 70 ème anniversaire du déclenchement de la glorieuse révolution du premier novembre.
A cet effet, il est nécessaire de souligner, que la présidentielle de septembre prochain se déroule dans une année charnière, marquée par de nombreuses élections présidentielles dans de nombreux pays à l’instar de la présidentielle américaine de novembre prochain, et dans une conjoncture internationale marquée par des bouleversements géopolitiques, nécessitant une stabilité politique et constitutionnelle permettant à notre pays d’affronter les grands défis que connaît la planète, en particulier les défis sécuritaires, militaires et économiques de notre environnement proche, comme la situation au Sahara occidental, et la situation dans la région du Sahel.

Outre le volet technique, permettant l’organisation du scrutin dans les périodes habituelles, la décision d’organiser l’élection présidentielle le 7 septembre prochain, est un message politique, basé sur une assise constitutionnelle, fermant la voie des spéculations et aussi aux aventuriers des transitions qui continuent de nager dans les eaux troubles et leurs alliés qui misent sur un retour à des ères révolues, ayant freiné et aussi compromis le développement de l’Algérie et la prospérité de son Peuple.