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December 6, 2025

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Le TSGP, le cauchemar du Makhzen, et son projet NNPC

Le régime du Makhzen est pris à son propre piège, celui de s'attaquer à l'Algérie, muni d'une haine viscérale, ancrée dans sa doctrine de régime vassal, créé par le néocolonialisme pour servir ses desseins.

Le régime du Makhzen est pris à son propre piège, celui de s’attaquer à l’Algérie, muni d’une haine viscérale, ancrée dans sa doctrine de régime vassal, créé par le néocolonialisme pour servir ses desseins.

Ce mardi 11 février, les instruments de la propagande makhzenienne ont largement diffusé une fakenews concernant une prétendue et ubuesque demande formulée par le ministre algérien des affaires étrangères Ahmed Attaf au président syrien de transition Ahmed Charaa, lors de sa visite à Damas, concernant “des soldats de l’armée algérienne et du Front Polisario combattaient aux côtés du régime de Bachar el-Assad”. Une Fakenews relayée par le média syria.tv avant de la retirer, et surtout du média néocolonial RMC, se référant à un site propagandiste du Makhzen.
Le timing de cette fakenews coïncide , il faut bien le préciser, avec le retentissant succès obtenu par l’Algérie à l’occasion de la tenue de la 4e réunion ministérielle du comité de pilotage du projet du gazoduc transsaharien TSGP et la signature d’un contrat de mise à jour de l’étude de faisabilité, un contrat de compensation et un accord de non- divulgation entre leurs sociétés énergétiques .

Ce nouveau rebondissement dans la concrétisation du méga projet du gazoduc transsaharien, refroidit les illusions du régime vassal de barrer à l’Algérie la possibilité de devenir une force énergétique, en matière d’approvisionnement de l’Europe.

Le 11 février 2025, constitue un cauchemar pour la gabegie du régime du Makhzen, qui tenta en cette occasion une énième tentative d’endormir son peuple et le somnoler par un nouveau mensonge véhiculé par le patron de Sound Energy, Graham Lyon, au sujet de grandes découvertes gazières dans le nord-est de la royauté. Selon les médias mensonges du Makhzen, Sound Energy a investi plus de 168 millions de dollars au Maroc et estime que les ressources gazières non découvertes dans l’Est du pays dépassent les 20 000 milliards de pieds cubes. Sound Energy , dont les capacités financières, technologiques, et logistiques, sont largement insuffisantes pour postuler à de telles annonces de grandes découvertes.

Il convient de rappeler, qu’Algérie54, avait révélé dans un article publié en 2021, le mensonge du Makhzen lié à des prétendues   découvertes des gisements pétroliers et gaziers, opérées au large d’Agadir, par une entité britannique appelée SOUND ENERGY .

Interrogé par nos soins, l’expert international en énergie et analyste boursier, l’algérien Nouredine Legheliel, établi à Stockholm, avait affirmé que l’entité britannique dont le chiffre d’affaires ne dépasse pas le seuil des 250 mille livres Sterling, ne peut nullement prétendre faire des explorations Offshore.

En date du 27 octobre 2021, les médias marocains inféodés au Makhzen tentent d’atténuer la déception de l’opinion publique marocaine sur ce mensonge, en annonçant que l’entité britannique , partenaire de l’ONHYM,fait l’objet d’un redressement fiscal.

En redressement fiscal, la société britannique partenaire de l’office marocain ONHYM dans l’exploration du gisement gazier de Tendrara dit avoir été contrainte de geler ses projets au Maroc.

Le régime du Makhzen n’est pas à son premier mensonge , puisqu’en 2020, au moment ou les prix du gaz dégringolaient, il avait tenté via ses instruments de propagande faire pression sur l’Algérie, quelques mois avant l’expiration du contrat gazier approvisionnant l’Espagne via le GME traversant le Maroc, en vue d’obtenir des dividendes politiques liées aux positions constantes d’Alger. Ce subterfuge de la gabegie se retourna contre le Makhzen, après que l’Algérie ait décidé définitivement de fermer le robinet. Une décision qui coïncida à cette époque- là avec la montée des prix du gaz, dans le sillage du conflit en Ukraine, et les sanctions imposées par l’Occident à la Russie. Aujourd’hui, l’Algérie est largement sollicitée par ses partenaires européens, dont le partenariat stratégique avec l’Italie, permettra à ce pays de l’UE,et membre du G7 de devenir un hub énergétique de premier ordre. Les visites des grandes entreprises allemandes comme Bosch, Thyssenkrupp, et l’italienne Enel Global, sont un signe révélateur de l’intérêt que portent les entreprises européennes à la crédibilité de l’Algérie en matière d’approvisionnement en énergie pour sauver leurs industries, de plus en plus menacées par les nouvelles lois de l’administration américaine, et de la féroce concurrence de la Chine, l’Inde, la Russie, le Brésil, et la Corée du Sud.

La concrétisation du gazoduc transsaharien TSGP, est un jalon civilisationnel qui rapproche de plus en plus l’Afrique à l’Europe et augmentera les capacités du continent africain à se développer davantage, bénéficiant de ses potentialités immenses humaines et de ses richesses naturelles.

“L’Algérie est pleinement engagée dans ce projet et continuera de travailler avec le Nigeria et le Niger pour réaliser ce grand rêve africain et fonder un nouvel avenir énergétique pour l’Afrique”, a déclaré à l’issue de la réunion Mohamed Arkab, ministre algérien de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables. Ce projet contribuera certainement à renforcer l’intégration régionale au niveau du Maghreb et du Sahel, avec les projets de la route transsaharienne qui relie le Nord de l’Algérie avec ses voisins sahéliens comme le Mali, et le Niger, la Dorsale transsaharienne, permettant l’interconnextion en fibre optique de la région sud de l’Algérie, et des pays comme la Mauritanie, le Mali, le Niger et le Tchad, ainsi que le projet de la voie ferrée reliant le nord au sud de l’Algérie, voire ses pays limitrophes du Sahel. Ces projets structurants permettent la stabilisation des populations en leur offrant des opportunités d’édification des équipements publics aux desseins éducatif, sanitaire, et amélioration des conditions de vie, et contribueront à la réussite de la lutte contre le terrorisme transfrontalier et à la lutte contre l’immigration clandestine.

Gazoduc Nigeria-Maroc:illusion royale VS réalisme commercial

Ce projet a été annoncé pour la première fois en décembre 2016, lors de la visite d’État du souverain marocain au Nigeria. En Mai 2017, des accords de coopération ont été signés à Rabat pour engager les deux parties à parrainer une étude de faisabilité, ainsi qu’une pré- étude des détails (FEED). En Juin 2018, des accords relatifs à sa construction sont signés à Rabat. Dans la phase de pré-études.

Ce gazoduc devrait mesurer environ 5 660 kilomètres de long. Il longerait la côte Ouest Africaine en traversant ainsi 14 pays : Nigéria, Bénin, Togo, Ghana, Côte d’Ivoire, Liberia, Sierra Leone, les trois Guinée, la Gambie, le Sénégal, la Mauritanie, la RASD et le Maroc, pour un coût d’investissement estimé pour l’instant entre 25 et 35 milliards $., les travaux après étude seront réalisés en plusieurs phases qui s’étaleront pour au moins 25 ans et viendra à se greffer au « West African Gas Pipeline »  WAGP (gazoduc ouest-africain long de 678 km, géré par Wapco, un consortium comprenant des Etats mais aussi Chevron et Shell, d’une capacité de 5 milliards de m3 /an, à titre indicatif soit quelque 10% de la capacité du gazoduc NordStream reliant la Russie à l’Europe), le WAGP relie le Nigéria au Ghana, en passant par le Bénin et le Togo.

[Afin  de vendre son projet et en vu aussi d’intégrer la CEDEAO et voulant faire croire que c’est un terrain de concurrence régionale entre grandes puissance ,  Rabat fait preuve  d’un amateurisme flagrant en mettant en avant comme à l’accoutumée des campagnes de communication présentant des arguments qui n’ont rien à voir avec les réalités commerciales et platoniques en présentant ce projet, comme étant le précurseur du développement économique des pays de la CEDEAO, déjà en effritement après le retrait effectif acté du Mali, Niger et Burkina Faso.

Sauf que l’initiateur de ce projet à savoir le Maroc, n’est pas un pays producteur et ne dispose ni du know how nécessaire ni d’infrastructures gazières pour faire valoir une telle ambition, les dirigeants à Abuja (disposant d’une réserve de cinq trillions de m3 de gaz naturel, et exporte 45 milliards/an. 

Le Maroc , régie vassal et fonctionnel, devrait méditer avant de fantasmer quant à la concrétisation de ce projet dont le coût est extrêmement élevé et hors de portée de la royauté dont la dette extérieure pourrait bientôt dépasser son PIB.

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