Même avec 13 voix pour, le projet de résolution présenté par l’Algérie en faveur f’un cessez le feu immédiat permettant l’acheminement d’aides humanitaires au peuple palestinien de la bande de Gaza, s’est heurté au véto américain le troisième du genre depuis le 7 octobre dernier.

Au delà de l’échec d’en arriver à contraindre l’entité sioniste à se soumettre au droit international, et cesser sa guerre d’extermination du peuple palestinien, la Palestine est sortie victorieuse de cette confrontation, révélant une administration américaine dévouée à la cause de l’agresseur, et illustrant la nécessité de revoir le fonctionnement du Conseil de Sécurité de l’ONU, en optant pour une réforme globale et profonde des mécanismes de gestion de l’organisation onusienne, permettant une représentativité équitable des continents que compose ce monde, revoir l’usage du véto qui devient un synonyme de l’impunité, et aussi un espace contraignant pour l’application du droit international pour un monde multipolaire.

Evoquer le. véto américain, c’est évoquer le rôle et les efforts inlassables de l’Algérie qui a permis de montrer au monde entier l’atteinte et la violation du droit d’un peuple opprimé depuis 1948, par un mécanisme d’injustice appelé véto au service des puissances néocolonialisme.

Comme l’a bien souligné le représentant de l’Algérie à l’ONU, Amar Benjamaa  » un vote pour ce projet de résolution est un soutien au droit des Palestiniens à vivre. A l’inverse, voter contre signifie un soutien à la violence brutale et à la punition collective qui leur est infligée. L’heure aujourd’hui est de travailler pour constituer une alliance anti-américano-sioniste, et de ne plus croire aux farfelues promesses de Washington et ses pressions destinées à gagner davantage de compromissions servant les intérêts de la colonisation sioniste des territoires palestiniens. Les accords d’Oslo, plus de trois décennies après leur signature et la solution des deux Etats, s’avèrent de plus en plus une chimère et une illusion.