A la une, Mondactu, monde, Sport, Sports

ACTUALITES

Lekdjaa tente de glisser la « carte » de l’occupation du Sahara Occidental: la FIFA gifle le Makhzen

La FIFA, vient encore une fois de frustrer le régime du Makhzen, qui avait bien tenté d'inclure le Sahara Occidental des ses frontières non autonomes, selon le droit international adopté par l'ONU, rappelant que l'occupant marocain avait déjà tenté le coup à l'occasion comme de l’évaluation de la candidature solo du Maroc en 2026.

La FIFA, vient encore une fois de frustrer le régime du Makhzen, qui avait bien tenté d’inclure le Sahara Occidental des ses frontières non autonomes, selon le droit international adopté par l’ONU, rappelant que l’occupant marocain avait déjà tenté le coup à l’occasion comme de l’évaluation de la candidature solo du Maroc en 2026.

Le rapport d’évaluation de la candidature signé par l’institution footballistique internationale, dirigée par l’italo-suisse Gianni Infantino, qui régit les fédérations de football à l’échelle mondiale, basée en Suisse, évite de reproduire la carte du Maroc diffusée par l’occupant marocain, et s’en tient à celle, internationalement reconnue, avec des frontières bordant le Sahara occidental au sud. La FIFA évite à deux reprises de satisfaire les désirs expansionnistes du Maroc.

Carte de l’Espagne. Le Portugal et le Maroc publiés par la FIFA dans leur rapport.

Dans le document de la FIFA, la carte du Maroc se limite à ses frontières internationalement reconnues. Nettement différencié, le territoire du Sahara occidental apparaît.

Outre le droit international et les résolutions de l’ONU, depuis octobre, les arrêts de la CJUE ont annulé les accords de pêche et d’agriculture signés par Bruxelles et Rabat au motif que « le peuple du Sahara occidental n’a pas donné son consentement et a été conclu en violation des principes d’autodétermination et de l’effet relatif des traités ».

Un arrêt historique qui a irrité le régime du Makhzen et qui, comme l’indique également un autre arrêt sur l’obligation d’étiqueter comme sahraouis les tomates et les melons importés dans l’UE en provenance du Sahara, montre que « ce territoire est différent de celui du Maroc ». Les jugements reconnaissent également comme différencié le peuple du Maroc et du Sahara occidental, occupé depuis 1976 par le Maroc après le départ de l’Espagne du territoire et la signature d’accords sur le partage du Sahara entre le Maroc et la Mauritanie déclarés nuls et non avenus par l’ONU.

Des sources espagnoles affirment l’existence  d’un malaise au sein des organisateurs du mondial 2030, dû au désir de prééminence de Rabat, mais l’ont imputé à la nature même du Maroc, une dictature dans laquelle rien ne bouge sans l’ordre et la place du roi Mohammed VI et du makhzen, la cour palatiale qui gouverne le pays au milieu des absences prolongées du monarque.

Les mêmes sources évoquaient , par exemple, les communiqués publiés depuis le Maroc dans lesquels l’exploit de la Coupe du monde est attribué au leadership et à la clairvoyance de Mohammed VI dans un langage et une mise en scène qui surprennent et agacent sur le sol européen.

Le malaise lusopho-ibérique est lié aussi au logo de la candidature qui mena les premières années de la désignation finale qui aura lieu la semaine prochaine pour le choix du stade abritant la finale du mondial . En décembre de l’année dernière, la presse marocaine a divulgué un emblème aux couleurs des trois pays et portant le slogan « Yalla Vamos 2030 ». Des mois plus tard, il a été présenté à la société comme le logo définitif.

La candidature tripartite a une histoire brève mais mouvementée. En octobre 2023, le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Faouzi Lakjaa, a exprimé son souhait que la finale de la Coupe du monde se déroule dans le nouveau stade de Casablanca. Des déclarations qualifiées par les organisateurs portugais et espagnols de dérives.

Partager cet article sur :

publicité

Articles similaires