Par Djeha
Margrethe Vestager, la commissaire européenne chargée de la concurrence a annoncé mardi dernier la nomination de Fiona Scott Morton, ancienne cadre de l’administration Obama, par ailleurs professeure d’Economie à l’université de Yale et (pour compléter le tableau), est également consultante pour certains géants du numérique comme Apple ou Microsoft au poste d’économiste en chef de la direction Concurrence de la Commission européenne.
Autant le dire clairement : la Commission garante des intérêts des Européens fait entrer par la grande porte le loup (en l’occurrence la louve américaine) dans la bergerie. Cela n’étonne que ceux qui ne savaient pas que l’Union Européenne est une création du Plan Marshall et cela n’a pas changé (mieux, cela s’est aggravé depuis), toujours au service de l’Oncle Sam. Cette entrée confirme que l’Amérique est dans la place depuis longtemps.
Ses pantins sont à la tête de la plupart des Etats européens.
Certains l’avouent, le revendiquent et s’en flattent. La Pologne demande à ce que des bombes nucléaires américaines soient installées sur son territoire. Sans doute pour l’insigne et douteux honneur d’être atomisée en premier.
L’Europe fait comme l’Ukraine une guerre par délégation, une guerre sous commandement de Washington. La France a mis trois jours pour réagir… timidement… en demandant humblement à la Commission de reconsidérer la nomination de l’américaine.
