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December 7, 2025

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Libération de quatre “routiers” marocains: la mauvaise mise en scène du Makhzen

Vendre l’illusion d’une prétendue “victoire diplomatique”, tel est l'objectif de cette mauvaise mise en scène réalisée par le Makhzen, avec son allié de la junte militaire au Mali, Assimi Goita, faisant croire à leurs opinions publiques respectives, la concréisation d'une "grande opération" par leurs services de renseiggnements à savoir la DGED et l'ANSE.

Vendre l’illusion d’une prétendue “victoire diplomatique”, tel est l’objectif de cette mauvaise mise en scène réalisée par le Makhzen, avec son allié de la junte militaire au Mali, Assimi Goita, faisant croire à leurs opinions publiques respectives, la concréisation d’une “grande opération” par leurs services de renseiggnements à savoir la DGED et l’ANSE.

Enlevés le 18 janvier dernier dans le nord du Burkina Faso près de la frontière avec le Niger, les quatre routiers marocains sont apparus lundi 4 août dans la soirée à la télévision nationale malienne, aux côtés du président pérennisé à vie pour la transition au Mali Assimi Goita, dans une mise en scène visant à blanchir l’image des régimes makhzenien et malien, acculés par leurs peuples, de plus en plus en proie à la répression et à la paupérisation.

Un show propagandiste, au prix coûteux

Dans la foulée de leur isolement, les deux régimes de Bamako et Rabat, concotaient un show propagandiste, faisant croire à une coordination sécuritaire en matière de lutte contre le terrorisme transfrontalier.

Le paiement de rançons aux groupes terroristes, en violation des résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU, et la libération de chefs terroristes, comme Daddy Ould Chaib, alias Abou Dardaa, semblent être une “transaction diplomatique” de bas étage qui ne convainc personne et qui confirment par conséquent les accointances des services de renseignements marocains avec les groupes terroristes et leurs alliés des réseaux de trafic de drogue, comme l’illustrent les liens avec la nébuleuse et sinistre organisation terroriste du GIA et ses supplétifs de l’ex FIS dissous, durant la décennie noire des années 90 et des organisations terrorises de Rachad, et du MAK, aujourd’hui et qui bénéficient largement des facilités de circulation, de surmédiatisation, de propagande et de financement et blanchiment d’argent.

Le régime du Makhzen qui s’est fixé comme mission de former les imams maliens, est dans le collimateur des organisations et instances internationales de lutte, qui lient le terrorisme transfrontalier au trafic de drogue, d’armes, de traites humaines, et migration, dont le pays du Commandeur des croyants est champion du monde. Le scandale du baron malien , baron de la drogue dit Pablo Escobar du Sahara, bénéficiaires même de réalisation de projets structurant dans le bâtiment et l’hydraulique, via des entreprises créées au Maroc pour les objectifs de blanchiment d’argent de la drogue et du terrorisme. Même le sport n’a pas été épargné, comme c’est le cas pour le financement du club emblématique et phare de Casablance, le WAC, dont son ancien président est accusé de complicité avec le baron malien de la drogue, époux de la diva marocaine Latifa Rafat.

D’ailleurs, les banques marocaines sont pointées du doigt comme des relais de blanchiment d’argent issu du terrorisme et du trafic de drogue, notamment dans la région subsaharienne. Des relais qui naviguent jusqu’àu pays des EAU de MBZ, principal soutien du régime du Makhzen et qui a fait des pays du Sahel, une nouvelle destination pour semer le chaos dans le continent africain.

Les fantoches du Makhzen au service du terrorisme

Dans ces opérations de diversion, le régime du Makhzen utilise des sahraouis acquis à la colonisation du Sahara Occidental, connus pour être les barons du trafic de drogue et trafiquants de traite humaine.C’est dans cette optique de coopération entre les services du Makhzen et l’organisation terroriste de l’EIGS, que des formateurs marocains, déguisés en routiers, auraient simulé leur enlèvement, selon des révélations de sources d’Azawad.

Des sources qui font état de la présence de formateurs marocains déployés activement à la formation des combattants de l’organisation terroriste de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS), dans la zone dite des “trois frontières”. Une formation militaire, idéologique et tactique, assurée en pleine terre malienne, avec la bénédiction de la junte de Bamako.

Ces formateurs marocains, identifiés comme issus des milieux sécuritaires ou religieux extrémistes, ont été déployés dans des camps discrets situés dans les régions du Liptako-Gourma, là où l’EIGS recrute, arme et entraîne ses éléments. Leur mission : encadrer des groupes de jeunes djihadistes sahéliens, maghrébins et étrangers, pour renforcer les capacités opérationnelles de l’organisation terroriste dans ses campagnes contre les populations civiles et les groupes de résistance touaregs.

Il convient de rappeler, que les services de renseignements espagnols CNI avait à l’occasion d’une conférence organisée le 30 juin dernier,sur le djihadisme à Madrid, mis en garde sur le recrutement massif et croissant des marocains au sein d’organisations terroristes implantées dans différents pays du Sahel africain depuis deux ans.

Le CNI avait saisi cette opportunité pour blanchir les combattants sahraouis du Polisario, démentant les campagnes calomnieuses du régime du Makhzen au sein de la présence d’éléments du mouvement de libéraion sahraoui au sein des organisations terroristes en activité dans la région du Sahel.

Lire: Sahel: Les services de renseignements espagnols alertent sur le recrutement massif des marocains au sein des organisations terroristes

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