Le président turc Tayep Recep Erdogan justifie sa non participation sur la conférence de Paris sur la Libye, par sa similitude avec les conférences de Berlin 1 et 2.
» Nous avons informé le président Macron sur notre vision sur cette conférence, qui sera identique à celle de Berlin, et ce n’est pas réaliste, d’organiser deux conférences similaires » dira Recep Tayep Erdogan.
A travers, cette sortie médiatique, le président turc rejoint le président algérien Abdelmadjid Tebboune qui avait décliné l’invitation du président français Emmanuel Macron.
Selon des observateurs, le président français, en quête de statut d’un acteur international incontournable, piétine les efforts fournis par la chancelière Angela Merkel et les efforts des pays limitrophes de la Libye,en particulier l’Algérie, opposée à l’intervention de l’OTAN, menée par la France de Sarkozy,en Libye, en 2011, pour destituer le leader libyen Mouammar Kadhafi, et faire sombrer la Libye dans un chaos sans issue. Aujourd’hui, l’Algérie, forte des résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU, a réussi à faire convaincre les parties en conflit, que la solution est politique et avant tout libyenne. C’est les libyens qui vont tracer leur devenir, loin de l’ingérence étrangère, loin du diktat de certaines puissances internationales et régionales dont la France proche du Maréchal Haftar. L’Algérie avait réussi à convaincre les parties libyennes à aller vers la solution politique, basée sur le choix du peule libyen via des élections libres prévues le 24 décembre prochain, et de la nécessité de se débarrasser des milices étrangères au service de certains agendas connus.