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La directrice de la CNAM poursuivait sa mission sans savoir qu’elle a été remerciée: Quand la culture d’État fait défaut

Dans sa livraison du 13 avril 2021, Le Soir d’Algérie avait évoqué dans sa rubrique Périscope, sous le titre »limogeage en catimini » l’histoire de la directrice de la Chambre Nationale de l’Artisanat et des Métiers CNAM, sans être informée par le département ministériel du Tourisme, de l’Artisanat et du Travail familial, dirigé à cette époque par le ministre limogé en l’occurrence Mohamed Hemidou, remplacé par Mohamed Ali Boughazi, le 23 février 2021, dans le cadre du remaniement du gouvernement opéré par le président Tebboune.

Le hic dans cette histoire est que la directrice continuait à exercer sa fonction le plus normalement du monde et a été même désignée, par Mohamed, Boughazi, pour faire partie d’une cellule de réflexion au niveau du ministère.

L’infortunée directrice apprendra son limogeage, via Facebook, quelques semaines après le départ de Mohamed Hemidou, ce qui dénote l’opacité, le manque de communication au sein de nos départements ministériels et administrations centrales au temps de l’évolution rapide des nouvelles technologies de la communication.
Pour résumer, la situation, en question il faut dire que l’acte en question qui devient une mœurs au niveau des attitudes de certains responsables, témoigne un manque de respect à l’égard d’une responsable, et par voie de conséquence à soi-même. La responsable aurait bien être remerciée dans les normes, à travers un courrier lui signifiant la fin de sa mission dans la dignité et le respect, sans recourir à des pratiques malsaines de gabegie et bas étage. A bon entendeur

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