Édito

Instrumentalisation propagandiste du gaz de schiste

Gaz de schiste

A peine la retransmission télévisée du président de la République, accordée à certains médias algériens, achevée, que les langues des officines hostiles à l’Algérie, se délient au sujet de l’éventuelle exploitation du gaz de schiste. Les premiers médias à en focaliser sur le sujet, sont des médias sulfureux, inféodés au Makhzen, le MAK et les milieux néocolonialistes, évoqués par le Président Tebboune, lors de sa réponse sur le devenir des relations algéro-françaises.

Deux ministres ciblés

Les médias sulfureux en question sont bien entendu Chouf Chouf et Algériepart, et qui se sont attaqués respectivement aux deux ministres de l’Industrie et de l’enseignement supérieur à savoir Farid Ait Ali et Chemsedine Chitour, rattrapés par leurs déclarations faites, il y a quelques années, lors du mouvement de contestation d’In Salah, instrumentalisée par les larbins de la France néocoloniale. Sur ce plan, le président de la république a bien précisé, qu’il est lié organiquement aux idéaux de novembre, pour l’édification d’un Etat social, où l’intérêt de l’algérien passe en priorité et en primauté. Abdelmadjid Tebboune avait reconnu que l’exploration faite dans une agglomération urbaine, insistant sur la nécessité d’accorder une priorité absolue aux études favorisant les intérêts de l’Algérie et son peuple, et de la nécessité d’ouvrir un débat général autour de la question, avec priorité aux experts et chercheurs et non des « politicards » à la recherche de notoriété politique, ou de repositionnement sur la scène politique.

L’ancien colon s’inquiète sur l’état de santé des algériens ?

Dans le même cadre, il faut noter, qu’à lire, et entendre les écrits, en provenance de l’autre rive de la méditerranée, on a tendance à croire que l’ancien colon s’inquiète sérieusement sur l’état de santé des algériens et sur la pollution de ses ressources hydriques, comme il l’a bien fait avec « la dépollution » des sites abritant les essais nucléaires, dont on commémorera le 60éme anniversaire le 13 février prochain. Les algériens sont appelés à comprendre que les porte-voix de cette nouvelle instrumentalisation politicienne destinée à bloquer toute sortie de crise, n’ont pas digéré que l’Algérie retrouve sa santé d’édification d’une nouvelle république, dont le premier bénéficiaire sera le peuple.
Pour ce qui est de l’exploitation du gaz de schiste, il est impératif de donner la parole aux experts connus pour leur obédience algérienne. Une exploitation selon les informations récoltées par AlgérieTouteHeure est tributaire, du développement humain maîtrisant les nouvelles technologies d’exploitation de cette énergie, d’études efficaces et fiables dans la durée pour ne pas compromettre le devenir des générations futures. Sur le registre actuel, il faut relever que l’Algérie ne dispose pas de données déterminantes, liées aux conditions d’exploitation des gaz et pétrole de schiste, et ne dispose pas de données fiables sur les risques de détérioration des nappes d’eau de fossile « nappes albiennes » . Il faut donc attendre les conclusions des études, pour se prononcer pour le oui où le non. Par ailleurs, il faut préciser que le financement de tels projets d’investissements dans le secteur énergétique, n’est pas dans les cordes de l’Etat algérien.
Par contre, il est indispensable et urgent  d’opter pour la mise en valeur de nos ressources hydriques au Sud et au Nord du pays, pour étendre notre patrimoine de terres irrigables et arables et qui ne sera que bénéfique pour assurer la sécurité alimentaire du pays voire édifier une économie agricole. Cela renforcera l’image de bonne gouvernance du pays, assoira l’indépendance des décisions politiques, et donnera plus d’influence du pays sur la scène internatiionale

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