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Ali Haddad et son lobbying américain :La montagne accouche d’une souris

Présenté comme un ogre capable d’extirper l’oligarque Ali Haddad de la prison, où il est condamné à purger 18 ans de réclusion criminelle, le bureau américain de lobbying Sonoran Policy Group (SPG) dirigé par Robert Stryk s’avère un petit cabinet dont le chiffre d’affaires n’a pas dépassé les 6,8 millions de dollars en 2018, avec un personnel ne dépassant pas les 31 fonctionnaires.

Selon les investigations d’Algérie54.com, ce cabinet est loin de cette image concoctée par certains médias algériens le présentant comme un géeant du lobbying proche du président américain Donald Trump dans le but de faire pression sur la justice algérienne et de faire douter les algériens quant à l’incarcération d’une figure d’El Isaba. Sur ce registre, il faut noter que la clientèle du bureau américain de lobbying SPG, est de la catégorie de moindre influence financière sur le marché (voire https://www.opensecrets.org/) Et ‘https://www.opensecrets.org/federal-lobbying/firms/summary?id=F225095&fbclid=IwAR33sC0RQmY4HwP8rtpObTmAAgV_3qoD9YvUbrvbRX9lzCGgHQvd6cW_Cf8 » d’où cette suspicion sur l’influence politique sur les questions de la diplomatie et des affaires politiques de ce bureau.
Selon l’expert algérien, en bourse et énergie établi à Göteborg en Suède , connu pour sa maîtrise des dossiers financiers et économiques, Nouredine Legheliel , le bureau américain SPG,surmédiatisé par certains organes de presse algériens, est nullement un foudre de guerre, dans le monde financier, organiquement lié au politique, si on se réfère à sa clientèle et son chiffre d’affaires, ce qui laisse à croire que c’est une tempête dans un verre d’eau.

La juteuse affaire des 10 millions de dollars

Dans ce contexte, deux questions se posent, soit, le patron du groupe ETRHB et ancien président du défunt FCE, aurait été victime d’une arnaque de ce bureau américain de lobbying, compte tenu de la somme faramineuse versée au bureau américain dont le chiffre d’affaires ne dépassait pas les 7 millions de dollars en 2018, où il aurait gonflé le montant pour impressionner l’opinion publique sur ses capacités d’un homme loin d’être emporté par le vent du changement, et la mise hors d’état de nuire d’El Isaba

Ouverture d’une enquête judiciaire

Il convient de rappeler, que le représentant du ministère public  près la cour d’Alger avait ouvert lundi dernier une instruction judiciaire concernant cette affaire de 10 millions de dollars versés par des proches d’Ali Haddad au bureau américain.«Suite aux informations relayées par certains titres nationaux au sujet d’un contrat conclu par des représentants du prévenu Haddad Ali avec une société américaine d’un montant de 10 millions de dollars, et en application des dispositions de l’article 11 du code de procédure pénale, le parquet général près la cour d’Alger informe l’opinion publique de l’ouverture d’une enquête préliminaire sur cette affaire pour déterminer les circonstances de conclusion de ce marché et en définir le véritable objectif», indique le parquet dans un communiqué.

L’affaire révélée par un média américain inconnu

Le média américain Foreign Lobby a révélé le 29 juillet 2020,qu’ un accord a été conclu le 26 juillet entre une représentante d’Ali Haddad , dénommée Sabrine Ben,et lobbying Sonoran Policy Group (SPG), un accord qui s’expire le 25 juillet 2021.

Elle serait établie au 8e arrondissement à Paris, et  présentée comme étant «une conseillère principale de Ali Haddad».

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