La joie du régime du Makhzen quant au revirement de la position du Royaume Uni sur la question de la décolonisation au Sahara Occidental a été de courte durée puisque Londres vient de réaffirmer et d’insister qu’il ne renonce pas à sa défense du principe d’autodétermination dupeuple Sahraoui . Une position qui l’éloigne de Paris et de celle du président du Conseilespagnol Pedro Sanchez.

En réponse à un représentant travailliste, Hamish Falconer, sous-secrétaire parlementaire au ministèrebritannique des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement, a indiqué que « nous continuons à soutenir le processus mené par les Nations Unies pour parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable, fondée sur le compromis, conforme aux buts et principes de la Charte des Nations Unies, y compris le principe du respect de l’autodétermination . »

Le gouvernement travailliste suggère également que « l’accord de partenariat entre le Royaume-Uni et le Maroc soit mis en œuvre d’une manière cohérene avec la position du Royaume Uni sur le statut du Sahara Occidental. « De hauts fonctionnaires rencontrent régulièrement des représentants sahraouis pour discuter de la politique britannique sur le Sahara Occidental, y compris commerciale », ajoute-t-il.

Ilconvient de rappeler que Londres avait refroidi les propos du régime du Makhzen au sujet d’une prétendue reconnaissance du”plan auonome” makhzenien sur le Sahara Occidental au lendemain de la visite de son chef de la diplomatie David Lammy à Rabat .Le gouvernement britannique a souligné qu’« en tant que membre du Conseil de sécurité des Nations Unies et ami des pays de la région, la nouvelle position du Royaume-Uni vise à soutenir une solution mutuellement convenue au conflit, respectueuse du processus mené par les Nations Unies et du principe d’autodétermination ».

« À l’approche du cinquantième anniversaire du conflit, il est crucial que nous saisissions cette occasion pour garantir une solution durable au différend qui offre un avenir meilleur au peuple du Sahara Occidental », avait-t-il souligné dans un communiqué.

Ilconvient de rappeler,que le Sahara Occidental est considéré comme un territoire non autonome par l’ONU en attente de décolonisation.