Cette bureaucratie algérienne qui constitue une sérieuse menace pour le pays est l’une des préoccupations majeurs du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

Carences organisationnelles, manque de réactivité, hostilité aux réformes et excès de zèle réglementaire, ont faillis envoyé le pays au fond de l’abîme. Les années passent, mais la surenchère administrative qui étouffe le développement de l’Algérie , reste une pratique ancrée , qui entrave toutes les initiatives.

Le gâchis est énorme, l’Algérie est malade de son administration. Le président Tebboune, qui a été lui-même victime de cette bureaucratie durant tout son riche parcours, est monté au créneau pour mettre un terme à l’influence abusive de l’administration. C’est un héritage empoisonné ! Depuis son bureau du Palais d’el-Mouradia, le président Tebboune, mène seul avec tous, une guerre quotidienne contre ce zèle technocratique. Combien de fois, il ordonne au gouvernement de revoir sa copie, la jugeant pas << en phase avec l’Algérie nouvelle>>.

La bureaucratie, génitrice de la corruption, est un état d’esprit où l’on préfère l’immobilisme à l’initiative, le négoce à l’industrie, et la destruction de richesses à la création de richesses. Cette bureaucratie, qui est pointé du doigt par le président Tebboune, en la jugeant sévèrement, est << Un état dans l’état>> inféodé aux résidus de l’oligarchie prédatrice. Le président de la République, qui a réussi à guérir le pays de ses nombreux maux, n’a aucune intention de s’arrêter en si bon chemin. Pour le président de la république, la bureaucratie, ce mal algérien, <<doit être éradiquée>>, quelqu’en soit le prix…