En janvier 2023, dans une interview accordée au journal Le Figaro, l’ancien ambassadeur de France et diplomate – agent de la DGSE, animé d’une haine viscérale à l’égard du peuple algérien, Xavier Driencourt avait prédit un effondrement de l’Algérie, qui entraînerait celui de la France (lire: Xavier Driencourt: «L’Algérie s’effondre, entraînera-t-elle la France dans sa chute?». Qu’en est-t-il aujourd’hui, avec les prophéties mensongères du sinistre Driencourt qui court toujours derrière l’Algérie?

Le sinistre Driencourt, en porte-voix des ennemis de l’Algérie et son peuple, représentés par les lobbys sionistes, les nostalgiques de l’Algérie française, de l’organisation terroriste de l’OAS , et le régime néoféodal et moyenâgeux du Makhzen, confirme via ses prophéties mensongères, son incapacité de diplomate à mieux lire les évènements. Et sur ce point, Algérie54 tente de lui répondre par les faits et les arguments objectifs, qui non rien à avoir avec le populisme ou la surenchère.
A– En défilant sur les plateaux et des tribunes des médias Mainstream, sous les ordres des lobbys sionistes et du régime du Makhzen, l’ancien ambassadeur de France à Alger, a bien tenté de délégitimer les élections présidentielles algériennes de septembre dernier et de la réélection du président Tebboune, mais en vain.
B– En soutenant les indigènes informateurs, les sinistres Kamel Daoud et Boualem Sansal, a encore échoué face à la détermination des algériens à faire face aux manoeuvres d’atteinte à la souveraineté territoriale du pays, aux atteintes aux institutions de la république, et aux faussaires de l’histoire millénaire de l’Algérie.

C-La faillite des prophéties mensongères de Driencourt, se confirment par l’illustre agence de notation américaine, Moody’s, une des trois agences de notation mondiales, et qui estime que le renversement du gouvernement de Michel Barnier, entériné ce mercredi soir par l’assemblée nationale française, réduit la probabilité d’une consolidation des finances publiques de la France et aggrave l’impasse politique du pays ».

D-La pauvreté en France gagne du terrain. Dans son quatrième rapport publié ce 3 décembre, l’Observatoire des inégalités souligne que 5,1 millions de personnes vivaient sous le seuil de pauvreté fixé à 50 % du revenu médian en 2022, soit 1 014 euros par mois pour une personne seule. Ce chiffre, en hausse de 1,4 million par rapport à 2002, reflète une augmentation du taux de pauvreté de 6,6 % à 8,1 % sur vingt ans.

Les auteurs du rapport, Louis Maurin et Anne Brunner, insistent sur la persistance de l’extrême précarité « Nous avons l’un des meilleurs systèmes sociaux au monde, mais le niveau de vie avant prestations sociales diminue, révélant des faiblesses structurelles profondes », note Louis Maurin.

Certaines catégories de la population subissent particulièrement la pauvreté. Les célibataires (12,8 %), les familles monoparentales (19,2 %), et les immigrés (18,8 %) sont significativement plus touchés. Les jeunes de moins de 30 ans, en difficulté d’insertion, affichent également des taux élevés de pauvreté, tout comme les personnes en situation de handicap.

Près de 1,1 million de travailleurs, soit 4 % des actifs, disposent d’un revenu inférieur au seuil de pauvreté, illustrant l’insuffisance des emplois précaires ou sous-payés.

La fracture sociale qui s’élargit : les 10 % les plus pauvres captent seulement 3,3 % des revenus après impôts et prestations sociales, tandis que les 10 % les plus riches en reçoivent 24,4 %. Ce fossé alimente un sentiment de relégation pour une part croissante de la population modeste, désormais éloignée du niveau de vie des classes moyennes.

Par ailleurs, les dépenses contraintes comme le logement ou l’alimentation, alourdies par l’inflation, pèsent davantage sur les budgets des ménages pauvres. Le logement, autrefois 9 % du budget des ménages, en représente désormais 23 %, accentuant les inégalités de conditions de vie.

E– Entêtement de Macron: Le locataire du Palais de l’Elysée qui multiplie les échecs politiques, comme l’atteste la défaite de son parti aux dernières législatives de juin et juillet 2024, dans la foulée de la dissolution de la précédente assemblée nationale, après une autre défaite subie en mai dernier lors des élections européennes.
Macron a attendu trois mois pour former un gouvernement que dirigea Michel Barnier, issu de la quatrième force politique du pays, selon les résultats des dernières législatives. Un gouvernement qui ne dépassera pas les trois mois pour être déchu, comme une facture trimestrielle de la consommation de l’eau ou de l’énergie. Michel Barnier est le premier ministre le plus éphémère de la 5ème république.

Pendant ce temps, et à partir de Ryad où il se trouve, Macron, qui s’adressera ce jeudi aux français,«Je serai président jusqu’à la dernière seconde» . Une déclaration qui augure un bras de fer continu avec ses opposants, et qui tiendra selon toute vraisemblance, jusqu’à l’été prochain, conformément aux dispositions de la constitution française.

A l’opposé de l’obstination de Macron à préserver son poste, le mouvement appelant à sa démission s’élargit .

«Le pouvoir concentré dans les mains d’un seul doit finir avec la démission de Macron et la fin de la Ve République» a de son côté affirmé sur le réseau social X le député LFI Antoine Léaument. 

Au micro de RMC, ce 4 décembre, le président de la Commission des finances et membre de LFI Éric Coquerel a relié directement la motion de censure contre Michel Barnier à une volonté de voir partir Emmanuel Macron de l’Élysée. «Notre motion a pour but de renverser le pouvoir en place !» a-t-il déclaré. «Celui qui a choisi Michel Barnier et aujourd’hui qui se retrouve dans une telle situation, c’est M. Macron. Nous appelons à sa démission et à la tenue d’une élection présidentielle» a poursuivi le député de Seine-Saint-Denis.

F– Le cycle des grèves et l’imminente chute de la Ve république: Dans la foulée de la chute du gouvernement Barnier, les français seront invités à vivre l’infernal en cette fin d’année, avec un cycle de grèves, qui concerne plusieurs catégories socio-professionnelles. Les grèves concernent les chauffeurs de taxis, les agriculteurs , les pilotes de l’air, les professionnels de l’éducation et surtout les cheminots qui ont promis de paralyser la France à partir du 11 décembre prochain.
Que répondra Xavier Driencourt sur la tournure des évènements que connaît son pays, dont l’avenir est non seulement sombre mais noir. La récession économique de son pays, soutenue par « la crise du budget » sera épaulée par une crise politique, et qui sera envenimée par le retour des Gilets Jaunes, et de la fracture sociale, dans le sillage du discours racial et islamophobe véhiculé par l’extrême droite.
Tous ces ingrédients menant à la chute de la Ve république, sont soutenus par des évènements exogènes, que sont le génocide des palestiniens par les généraux génocidaires » humanitaires » de l’entité sioniste » démocratique » et qui vient de mettre le régime français sous son joug, et la France comme une nouvelle colonie sioniste, et la guerre en Ukraine, ou le soldat Jupiter tente d’envoyer des troupes pour sauver l’ubuesque soldat de Kiev.
G- Tentatives de détourner l’opinion publique française: La doxa française avait bien tenté de détourner l’opinion publique française, en focalisant l’attention sur leurs supplétifs Boualem Sansal et Kamel Daoud, pour masquer l’incapacité de la France à bâtir une relation apaisée avec l’Algérie, basée sur l’intérêt et le respect mutuels, loin de cette suprématie coloniale, manifestée par une grande majorité des politiques français qui considèrent l’Algérie comme une vache à traire.
Animée par une mauvaise foi et une stratégie néocoloniale, cette classe politique française s’est heurtée à une nouvelle classe dirigeante algérienne , jalouse de la souveraineté nationale et soucieuse du développement socioéconomique de l’Algérie, et qui jure depuis décembre 2019 d’enterrer les pratiques menées par El Isaba, qui a bien pillé les richesses des algériens sous la protection de Paris.

Le revirement de Paris en faveur du colon marocain dans le dossier du Sahara Occidental, ne changera rien à la donne sur le terrain. Macron qui s’est plié aux pressions de la droite , l’extrême droite et les lobbys sionistes pour sa survie politique, l’a pris à ses dépens, après le renversement du gouvernement de Michel Barnier. Macron est pris à son piège, « la lune de miel » avec Marine le Pen ne fût que de courte durée, et le compte à rebours pour le chasser du Palais de l’Elysée a déjà commencé, dans la foulée du « consensus » qui ne dit pas son nom, entre NFI et l’extrême droite. Macron a bien réussi à « unir » l’extrême droite et l’extrême gauche.