Selon le journal libanais Al-Akhbar, le président français Emmanuel Macron avait fait l’objet d’une tentative d’assassinat planifiée par l’organisation terroriste de Daesch, lors de son déplacement au Liban en septembre 2020.

Le journal Al Akhbar souligne que son article est basé sur des informations fournies par des services de renseignement français.

Pour sa part,  le site d’information libanais Libanews qui reprend Al-Akhbar, souligne que d’autres personnalités politiques figurent sur la liste des personnalités à éliminer par l’organisation terroriste de Daesch, citant l’ancien premier ministre libanais Saad Al Hariri, et l’ancien chef de la diplomatie libanaise  Gebran Bassil, également président du Courant patriotique libre, [courant politique ayant signé un document d’entente avec le Hezbollah].

Concernant l’attentat visant le président français, le journal Al-Akhbar indique que, sur base des renseignements qu’il aurait obtenus, l’objectif réel de la cellule terroriste libanaise de Daesch était de mener une opération suicide pour assassiner  Emmanuel Macron lors de sa deuxième visite au Liban le 1er septembre 2020.

Ce plan aurait été retrouvé dans l’ordinateur de « l’émir syrien »de la cellule terroriste Mohammad Al-Hajjar, sous forme d’un message crypté en forme de « proposition de cible ». Il était prévu que cet acte soit mené avec des gilets explosifs dans un quartier chrétien de la capitale, notamment à Gemmayzeh que le président français Emmanuel Macron avait projeté de visiter. La visite a été annulée sans en fournir des raisons.

L’ancien premier ministre Saad Hariri, « éventuellement présent » aux côtés d’Emmanuel Macron aurait pu lui aussi être visé par les terroristes.

Pour rappel, après l’explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth, Emmanuel Macron a effectué deux visites au Liban pour des entretiens avec des responsables libanais.