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Le régime de Macron instaure la trilogie : Travail, Patrie, « Famine » (1/2)

 Par Khider Mesloub

La devise trinitaire héritée de la Révolution de 1789, Liberté, Égalité, Fraternité, serait-elle en train d’être guillotinée par le régime autoritaire macronien ? À observer les bouleversements politiques de la France officielle, dirigée depuis 2017 par la Macronie, tout semble indiquer que nous assistons à un aggiornamento totalitaire. D’aucuns diraient un pronunciamiento perpétré par la junte oligarco-policière macronienne. Le milieu des affaires, épaulé par le corps policier, gouverne dorénavant d’une main de fer le pays.

En tout cas, un nouvel esprit national totalitaire s’instaure doucement mais sûrement dans la nouvelle France oligarchique et policière. Un ordre national nouveau émerge, fondé sur la trilogie Travail, Patrie, « Famine ».

Un ordre national nouveau qui rappelle les années noires du régime de Vichy. Au reste, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, est revenu sur les trois axes de l’agenda de la Macronie, qu’il a résumé, lui, sous le triptyque : Travail, Ordre, Progrès. Par ordre, il faut entendre : Ordre policier, dont on entrevoit tous les jours les progrès répressifs.

« C’est sous le triple signe du Travail, de la Famille et de la Patrie que nous devons aller vers l’ordre nouveau », martelait, en son temps, Pierre Laval, à l’époque du régime de Vichy.

Dès son installation, le régime de Vichy s’emploie à liquider la Troisième République, pour donner les pleins pouvoirs exécutifs et législatifs au maréchal Pétain. N’est-ce pas le processus auquel on assiste depuis le début de la mandature de la Macronie : la liquidation de la Cinquième République, illustrée par la concentration du pouvoir entre les mains de Macron, dont l’occulte Conseil de défense, instituée instance de gouvernance durant la crise sanitaire, symbolise les dérives totalitaires. Cette dérive s’accélère avec l’usage démesuré du despotique 49.3, dégainé sans arrêt pour passer en force les lois et « réformes » antisociales et anti-ouvrières les plus impopulaires.

Dès son intronisation, le régime de Vichy, mené par Pétain, décide de valoriser le travail. Le travail apparaît dès lors comme un point central de la propagande du nouveau régime. En changeant ainsi la devise, les tenants de la Révolution nationale signifient que, pour eux, le travail est, sans jeu de mot, capital, au point d’inciter les Français à donner leur travail dans le cadre du Service du travail obligatoire (STO). D’entrée de jeu, le régime de Vichy fustige la paresse répandue par le Front Populaire, accusé d’avoir diminué le temps de travail et instauré les congés payés. La devise du pouvoir de Vichy est « le travail des Français est la ressource suprême de la patrie ». Au reste, le régime s’empare également du 1er mai pour montrer que « le travail est à l’honneur ».

Cependant, le travail valorisé par les pétainistes est celui d’une France rurale et traditionnelle. Les deux piliers du travail valorisé sont constitués par l’artisanat et la paysannerie. A contrario, l’ouvrier et le monde de l’usine sont occultés, pour leur dimension jugée subversive et leur inclination à la lutte de classes. Le régime de Pétain fait l’apologie d’un monde du travail pacifié, débarrassé de la lutte des classes. Le travail est présenté comme le creuset de la société française. La propagande pétainiste pousse l’indécence jusqu’à inviter les travailleurs français, expédiés en Allemagne dans le cadre du STO, à être les ambassadeurs de la qualité française. Certaines affiches célèbrent le Travail en donnant le Maréchal Pétain en modèle, dans une certaine forme de culte du chef.

Ironie de l’histoire, au même titre que la France de Vichy reposait sur la défaite militaire et la débâcle économique, donc la ruine des Français, expliquant le recours massif à la propagande par le gouvernement Pétain pour tenter de créer une union nationale factice, le régime de Macron, semblablement, repose sur la défaite morale politique, la débâcle industrielle, donc la ruine des Français, expliquant, non pas le recours à la propagande étatique, de nos jours inopérante du fait de l’existence des réseaux sociaux (véritables contre-pouvoirs médiatiques), mais le recours aux violences policières. La police est l’ultime rempart de la bourgeoisie française sénile et décadente pour maintenir un semblant de « cohésion social ».

À l’ère de la Macronie, telle est la trilogie (Travail, Patrie, « Famine ») dramatique gouvernementale dorénavant imposée au peuple français par le général hautain Macron. En digne héritier de Pétain qui avait inauguré son régime vichyssois génocidaire sous les funestes auspices de la Révolution nationale, Macron avait amorcé sa présidence par la publication de son ouvrage-programme, intitulé également Révolution. On présumait que la Révolution prônée serait libérale, libertaire, libertine, mais jamais on aurait soupçonné qu’elle deviendrait nationale et totalitaire. Militairement et policièrement offensive et répressive.

Pour rappel, en juin 40, le Maréchal Pétain, dans un discours moraliste et culpabilisateur, tenant responsable le peuple français lui-même de sa défaite, dénonce les causes des malheurs de la France en ces termes : « Depuis la victoire [de 1918], l’esprit de jouissance l’a emporté sur l’esprit de sacrifice. On a revendiqué plus qu’on a servi. On a voulu épargner l’effort ; on rencontre aujourd’hui le malheur. » En résumé, le Maréchal Pétain reproche au peuple français de s’être amolli par sa recherche du bien-être.

Dans la même veine, avec une rhétorique quasiment similaire, le 24 août 2022, le promoteur de la collaboration avec la finance génocidaire internationale, Macron, reprend semblable posture moraliste et culpabilisatrice à l’endroit de « son » peuple, incriminé pour sa supposée indolence et son insolente prodigalité. En effet, Macron prend la parole 24 août 2022, en ouverture du Conseil des ministres, dont les premières minutes sont délibérément retransmises en direct pour être regardées par tous les téléspectateurs. En préambule, Macron appelle les Français à se préparer à davantage d’efforts et de sacrifices car « le monde est confronté à une grande bascule » (…) « un grand bouleversement ». (…) « Des grands bouleversements énergétiques, conséquences directes de la guerre en Ukraine et du dérèglement climatique ». Aussi, prévient-il que la France entrera dorénavant dans le nouvel ordre marqué par « la fin de l’abondance », « la fin d’une forme d’insouciance ».

Certes Macron est l’auteur de la Révolution. Mais cette Révolution qu’il avait encensé dans son ouvrage éponyme, écoulé massivement dans les librairies, avait d’entrée de jeu pour mission politique la destruction du modèle social français bâti au prix de batailles ouvrières séculaires. Sa Révolution est la première du genre à être initiée par l’État. Ou plutôt la seconde, si on fait abstraction de la Vème et IVème République. Car elle ressemble à celle de la Révolution nationale instaurée par le Maréchal Pétain.

Cette Révolution macronienne, transportée dans son attaché-case offert par son patron Rothschild, accomplie par les financiers, avait d’emblée le goût amer de la Réaction. D’une politique réactionnaire bourgeoise menée contre le peuple, les classes populaires, le prolétariat.

Paradoxalement, encore aujourd’hui, la Révolution macronienne se drape dans une phraséologie longtemps employée par le mouvement ouvrier bourgeois adepte du réformisme. Ce concept politique ennemi de la révolution.  Cette arme idéologique dépourvue de balles réelles révolutionnaires. Pour qui il n’est nullement question d’attenter à la vie du capitalisme, mais de le braquer avec des armes factices (la démocratie parlementaire) pour lui subtiliser seulement quelques miettes sociales. Pour lui quémander quelques améliorations sociales.

Cette politique de collaboration de classes a été désignée sous le nom de Réformisme. Car elle prônait l’amélioration des conditions de vie par les réformes. Réformer était donc synonyme d’évolution favorable de la condition sociale du peuple. En un mot : de progrès socioéconomique. Néanmoins, comme la réalité actuelle nous le prouve dramatiquement, ces réformes concédées par l’État dans le cadre du capitalisme n’ont jamais eu un caractère pérenne. Ce qu’il accorde la veille, le capital le récupère toujours le lendemain. Au sein du mode de production capitaliste tout est éphémère, transitoire, comme son existence historique, vouée à disparaître.

Aujourd’hui, Macron, ce faussaire de la politique, a réussi le tour de force à falsifier ces deux concepts fondamentaux : Révolution et Réforme. Dans les deux acceptions, ces deux termes revêtaient des conceptions foncièrement progressistes, des connotations politiques positives. Sous la plume et la gouvernance de Macron, ces deux idéaux « socialistes » se métamorphosent en leur contraire : réaction politique et destruction sociale. En effet, la Macronie, depuis 2017, est parvenue à (nous) vendre la réaction politique sous l’emballage de Révolution, tant vantée dans le livre-programme du banquier Macron. Et à (nous) faire croire que ses mesures de destruction massive sociale et économique constituent des réformes.

Voici ce que le pouvoir de Macron désigne sous le vocable Réforme : l’augmentation des impôts indirects concomitamment à la suppression de l’ISF, transfert de l’argent public vers le secteur privé par la politique d’aide des trusts et des banques, accentuation des mesures antisociales, baisse des salaires et des revenus induite par l’inflation spéculative, suppression des aides sociales, ponction sur les retraites, démantèlement des hôpitaux publics, démolition des transports publics, destruction de l’école publique. Toutes ces « réformes » sont décrétées, selon la propagande de Macron, pour sauver, sans rire, la planète. Sauver la planète ou sauvegarder le capital français ?

Le gouvernement Macron prétend œuvrer pour la sauvegarde du climat. Aujourd’hui, la véritable hantise du pouvoir de Macron, ce n’est plus la climatologie dont il se fiche souverainement, mais le climat politique et social subversif. Car l’explosion de colère actuelle est en train de fédérer tous les prolétaires, d’unifier leurs luttes, de galvaniser leurs énergies subversives. En résumé, de radicaliser le combat collectif du mouvement de révolte contre la réforme des retraites et la dégradation des conditions de vie.

In fine, Macron, qui a fait, par mépris intellectuel, de la Révolution son ouvrage de fiction politique, aura redonné à la Révolution sa réalité. La Révolution est sortie de son livre pour se livrer réellement au peuple en lutte.  La réalité révolutionnaire dépasse toute la fiction macronienne. Macron, face à la révolte du mouvement de contestation contre la réforme des retraites, a le dos au mur. Il s’est lui-même embourbé dans sa politique sablonneuse et belliqueuse : s’il recule, il démontre à la classe ouvrière qu’en se mobilisant par l’action directe dans la rue, elle peut arracher des victoires glorieuses. S’il ne recule pas, le mouvement va s’approfondir, s’enhardir et se radicaliser. Et le prolétariat va devoir ainsi s’organiser en vue d’un affrontement assurément périlleux pour les classes possédantes. Ainsi, ce tour de prestidigitation politique réformiste destructive a débouché sur l’agitation sociale subversive. Et, pourquoi pas, débouchera-t-il sur la Révolution.

À présent, Macron compte poursuivre son œuvre réactionnaire par la Révolution du travail. Macron, en digne héritier de Pétain qui voulait remettre la France au travail, au lendemain de sa débâcle, pour soutenir l’effort de guerre nazi au service duquel elle œuvrerait dorénavant (comme la France de Macron œuvre actuellement au service de l’OTAN, c’est-à-dire les États-Unis, les maîtres de la vassale Europe), veut remodeler le travail par sa flexibilisation et son extension. Autrement dit, par l’augmentation du temps de travail hebdomadaire et l’allongement de l’exploitation salariée, c’est-à-dire le recul de départ de l’âge de retraite.

En 2022, lors de la campagne électorale pour les présidentielles, dans sa « Lettre aux Français », Macron évoquait déjà sa volonté de procéder, une fois réélu, à l’allongement du temps de travail. « Il n’y a pas d’indépendance sans force économique. Il nous faudra donc travailler plus », avait-il écrit dans sa Lettre. (Cette lettre apporte la preuve de l’hypocrisie des syndicats et des partis de gauche : ces organisations connaissaient depuis longtemps les intentions réformatrices destructives de Macron, et pourtant elles ont appelé à voter pour lui). Bien évidemment, Travailler plus, mais point gagner plus. Pour preuve : du fait de l’inflation spéculative orchestrée par l’État, les travailleurs et les retraités voient leur pouvoir d’achat s’effondrer.

Parmi les mesures envisagées pour contraindre les salariés à travailler plus et plus longtemps, Macron envisage de démanteler les 35 heures, pour leur substituer un système où la durée du travail sera modulable selon les périodes de la vie.

Non seulement les salariés devront travailler plus sans compensation financière, avec des semaines probablement à 50 heures, mais, dorénavant, depuis l’adoption de la réforme des retraites, travailler plus longtemps. En d’autres termes, l’exploitation salariée s’étend en amont et en aval. Les jeunes devront travailler plus. Les seniors devront travailler plus longtemps. Des semaines à 50 heures. Et des carrières professionnelles rallongées à 64 ans. Tel est le régime d’exploitation salarié auquel seront soumis les travailleurs français. Telle est la révolution du travail instaurée par le régime macronien, où l’exploitation salariée augmentera en intensité et en extensivité.

Le régime de Macron, en cette période d’économie de guerre, donc de militarisme « nécessitant la mobilisation de toutes les forces vives de la nation pour défendre la Patrie menacée par les régimes illibéraux et autoritaires », selon la rhétorique occidentale atlantiste, veut mettre tout le monde au travail. Surtout les chômeurs et les allocataires du RSA, contraints désormais de participer à l’effort de guerre (économique) par leur enrôlement dans les entreprises, pour pouvoir prétendre bénéficier des prestations sociales et des indemnités chômage. En effet, les bénéficiaires du RSA ne pourront plus continuer à percevoir leur allocation sans contrepartie.

Pour assurer cette transition vers le travail obligatoire, de sinistre mémoire, le gouvernement Macron a décidé de procéder à une refonte totale (totalitaire) de pôle emploi. Pour commencer, le gouvernement Macron débaptise Pôle emploi, jugé impersonnel et neutre. Dorénavant, Pôle emploi se nomme France Travail. Qui sonne comme un slogan patriotique, un cri de guerre : France Travail. Voire une injonction péremptoire : « France, travaille » (le jour de gloire est arrivé…  Aux armes citoyens (travailleurs), formez vos bataillons (vos équipes), Marchons, oui marchons (travaillons, oui produisons), Qu’un sang impur abreuve nos sillons (Qu’une sueur impure abreuve nos entreprises)

L’entité France Travail va remplacer Pôle emploi à partir de 2024. Ainsi, Pôle emploi va se transformer en France Travail, « afin d’organiser les conditions de la collaboration et de l’efficacité collective, dans le cadre de la gouvernance d’ensemble assurée par l’État, les collectivités et les partenaires sociaux », comme le souligne le rapport rédigé par Thibaut Guilluy, haut-commissaire à l’emploi et à l’engagement des entreprises.

Avec cette nouvelle organisation, France Travail veut « réduire significativement les emplois non pourvus faute de candidats ». Voilà, tout est dévoilé dans ce passage tiré du rapport cité plus haut. France Travail aura pour mission de fournir la main-d’œuvre aux entreprises déficitaires en matière d’emploi. Y compris par des moyens coercitifs. La nouvelle entité France Travail aura pour vocation de mettre les chômeurs au travail, en particulier dans cette période d’économie de guerre, de militarisme. Et comment le gouvernement Macron compte-t-il procéder pour « réduire significativement les emplois non pourvus faute de candidats » ? Le nouveau Pôle emploi, France Travail, rendra obligatoire l’inscription, lorsqu’un Français sera en recherche d’emploi, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui (chacun est libre de s’inscrire ou non à Pôle emploi, de travailler ou non. De toute façon, toute personne non inscrite ne perçoit aucune indemnité chômage. Au reste, aujourd’hui, à peine plus d’un chômeur sur trois reçoit une allocation. Sur les 6,5 millions de personnes inscrites à Pôle emploi en décembre 2022, seules 2,6 millions sont indemnisées. Un chiffre qui n’arrête pas de baisser). Pour ce faire, chaque entreprise et chaque demandeur d’emploi ne communiquera plus qu’avec un seul conseiller, négrier des temps modernes chargé de l’approvisionnement d’esclaves-salariés pour les capitalistes.  Pour assurer cette entreprise d’approvisionnement d’esclaves-salariés pour les entreprises, les effectifs des « conseillers » vont être renforcés, ce qui explique le coût de la transformation de Pôle emploi en France Travail. Selon le rapport paru le mercredi 19 avril 2023, ces modifications coûteront entre 2,3 et 2,7 milliards d’euros d’ici à 2026.

Parmi les chantiers de France Travail, figure également la réforme relative à l’accompagnement renforcé des bénéficiaires du RSA (revenu de solidarité active), dans le viseur du gouvernement. Comme le rapporte l’hebdomadaire L’Express, « Le gouvernement veut que les bénéficiaires du RSA répondent à des devoirs, voulus par Emmanuel Macron ». Répondre à quels devoirs ? Les bénéficiaires du RSA devront en contrepartie de leur allocation travailler dans les collectivités ou entreprises. Ainsi, le gouvernement Macron prévoit de conditionner le versement du RSA à la réalisation obligatoire de 15 à 20 heures d’activités hebdomadaires, c’est-à-dire 20 heures de travail forcé. « Les activités réalisées » (le travail forcé) pourront être de tout type, selon la CGT. « Il est donc à craindre qu’elles ne se fassent uniquement au sein d’entreprises et de collectivités, sans offrir de réel accès à la formation pour les allocataires », souligne la CGT.

Comme le dénonce la CGT, « Avec cette réforme, le gouvernement revient sur le droit fondamental à l’emploi inscrit dans la Constitution de 1946 et glisse de plus en plus du droit à l’emploi vers une obligation de travailler », de sinistre mémoire. « Plutôt que d’embaucher des agents territoriaux, les collectivités concernées pourront donc se reposer sur le travail gratuit des allocataires du RSA, ou pire encore, des entreprises pourraient profiter du financement public (par l’impôt) du RSA pour disposer de main d’œuvre gratuite », dénonce Denis Gravouil, secrétaire général de la FNSAC. Comme nous l’avons souligné plus haut, cette mesure de réalisation obligatoire d’activités professionnelles de 20 heures hebdomadaire rappelle le Service du Travail Obligatoire (STO), institué par le gouvernement de Vichy par une loi du 4 septembre 1942 pour répondre aux exigences allemandes de main d’œuvre par la fourniture des travailleurs français. Cette loi a obligé 600 000 Français à partir travailler en Allemagne. Sous le magnanime gouvernement Macron, les Français au chômage n’auront pas besoin, heureusement, de traverser la frontière (Rue) pour aller se faire exploiter gratuitement dans les entreprises. Ils vont pouvoir se faire suer le burnous dans les entreprises françaises, dirigés par des capitalistes français.

 

 

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