A quelques jours de la visite du président français Emmanuel Macron, les médias Mainstream de l’hexagone se mobilisent comme d’habitude pour exercer leur sport politique favori, la surenchère, en vue d’exercer la pression sur les autorités Algériennes, pour grignoter des dividendes et s’attribuer des marchés juteux.
Mais, cette fois-ci, les relais médiatiques de l’Establishment français, comme l’AFP, France24, TV5, et autre RFI se trompent de conjoncture. L’Algérie de l’après 12 décembre 2019, est jalouse de sa souveraineté et quasiment différente de l’Algérie menée par El Isaba, qui a failli emporter à jamais le pays des martyrs. Sur le registre, des droits de l’homme, les relais de la propagande néocoloniale devraient s’occuper du dossier du militant libanais Georges Ibrahim Abdallah, privé de liberté depuis 1999,même s’il avait purgé sa peine. Où sont passés ces médias quand RT France est interdite illégalement, ou bien l’interview d’Alain Gresh, supprimée par BFMTV, parce qu’il avait accusé Israël d’avoir été l’agresseur de la bande de Ghaza, ainsi que la reporter Anne Laure Bonnel, censurée en live pour avoir accusé les troupes ukrainiennes de bombarder le Dombass depuis 2014?
Compte tenu de la conjoncture internationale, il est certain, que Macron viendra en Algérie, pour aborder le volet économique, particulièrement la question énergétique, et n’hésitera pas à solliciter Alger, pour le soutenir à passer l’hiver au chaud.
Les supplétifs de la DGSE, néocolonisés et néo indigènes, représentants de la 5ème colonne, seront certainement déçus de la tournure des évènements, Macron viendra à Alger, démuni , affaibli sur le front intérieur, cumulant les échecs, au Mali, et en Ukraine et ce n’est pas l’Algérie d’aujourd’hui versée dans le camp des pays souverainistes qui va soutenir une girouette qui continue de prôner le néolibéralisme et l’hégémonie occidentale. L’ancien patron de la DGSE et deux fois ambassadeur de France à Alger, Xavier Driencourt, l’a compris, en déclarant que la visite de Macron en Algérie est une erreur. A Bon entendeur.
