Dans un article signé conjointement par Beatriz Parera et le journaliste Ignacio Cembrero, expert des affaires maghrébines et bourreau du régime néoféodal du Makhzen, publié ce dimanche 2 février sur les colonnes du média ibérique Elconfidencial, nous apprenons que Mehdi Hijaoui, l’ancien numéro deux des services de renseignements du régime du Makhzen, la DGED, dirigée par Yassine Mansouri, qui s’est réfugié en Espagne , aurait quitté la Péninsule ibérique de peur d’être extradé vers le Maroc.
La même source souligne que les services de renseignements espagnols incitaient l’ancien numéro deux de l’espionnage makhzenien à retourner au Maroc et compteraient selon toute vraisemblance à le livrer à la caste dirigée par le tortionnaire Abdellatif Hammouchi, qui avait tenu la semaine dernière une rencontre secrète avec son homologue espagnol, dont Algérie 54 avait fait écho, citant des sources espagnoles, avant que les autorités espagnoles ne fassent officiellement écho, en révélant une rencontre tripartite regroupant Abdellatif Hammouchi avec ses homologues espagnol et allemand, dont le menu officiel était la coordination des efforts sécuritaires liés à l’organisation du Mondial de 2030, sachant que l’un des organisateurs de ce rendez vous footballistique planétaire à savoir le Portugal était aux abonnés absents de cette joute.
Selon ELconfidencial, Mehdi Hijaouy, qui a occupé pendant plusieurs années le poste de “numéro deux”
de la DGED et en a même fait un temps le chef suprême, s’est réfugié en Espagne, fuyant la France, où il était étroitement surveillé par des agents non identifiés . Dès son arrivée à Madrid, le Makhzen a demandé son extradition à la justice espagnole, et il a choisi de ne pas comparaître devant l’Audience nationale (Tribunal espagnol à compétence nationale) , et par conséquent, il est activement recherché.
CNI, espionné par le Makhzen, grâce au logiciel sioniste Pegasus
Ce nouveau rebondissement survient quelques mois après la réouverture de l’enquête par l’Audience Nationale du logiciel espion sioniste utilisé par le régime du Makhzen pour espionner de hauts responsables espagnols comme le président du Conseil espagnol ou ceux des renseignement du CNI.
La première enquête espagnole ouverte en 2022, avait révélé que les téléphones du chef du gouvernement espagnol Pedro Sánchez, et de ses ministres de la Défense, de l’Intérieur et de l’Agriculture, avaient été espionnés grâce à Pegasus.