A la une, Contribution

Au Makhzen, le ridicule ne tue pas.

Par Dr. Benali

Pour être la risée de tous les pays, il faut s’appeler Makhzen. Le groupe parlementaire du Parti de l’Istiqlal a appelé début mars 2023 à «la suppression des noms à connotation coloniale française donnés à des boulevards, des rues, des places et des artères dans plusieurs villes » que « le maréchal Lyautey avait baptisées ».

Frappés d’amnésie, les dirigeants de ce parti, qui parle de colonisation, oublient que le Maroc a été sous protectorat depuis le maréchal Lyautey jusqu’à son indépendance en 1956.

Comme toujours, falsificateurs et menteurs jusqu’à la moelle, les makhzeniens oublient que c’est le maréchal Lyautey qui a été le créateur de la monarchie et c’est lui qui a détrôné le sultan Moulay Hafid en 1912 pour le remplacer par son frère Moulay Youssef, un sultan plus docile.

Pire encore, c’est le maréchal Lyautey qui a retouché le drapeau marocain en 1915 et c’est lui qui ordonna la composition d’un hymne, air sans paroles sous forme de salut royal, pour le Makhzen. Les paroles n’ont été écrites qu’en 1969.

Ce parti qui a gribouillé en juillet 1956 un papier comme étant le grand Maroc, le présente à chaque fois que le Makhzen se trouve dans une situation délicate.

Pour revenir, peut-être que ce parti dit Istiqlal a raison. Effacer l’héritage du maréchal Lyautey implique le départ des descendants du docile sultan Moulay Youssef, la recomposition de l’hymne national et le retour à l’emblème national avec l’étoile de David, un signe qui indique qu’un kibboutz (colonie) de l’entité sioniste se trouve à nos frontières ouest.

 

Partager cet article sur :

publicité

Dessin de la semaine

Articles similaires